(1841-1919)
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Impressionnisme |
Auguste Renoir est l'un des plus célèbres peintres français. Difficilement classable, il a appartenu à l'école impressionniste, participant aux première, deuxième puis troisième expositions du groupe. Il s'en écarte dès les années 1880. Il n'expose pas lors des quatrième et cinquième expositions impressionnistes, celles de 1879 et 1880. Il expose à nouveau avec les impressionnistes en 1882.
Plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, il élabore une façon de peindre caractéristique, qui transcende ses premières influences : Fragonard, Courbet, Alfred Dehodencq, Monet, puis la fresque italienne. Son apport personnel à l'impressionnisme consiste à adapter à la figure humaine la nouvelle façon de peindre. Au surplus c'est lui qui exaltera au plus haut degré certaines des possibilités de la coloration. Sa gamme se fait de plus en plus chaude, pour ne plus contenir dans ses dernières oeuvres que des roses et des ocres rouges.
Alors que Monet s'adonne surtout à l'étude de la lumière tamisée, c'est l'éclat du soleil et ses incidences sur la figure humaine placée en plein air qui attire Renoir. Si l'on peut dire que l'intérêt de Monet se concentre sur le rapport eau-lumière et brume-lumière, Renoir se passionne surtout pour le rapport verdure-soleil et les transformations que subit, sous cet effet, un groupe humain ou un beau corps de femme. Le conflit avec Degas qui l'accuse d'embellir le monde et les femmes sera permanent. Renoir assume disant préférer peindre l'été plus que l'hiver.
Pendant environ soixante ans, il a peint à peu près six mille tableaux, ce qui est un record avant Picasso.
William Sisley | 1864 | Paris, musée d'Orsay |
Alfred Sisley | 1864 | Zurich, collection E.G. Bührle |
Paysage avec deux personnages | 1866 | collection privée |
Frédéric Bazille peignant à son chevalet | 1867 | Montpellier, Musée Fabre |
La grenouillère | 1869 | Moscou, Musée Pouchkine |
La grenouillère | 1869 | Stockholm, Nationalmuseum |
La grenouillère | 1869 | Winterthour, M. Oskar Reinhart |
Bouquet de fleurs dans un vase en terre cuite | 1869 | Boston, museum of F.-A. |
Nymphe à la source | 1869 | Londres, National Gallery. |
La promenade | 1870 | J. Paul Getty Museum's, Malibu |
Claude Monet | 1872 | Washington, National Gallery of Art |
Les moissonneurs | 1873 | Collection privée |
La danseuse | 1874 | Washington, National Gallery of Art |
La Parisienne | 1874 | Cardiff, National Museum |
La loge | 1874 | Londres, Courtauld Institute |
Chemin montant dans les hautes herbes | 1875 | Paris, musée d'Orsay |
La yole | 1875 | Londres, National Gallery |
Les amoureux | 1875 | Prague, Galerie Narodnie |
Autoportrait à trente-cinq ans | 1876 | Cambridge (Massachusetts) |
Madame Henriot | 1876 | Washington, National Gallery of Art |
La Seine à Champrosay | 1876 | Paris, musée d'Orsay |
La balançoire | 1876 | Paris, musée d'Orsay |
Bal au moulin de la Galette | 1876 | Paris, musée d'Orsay |
Alfred Sisley | 1876 | Chicago, Art Institute |
Madame Alphonse Daudet | 1876 | Paris, musée d'Orsay |
Madame Georges Charpentier | 1877 | Paris, musée d'Orsay |
Rêverie | 1877 | Moscou, Musée Pouchkine |
Portrait de l'actrice Jeanne Samary | 1878 | Saint-Pétersbourg, L'Ermitage |
Madame Charpentier et ses enfants | 1878 | New York, Metropolitan |
Canotiers à Chatou | 1879 | Washington, National Gallery of Art |
Femme nue | 1880 | Paris, Musée Rodin |
La petite Irène | 1880 | Zurich, collection E.G. Bührle |
Champ de bananiers | 1881 | Paris, musée d'Orsay |
Paysage d'Algérie | 1881 | Paris, musée d'Orsay |
Le déjeuner des canotiers | 1881 | Washington, Phillips Collection |
Danse à la ville | 1883 | Paris, musée d'Orsay |
Danse à la campagne | 1883 | Paris, musée d'Orsay |
Danse à Bougival | 1883 | Boston, museum of F.-A. |
Les parapluies | 1886 | Londres, National Gallery |
Les grandes baigneuses | 1887 | Philadelphia Museum of Art |
Petite fille à la gerbe | 1888 | Sao Paulo, Museum of Art |
Les filles de Catulle Mendès | 1888 | New York, Metropolitan |
Jeunes filles au piano | 1892 | Paris, musée d'Orsay |
Jeunes filles au piano | 1892 | New York, Metropolitan |
Dans le pré | 1892 | New York, Metropolitan |
Jeune fille au chapeau | 1894 | Indianapolis, Museum of Art |
Gabrielle et Jean | 1895 | Paris, Musée de l'Orangerie |
Baigneuse aux cheveux longs | 1896 | Paris, Musée de l'Orangerie |
Trois baigneuses au crabe | 1897 | Cleveland, Museum of Art |
Jean Renoir cousant | 1899 | Chicago, Art Institute |
Paysage, Le Cannet | 1902 | Saint-Pétersbourg, L'Ermitage |
Claude Renoir en clown | 1909 | Paris, Musée de l'Orangerie |
Paul Durand-Ruel | 1910 | Collection privée |
Gabrielle à la rose | 1911 | Paris, Musée d'Orsay |
Conversation | 1912 | Cardiff, National Museum |
Blonde à la rose | 1917 | Paris, Musée de l'Orangerie |
Le concert | 1918 | Toronto, Art Gal. of Ontario |
Les baigneuses | 1919 | Paris, musée d'Orsay |
Pierre-Auguste Renoir, dit Auguste Renoir, naît à Limoges le 25 février 1841. Son père, Léonard Renoir (1799-1874) est tailleur, sa mère (1807-1896) est couturière. En 1844, la famille Renoir quitte Limoges pour Paris, où son père espère améliorer sa situation. Pierre-Auguste y suit sa scolarité. À lâge de 13 ans, il entre comme apprenti à latelier de porcelaine Lévy Frères & Compagnie pour y faire la décoration des pièces. Dans le même temps, il fréquente les cours du soir de lÉcole de dessin et darts décoratifs jusquen 1862. A 17 ans, pour gagner sa vie, il peint des éventails et colorie des armoiries pour son frère Henri, graveur en héraldique.
1 - Apprentissage
En 1862, Renoir réussit le concours d'entrée à lÉcole des Beaux-Arts de Paris et entre dans latelier de Charles Gleyre, où il rencontre Claude Monet, Frédéric Bazille et Alfred Sisley. Une solide amitié se noue entre les quatre jeunes gens qui vont souvent peindre en plein air dans la forêt de Fontainebleau.
Ses relations avec Gleyre sont un peu tendues et lorsque ce dernier prend sa retraite en 1864, Renoir quitte les Beaux-Arts. Cependant, alors que la première uvre quil expose au salon (LEsméralda, 1864) connait un véritable succès, après lexposition, il la détruit. Les uvres de cette période sont marquées par l'influence d'Ingres et de Dehodencq dans les portraits, de Gustave Courbet (particulièrement dans les natures mortes), mais aussi d'Eugène Delacroix, à qui il emprunte certains thèmes (les femmes orientales, par exemple). En 1865, Portait de William Sisley et Soir dété sont acceptés par le Salon.
Mais en 1866, Paysage avec deux personnages est refusé au Salon. Renoir connaît à alors de graves difficultés financières, le contraignant à loger dans l'appartement d'Alfred Sisley, près de la porte Maillot, jusqu'au mariage de ce dernier. Cette même année, il est alors hébergé dans le grand atelier loué au 20, rue Visconti à Paris par Frédéric Bazille, dont l'aisance financière est assurée par les envois réguliers d’argent de ses parents. Bazille le signale d'ailleurs à son père
"Je donne l'hospitalité à un de mes amis, ancien élève de Gleyre, qui n'a pas d'atelier en ce moment. Renoir, c'est ainsi qu'il s'appelle, est très travailleur, il profite de mes modèles et m'aide même en partie à les payer. ». Généreusement, au début de l'année 1867, Bazille accueille également dans son atelier Claude Monet. Il l'écrit à sa mère « Depuis ma dernière lettre il y a du nouveau rue Visconti. Monet m'est tombé du ciel avec une collection de toiles magnifiques qui vont avoir le plus grand succès à l'Exposition. Il couchera chez moi jusqu'à la fin du mois. Avec Renoir, voilà deux peintres besogneux que je loge. C'est une véritable infirmerie. J'en suis enchanté, j'ai assez de place, et ils sont tous les deux fort gais. »
Un modèle important à cette époque pour Renoir est sa maîtresse, Lise Tréhot : c'est elle qui figure dans le tableau Lise à l'ombrelle (1867) qui figura au salon 1868, et qui suscita un commentaire très élogieux de la part d'un jeune critique nommé Émile Zola. Mais en général, la critique fut plutôt mauvaise, et de nombreuses caricatures parurent dans la presse.
2 - 1869 : Naissance de l'impressionnisme
Renoir réside à Bougival avec Monet, où tous deux peignent plusieurs fois les bains et le restaurant de La Grenouillère, établissement très populaire sur l'île de Croissy-sur-Seine. On peut regrouper leurs toiles par paire, ce qui montre un travail en commun. Ils utilisent plus systématiquement la touche fragmentée et juxtaposée de couleur souvent pure, qui va devenir synonyme d'impressionnisme. Renoir peint véritablement en plein-air, ce qui change sa palette, et fragmente sa touche même si Monet va beaucoup plus loin dans ce domaine.
Renoir s'exerce alors à rendre les effets de la lumière, et à ne plus forcément utiliser le noir pour les ombres. Ce travail en commun se poursuit à l'atelier, les jeunes artistes peignaient la même nature morte, assis côte à côte devant l'arrangement :
Renoir participe en 1874 à la première exposition du groupe des impressionnistes. Il présente six tableaux : La danseuse, La loge, La Parisienne, Les moissonneurs, Bouquet de fleurs dans un vase en terre cuite (alors simplement nomé Fleurs), Tête de femme, et un croquis en pastel.
En 1876, il présente dix-huit tableaux à la seconde exposition du groupe dont La promenade et le portrait de Frédéric Bazille peignant à son chevalet (1867) sous le titre Frédéric Bazille, peintre tué à Beaune-la-Rolande.
Lors de la troisième exposition du groupe impressionniste de 1877, Renoir présente vingt-et-un tableaux dont La Seine à Champrosay , La balançoire, Bal du moulin de la Galette, Alfred Sisley, Madame Alphonse Daudet, Madame Georges Charpentier, La Rêverie :
3 - Retour aux Salons
Renoir, ne souhaite pas participer à la quatrième exposition des impressionnistes en 1879. Dans de graves difficultés financières (il n'arrive pas à vendre ses tableaux, la critique est souvent mauvaise), il préfère la reconnaissance du Salon officiel auquel il propose Madame Charpentier et ses enfants. Accepté par le jury, le tableau y remporte un grand succès. Camille Pissarro écrit à ce propos : "Renoir a un grand succès au Salon. Je crois qu'il est lancé, tant mieux, c'est si dur la misère !". Il obtient en effet de plus en plus de commandes. Son art devient plus affirmé et il recherche davantage les effets de lignes, les contrastes marqués, les contours soulignés comme dans le fameux Déjeuner des Canotiers. Les trois danses (Danse à la ville, Danse à la campagne, Danse à Bougival) témoignent aussi de cette évolution.
4 - 1881-1882 Voyages en Algérie et en Italie
A partir de janvier 1881, le marchand Paul Durand-Ruel effectue des achats réguliers à Renoir. Le peintre réalise alors les voyages qu'il n'a jamais pu faire et qui complètent son expérience artistique. A l'Estaque, il rend visite à Cézanne. Son premier grand périple le conduit en Algérie, sur les traces de Delacroix qu'il admire. Renoir y vit une expérience visuelle aussi intense que celle de son aîné. Séduit par les couleurs et par cette nature "d'une richesse incroyable", il réalise quelques paysages purs, qui sont assez rares dans son oeuvre.
La visite des musées italiens va cristalliser une évolution amorcée dès 1880.
5 - 1883-1888 Manière aigre ou période ingresque
Au contact des uvres de Raphaël surtout (les chambres du Vatican) Renoir sent qu'il est arrivé au bout de l'impressionnisme, qu'il est dans une impasse, désormais il veut faire un art plus intemporel, et plus sérieux (il a l'impression de ne pas savoir dessiner). Renoir écrivit un jour à Ambroise Vollard : " Vers 1883, il s'est fait comme une cassure dans mon oeuvre. J'étais allé jusqu'au bout de l'impressionnisme et j'arrivais à la conclusion que je ne savais ni peindre ni dessiner. En un mot j'étais dans une impasse."
Il entre alors dans la période dite ingresque ou Aigre, qui culmine en 1887 lorsqu'il présente ses fameuses Grandes Baigneuses à Paris. Les contours de ses personnages deviennent plus précis. Il dessine les formes avec plus de rigueur, les couleurs se font plus froides, plus acides. Il est plus influencé aussi par l'art ancien (notamment par un bas-relief de Girardon à Versailles pour les Baigneuses). Lorsqu'il devient papa pour la première fois dun petit Pierre (1885), Renoir abandonne ses uvres en cours pour se consacrer à des toiles sur la maternité.
La réception des Grandes Baigneuses est très mauvaise, l'avant-garde trouve qu'il s'est égaré (Pissarro notamment), et les milieux académiques ne s'y retrouvent pas non plus. Son marchand, Paul Durand-Ruel, lui demande plusieurs fois de renoncer à cette nouvelle manière.Espérant retrouver le succès qu'il avait obtenu avec Madame Georges Charpentier et ses enfants au Salon de 1879, Renoir cherche à peindre les filles de son ami Catulle Mendès. Renoir acheve la commande en quelques semaines et expose immédiatement la grande toile en mai 1888, mais la réponse à sa nouvelle manière de peindre, avec ses teintes intenses et ses visages schématisés, fut peu enthousiaste.
6 - 1889 - 1902 : Période nacrée
De 1890 à 1900, Renoir change de nouveau de style. Ce nest plus du pur impressionnisme ni du style de la période ingresque, mais un mélange des deux. Il conserve les sujets Ingres mais reprend la fluidité des traits. Cette décennie, celle de la maturité, est aussi celle de la consécration. Ses tableaux se vendent bien, la critique commence à accepter et à apprécier son style, et les milieux officiels le reconnaissent également. L'état lui achète Jeunes filles au piano pour être exposé au musée du Luxembourg.
En 1894, Renoir est de nouveau papa dun petit Jean, qui deviendra le cinéaste majeur de La Grande Illusion et La Règle du jeu, et reprend ses uvres de maternité. La bonne de ses enfants, Gabrielle Renard, deviendra un de ses grands modèles.
Lors d'une mauvaise chute de bicyclette près d'Essoyes, village d'origine de son épouse Aline Charigot, il se fracture le bras droit. Cette chute est considérée comme responsable, du moins partiellement, du développement ultérieur de sa santé. Des rhumatismes déformants l'obligeront progressivement à renoncer à marcher (vers 1905).
7 - 1903-1919 : Cagnes sur Mer
En 1903, il s'installe avec sa famille à Cagnes-sur-mer, le climat de la région étant censé être plus favorable à son état de santé que celui des contrées nordiques. Après avoir connu plusieurs résidences dans le vieux village, Renoir fait l'acquisition du domaine des Collettes, sur un coteau à l'est de Cagnes, afin de sauver les vénérables oliviers dont il admirait l'ombrage et qui se trouvaient menacés de destruction par un acheteur potentiel. Aline Charigot y fait bâtir la dernière demeure de son époux, où il devait passer ses vieux jours sous le soleil du midi, bien protégé toutefois par son inséparable chapeau. Il y vit avec sa femme Aline et ses enfants, ainsi qu'avec tout un tas de domestiques (qui sont plus des amis que des domestiques) qui l'aident dans sa vie de tout les jours, qui lui préparent ses toiles, ses pinceaux, etc. Il revient de temps en temps à Paris également. Les uvres de la période sont essentiellement des portraits, des nus, des natures mortes et des scènes mythologiques. La palette se réduit avec une omniprésence des roses et ocrés. Ses toiles sont néanmoins de plus en plus chatoyantes, et il utilise l'huile de façon de plus en plus fluide, tout en transparence. Les corps féminins ronds et sensuels resplendissent de vie.
Renoir est désormais une personnalité majeure du monde de l'art occidental, il expose partout en Europe et aux États-Unis, participe aux Salons d'automne à Paris. L'aisance matérielle qu'il acquiert ne lui fait pas perdre le sens des réalités et le goût des choses simples, il continue à peindre dans son petit univers presque rustique.
Il essaie de nouvelles techniques, et en particulier s'adonne à la sculpture, aiguillonné par le marchand d'art Ambroise Vollard, alors même que ses mains sont paralysées, déformées par les rhumatismes. De 1913 à 1918, il collabore ainsi avec Richard Guino, un jeune sculpteur d'origine catalane que lui présentent Maillol et Vollard. Ensemble, ils créent un ensemble de pièces considéré comme lun des sommets de la sculpture moderne : Vénus Victrix, le Jugement de Pâris, la Grande Laveuse, le Forgeron (Musée d'Orsay). Après avoir interrompu sa collaboration avec Guino, il travaille avec le sculpteur Louis Morel (1887 - 1975), originaire d'Essoyes. Ensemble, ils réalisent les terres cuites, deux Danseuses et un Joueur de flûteau.
Sa femme meurt en 1915, ses fils Pierre et Jean sont blessés durant la Première Guerre mondiale. Malgré tout, Renoir continue de peindre jusqu'à sa mort en 1919. Il aurait d'ailleurs, sur son lit de mort, demandé une toile et des pinceaux pour peindre le bouquet de fleurs qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre. En rendant pour la dernière fois ses pinceaux à l'infirmière il aurait déclaré « Je crois que je commence à y comprendre quelque chose » Une phrase qui résume la grande humilité avec laquelle Renoir appréhendait la peinture et la vie. De tous les impressionnistes, cest lui qui a peint avec le plus de constance les évènements et les plaisirs des gens "ordinaires".
Bibliographie :
* Francastel Pierre Histoire de la peinture française, tome 2, p 128-131 Editions Gonthier Bruxelles, Paris, 1955
* Dictionnaire des grands peintres, Edition Larousse, 1976, 1988.
* Gaunt William Renoir Ars Mundi, 1982, 1988 en France