Du samedi 15 au dimanche 23 octobre |
Depuis 2009, Lyon, ville natale du Cinématographe Lumière rassemble les amoureux du cinéma « classique » dans son festival Lumière d'octobre. Un festival sans compétition avec pour seul but de faire partager l'amour du cinéma. Des critiques, des réalisateurs et des acteurs d'aujourd'hui viennent présenter des films d'hier. Durant une semaine, le temps ne compte pas : le cinéma, son présent et son histoire ne forment qu’un seul et même monde, irrésistible, indivisible.
Huit cents bénévoles offrent leur temps et leur énergie pour contribuer à l' organisation du festival. La ville, la métropole et la région ainsi que quatre-vingts entreprises locales, nationales et internationales soutiennent avec fidélité sa mise en œuvre. Le festival a su créer, au fil des ans sur la métropole un public cinéphile pour des projections mais aussi des expositions, des rencontres et des concerts dans 60 lieux répartis dans 24 communes de la métropole de Lyon dont 36 salles de cinémas, la halle Tony Garnier et ses 17 000 places ou le grand auditorium de l'orchestre de Lyon avec ses 2 000 places.
Les rétrospectives : Louis Malle, Sidney Lumet
Les invitations : James Gray, Marlène Jobert, Lee Chang-dong, Nicole Garcia, Alejandro GonzalesInarritu, Jerzy Skolomowski, Guillermo del Toro, Monoca Belluci,Nicolas Winding Refn, Claude Lelouch, Vincent Lindon.
Les sections du festival : Sublimes moments du muet, Lumière Classics
Les évènements : Eastwood Symphonic à l’Auditorium de Lyon, 40 ans de Reds, Souvenirs de Bertrand Tavernier, Terre !, Centenaire Gérard Philipe, Dalida et le cinéma.
Tim Burton : Prix Lumière 2022
Tim Burton est un visionnaire, un styliste et un artiste qui a offert au cinéma un univers d’une cohérence rare et d’un impact esthétique sans précédent dans la culture populaire. Dès ses premiers films, il installe son univers, mélange d’un style très personnel et de références romanesques et picturales qui traversent l’histoire de l’art, entre gothique et baroque, comédie et horreur, romantisme et mélancolie. Beetlejuice et Edward aux mains d’argent, tout comme sa sublime interprétation du classique de la culture comics Batman, l’installent au firmament.
Burton, ce sont aussi d’hilarantes comédies, musicales, fantastiques ou horrifiques : Mars Attacks!, Dark Shadows, Sleepy Hollow. De Big Fish à Ed Wood, de Alice à Dumbo, il est à la recherche de la meilleure façon de raconter une histoire, dans les pas d’Edgar Allan Poe et de Lewis Carroll.
Impossible de penser Burton sans la pléiade d’acteurs qui a accompagné sa carrière : Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Michael Keaton, Winona Ryder, Jack Nicholson, Danny DeVito, Michelle Pfeiffer, Glenn Close, Christina Ricci, Eva Green, Marion Cotillard… C’est aussi grâce à sa longue collaboration avec le compositeur Danny Elfman, qui a écrit pour lui quelques-uns des plus beaux thèmes du cinéma contemporain, que Tim Burton est devenu, en 35 ans de carrière, une véritable rock star du 7e art.
Pee-Wee Big Adventure (Pee-Wee’s Big Adventure, 1985, 1h31). Pee-Wee est dévasté : sa bicyclette a disparu. Il part à sa recherche… Premier long métrage de Tim Burton, le film est un immense succès commercial : un monde comme une énorme fête foraine baigné dans la première composition pour le cinéma de Danny Elfman.
Beetlejuice (1988, 1h32). Adam et Barbara meurent dans un brutal accident. Fantômes, ils reviennent hanter leur maison dans laquelle une famille s’installe… Une comédie gothique délirante et poétique à l’humour noir irradiant.
Batman (1989, 2h06). La violence, l’anarchie et la corruption règnent sur Gotham City. Un mystérieux justicier, Batman, surgit de l’ombre… Adapté du célèbre comic, Tim Burton fait de Batman une œuvre personnelle : un film sombre dans un Gotham d’une noirceur effrayante.
Edward aux mains d’argent (Edward Scissorhands, 1990, 1h45).
Edward est la création d’un génial inventeur, décédé avant d’avoir pu lui greffer les mains. À la place de celles-ci, des lames et ciseaux tranchants… Une histoire d’amour romantique incarnée par Winona Ryder et Johnny Depp qui deviendra l’alter ego du cinéaste dans son œuvre future.
Batman : Le Défi (Batman Returns, 1992, 2h06).
Des malfaiteurs déguisés en clowns et un mystérieux « Pingouin » sèment la terreur dans les rues de Gotham City… Une satire marquée de l’Amérique dans un univers où tout est flou, portée par des personnages ambivalents.
Ed Wood (1994, 2h07). Edward D. Wood Jr. veut faire du cinéma, mais le cinéma ne veut pas de lui et de son étrangeté… Le portrait d’un cinéaste au travail au temps du vieil Hollywood dans un noir & blanc impeccable. Avec le superbe duo Johnny Depp et Vincent Price.
Mars Attacks! (1996, 1h45).
Tandis que des martiens approchent de la Terre, à la Maison Blanche c’est le branle-bas de combat… Entre la pop culture et la SF des années 1950, Mars Attacks! réunit un casting grandiose. Un film profondément inventif et d’une drôlerie infinie.
Sleepy Hollow : La Légende du cavalier sans tête (Sleepy Hollow, 1999, 1h45, int -12ans). 1799. Ichabod Crane, inspecteur de police, est envoyé dans le village de Sleepy Hollow pour enquêter sur des crimes et des victimes décapitées... Adaptation gothique et élégante d’une célèbre légende américaine, avec Johnny Depp et Christina Ricci.
Big Fish (2004, 2h05). Will, qui ne supporte pas les récits fantasques de son père, s’éloigne de lui. Quand il le sait malade, il revient, espérant connaître sa véritable histoire... Un conte moderne, plein d’imagination et de délicatesse, avec Ewan McGregor et Albert Finney.
Charlie et la chocolaterie (Charlie and the Chocolate Factory, 2005, 1h55). Charlie trouve dans une plaque de chocolat le ticket d’or, qui lui ouvre les portes de la légendaire et secrète chocolaterie de Willy Wonka... Roald Dahl adapté par Burton, avec Johnny Depp. Une féérie et une charge réjouissante contre l’enfant-roi.
Les Noces funèbres (Corpse Bride, 2005, 1h17). IXe siècle, Europe de l’Est. Victor découvre l’Au-delà après avoir épousé sans le vouloir le cadavre d’une mystérieuse mariée... Film d’animation, conte enchanteur drôle et fantaisiste, avec les voix de Johnny Depp, Helena Bonham Carter et Emily Watson.
Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street (Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street, 2007, 1h56, int -12ans).
Après quinze ans passés en prison, Sweeney Todd, barbier, reprend son échoppe et veut se venger du juge Turpin qui l’a condamné… Un drame macabre, où le sang coule à flots, avec Helena Bonham Carter, Johnny Depp, Alan Rickman et Timothy Spall.
Frankenweenie (2012, 1h27). Sparky, le chien adoré de Victor, est renversé par une voiture. Victor tente de le ramener à la vie… Une animation d’une fluidité remarquable, une narration ponctuée de rebondissements, des expressions des personnages très sensibles.
Big Eyes (2014, 1h47). Margaret et Walter Keane sont tous deux peintres. Le couple s’encourage mutuellement et expose ensemble… Une tragi-comédie inspirée de l’histoire vraie des époux Keane, interprétée par Amy Adams et Christoph Waltz.
Miss Peregrine et les enfants particuliers (Miss Peregrine’s Home for Peculiar Children, 2016, 2h07).
Jake, à la mort de son grand-père, découvre l’orphelinat pour enfants particuliers dirigé par Miss Peregrine… Un film baigné dans une poésie mélancolique, au casting exceptionnel : Judi Dench, Terence Stamp, Eva Green.
Dumbo (2019, 1h52). Holt Farrier, ancienne gloire du cirque, se voit confier la mission de prendre soin d’un éléphanteau aux oreilles gigantesques… Une satire de la société du spectacle portée par Colin Farrell, Danny DeVito, Michael Keaton et Eva Green.
Scénariste sur L’Étrange Noël de Monsieur Jack de Henry Selick (The Nightmare Before Christmas, 1993, 1h16). Jack, le roi des citrouilles, est las d’organiser Halloween. Dans la forêt, il découvre “Noëlville” et envie la joie de ce pays... Projet créé et développé par Burton, une comédie musicale qui révolutionna l’animation image par image.
On ne l’appelait pas encore André De Toth, mais Tóth Endre, à la hongroise, et il n’était pas encore « le dernier borgne d’Hollywood », célébré par Bertrand Tavernier. C’était un jeune fils de bourgeois amateur de cinéma, né en 1913 dans le sud de la Hongrie. Après une expérience avortée d’auteur de théâtre, il est pris sous les ailes bienfaitrices du dramaturge Ferenc Molnar et du poète Mihaly Babits. Grâce à eux, il visite les studios Hunnia de Budapest et s’y montre immédiatement irremplaçable. Il poursuit son apprentissage en voyageant : de Londres, où il prête main forte à la fratrie Korda, ces Hongrois qui dominent le cinéma britannique, jusqu’à Hollywood, où il lui manque d’avoir réalisé des films pour être réellement pris au sérieux. Qu’à cela ne tienne : de retour à Budapest, il en réalise cinq d’affilée, en la seule année 1939, passant d’un style à l’autre : polar avec 5 heures 40 ; chronique féminine avec Deux filles dans la rue ; biographie historique avec La Vie du docteur Semmelweis, du nom du médecin qui inventa l’asepsie ; mélodrame avec Les Noces de Toprin ; ou fable morale avec Six semaines de bonheur. Ils lui ouvriront les portes d’Hollywood, où il s’exile, comme nombre de ses compatriotes, à la montée du nazisme. De Toth, qui est souvent venu à l’Institut Lumière sur l’invitation de Bertrand Tavernier et Thierry Frémaux, nous a quittés en 2002. Il est passionnant, aujourd’hui, de revoir ses débuts méconnus et prometteurs.
En collaboration avec le National Film Institute Hungary – Film Archive, qui a restauré l’ensemble des films.
Les Noces de Toprin (Toprini nász, 1939, 1h21). Le lieutenant Mányay et la fille de son colonel sont amoureux. Parlant couramment russe, le jeune officier est envoyé sous une fausse identité chez le comte Toprini afin de mettre au jour un réseau d’espionnage… Grand succès public pour ce premier film, mêlant romance et aventure.
5 heures 40 (5 óra 40, 1939, 1h20). Marion s’est séparée de son mari qui continue de la contrôler. Le juge d’instruction Henri Tessier, son ancien fiancé, enquête sur le meurtre d’une cantatrice : le mari est suspecté… Premier thriller hongrois, il remporte le prix du film le plus avant-gardiste à la Mostra de Venise.
Deux filles dans la rue (Két lány az utcán, 1939, 1h24). Deux femmes ayant fui leur village se rencontrent à Budapest et s’installent ensemble… Précurseur des mélodrames noirs hongrois, le film aborde les problèmes sociaux, le harcèlement et la lutte des femmes pour leurs indépendance et émancipation.
Six semaines de bonheur (Hat hét boldogság, 1939, 1h16). Gábor est braqueur mais sa fille le croit homme d’affaires. Celle-ci rencontre un étudiant qui se fait voler l’argent destiné à ses frais universitaires. Gábor décide de dérober l’argent au pickpocket… Un beau thriller, mêlant histoire d’amour et déboires d’un braqueur.
La vie du docteur Semmelweis (Semmelweis, 1939, 1h18).
Des patientes d’une clinique de Vienne meurent de fièvre puerpérale. Semmelweis, obstétricien, découvre qu’il s’agit d’un problème d’hygiène, contre l’avis de la communauté scientifique… Un film progressiste et passionnant qui nous plonge dans la médecine du XIXe siècle.
Le cycle « Histoire permanente des femmes cinéastes » a permis, édition après édition, de découvrir ou redécouvrir les œuvres, entre autres, de la Russe Larissa Chepitko, de l’Américaine Dorothy Arzner, de l’Italienne Lina Wertmüller, ou de la Japonaise Kinuyo Tanaka. Cette année sera l’occasion de se pencher sur l’œuvre de la Suédoise Mai Zetterling. Au début des années 1960, après avoir tourné deux fois pour Ingmar Bergman et fait une partie de sa carrière en Angleterre, elle décide de devenir réalisatrice. Elle réalise, dans un premier temps, des documentaires ethnographiques financés par la BBC, puis enchaîne sur un court métrage, primé au Festival de Venise. Elle signe ensuite Les Amoureux, son premier long métrage, magnifiquement éclairé par Sven Nykvist et présenté au Festival de Cannes en 1965. D’emblée, Mai Zetterling impose une voix franche et puissante, dont l’audace choque certains, et entame une œuvre consacrée prioritairement à l’étude de la condition féminine. Elle réalise par la suite six longs métrages, dont Jeux de nuit et Les Filles, mais aussi des contributions à des films collectifs. Elle a notamment dirigé Harriet Andersson, Ingrid Thulin, Bibi Andersson.
En collaboration avec le Swedish Film Institute, qui a restauré l’ensemble des films.
Les Amoureux (Älskande par, 1964, 1h58, int -16ans). 1914, Stockholm : avant d’accoucher, trois femmes se remémorent leur enfance, leurs amours et leurs illusions perdues… Un portrait de la société suédoise et des femmes de cette époque, qui, face à la domination masculine, assument seules leur destin. Sélectionné au Festival de Cannes en 1965, ce premier film en tant que réalisatrice de l’actrice Mai Zetterling a défrayé la chronique.
Jeux de nuit (Nattlek, 1966, 1h45, int -16ans). Jan retourne dans le château de son enfance. L’amour fou pour sa mère ressurgit, ainsi que les souvenirs des expérimentations sexuelles de celle-ci… Adaptation de son propre roman, Mai Zetterling signe un film choc projeté en huis clos aux journalistes à la Mostra de Venise afin d’éviter trop de scandales.
Les Filles (Flickorna, 1968, 1h40). En tournée, trois comédiennes jouent Lysistrata d’Aristophane et s’interrogent sur leur propre condition de femmes… Un film complexe qui mêle temps présent et passé, fiction et réalité, théâtre et vie réelle. Une nouvelle réflexion féministe pour la cinéaste suédoise.
Amorosa (1986, 1h57). La vie de l’écrivaine Agnès von Krusenstjerna, son rapport au milieu aristocrate dont elle est issue et sa relation tumultueuse avec son mari… Un film qui porte haut les convictions féministes de la cinéaste qui traite avec force des questions de création et de santé mentale.
En hommage à la beauté et à la grandeur du cinéma muet, des films présentés en ciné-concerts accompagnés au piano dans diverses salles de la Métropole ou à l’orgue dans la majestueuse salle de l’Auditorium de Lyon. Découvrez Dans la nuit de Charles Vanel, dernier film français muet, grâce à une restauration inédite de l’Institut Lumière. Et aussi un nouveau Keaton restauré par Bologne et Cohen Films ; un drame rural espagnol de 1930 et les folles aventures de deux reporters dans Go and Get it.
Ciné-concert à l’Auditorium de Lyon. Dans la nuit de Charles Vanel (1930, 1h30).
Comblé par sa vie de couple, un ouvrier carrier est victime d’un accident provoqué par une explosion dans la mine où il travaille… Charles Vanel, alors au sommet de sa carrière d’acteur, réalise un film bouleversant, faisant preuve d’un sens du cadre et du montage d’une modernité folle.
Accompagnement à l’orgue par Adam Bernadac
Ciné-concert à l’Opéra de Lyon. Nosferatu le vampire de F. W. Murnau (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens,1922, 1h34). Parti rencontrer un mystérieux comte, un agent immobilier est reçu par Nosferatu, un « non-mort ». Celui-ci prend la direction de l’Ouest pour répandre la peste et la mort... Adaptant Dracula de Bram Stoker, Murnau signe la matrice de tous les films de vampire : un somptueux poème horrifique où il retrouve le romantisme magique de la culture germanique. Accompagnement par l’Orchestre de l’Opéra de Lyon dirigé par Timothy Brock
Go and Get It de Marshall Neilan et Henry Robert Symonds (1920, 1h30). Deux reporters enquêtent sur une série de meurtres commis par un homme-singe créé par un mystérieux savant… Un rythme effréné, quelques scènes époustouflantes, des plans magnifiques : malgré une intrigue parfois confuse, un vrai plaisir de cinéma.
Les Trois âges de Buster Keaton et Eddie Cline (Three Ages, 1923, 1h19) Un jeune homme tente de conquérir celle qu’il aime, que lui dispute un rival choisi par les parents de la belle… Une comédie burlesque et des costumes délirants signés Buster Keaton.
Le village maudit de Florián Rey (La aldea maldita, 1930, 1h15). Début du XXe siècle, des villageois perdent leurs récoltes et sont contraints à l’exode, persuadé que le village est maudit… Un drame rural sur l’attachement à la terre, ponctué d’images bouleversantes du monde paysan et des éléments déchainés.
Le label Lumière Classics
Tout au long de l’année, partout dans le monde, des archives, des producteurs, des ayant-droits, des distributeurs, des studios ou des cinémathèques œuvrent à la préservation de leur catalogue, et restaurent des films qui font l’histoire du cinéma.
Le festival Lumière dédie un label destiné à soutenir ces films restaurés, grands classiques ou films méconnus. Il présente une sélection des plus belles restaurations de l’année, inédites, à travers deux sections spécifiques : Lumière Classics et Trésors et curiosités. Cette dernière rappelant l’importance de se plonger dans des territoires cinématographiques souvent peu connus et pourtant indispensables. Par ailleurs, un certain nombre de films restaurés présentés dans l’ensemble de la programmation bénéficient de ce label.
Tous les films seront présentés en avant-première dans des copies restaurées.
La section Lumière Classics
Les films français :
Remorques de Jean Grémillon (1941)
Madame du Barry de Christian-Jaque (1954)
Sois belle et tais-toi de Marc Allégret (1958)
Des femmes disparaissent d’Édouard Molinaro (1959)
Françoise ou la vie conjugale d’André Cayatte (1964)
Jean-Marc ou la vie conjugale d’André Cayatte (1964)
La Rupture de Claude Chabrol (1970)
Mes petites amoureuses de Jean Eustache (1974)
Mauvais sang de Leos Carax (1986)
Les films étrangers :
Mademoiselle Docteur d’Edmond T. Gréville (1937)
The Long Night d’Anatole Litvak (1947)
Ordet de Carl Theodor Dreyer (1955)
Le Voyage fantastique de Richard Fleischer (1966)
Paris brûle-t-il ? de René Clément (1966)
Buck et son complice de Sidney Poitier (1972)
La Maudite galette de Denys Arcand (1972, 1h41)
Ludwig ou le crépuscule des dieux de Luchino Visconti (1973)
Lúcio Flávio, l’ennemi public n°1 d’Hector Babenco (1977)
The Outsiders: The Complete Novel de Francis Ford Coppola (1983)
Les Noces barbares de Marion Hänsel (1987)
Le Dernier empereur de Bernardo Bertolucci (1987)
Larry Flynt de Milos Forman (1996)
Trésors et curiosités
Le label est également attribué aux films de la section Trésors et curiosités, qui nous rappelle l’importance de se plonger dans des cinématographies souvent peu connues et pourtant indispensables. Elle met en valeur le travail conséquent et actif des cinémathèques et archives du monde entier pour restaurer et faire vivre le cinéma classique.
Albanie :
Tana (Kristaq Dhamo, 1958)
Slovaquie :
Un cas particulier (Martin Hollý, 1964)
États-Unis :
Dementia (John Parker, 1955),
Un homme comme tant d’autres (Michael Roemer, 1964)
Tadjikistan :
Bratan, le frère (Bakhtyar Khudojnazarov, 1990)
Philippines :
Kisapmata (Mike De Leon, 1981)
Pologne :
La Barrière de Jerzy Skolimowski (1966)
Espagne :
Condenados a vivir de Joaquín Romero Marchent (1972)
Burkina Faso :
Wendemi, l’enfant du bon Dieu de S. Pierre Yameogo (1993)
République Tchèque :
La Plaisanterie de Jaromil Jireš (1968)
Italie :
Danse macabre d’Antonio Margheriti (1963)
Turquie :
Time to Love de Metin Erksan (1965)
Eastwood Symphonic à l’Auditorium de Lyon. C’est l’hommage d’un fils à son père. Pour ce road movie musical présenté en première mondiale, Kyle Eastwood et son Quintet rejoignent l’Orchestre national de Lyon pour offrir une interprétation des musiques de la filmographie de Clint Eastwood signées Ennio Morricone, Lalo Schifrin, Kyle Eastwood, George Stevens, John Williams, ou Lennie Niehaus.
40 ans de Reds. Invisible sur grand écran depuis des années, Reds de Warren Beatty a été restauré par Paramount à l’occasion des 40 ans du film. Une fresque épique convoquant un casting remarquable (Warren Beatty, Diane Keaton, Jack Nicholson, Maureen Stapleton…). (Re)découvrez ce chef-d’œuvre en salle de cinéma.
Souvenirs de Bertrand Tavernier. Disparu en mars 2021, Bertrand Tavernier était le président de l’Institut Lumière depuis sa création en 1982, une figure tutélaire du festival et l’un des cinéastes français les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle. Célébration de son amour du jazz avec la copie restaurée de Autour de minuit et un concert donné par Henri Texier et son Trio.
Terre ! Pour questionner les enjeux écologiques, Cyril Dion viendra présenter son nouveau projet Newtopia, une société de production qui propose des récits ambitieux pour imaginer un monde soutenable. Pour faire écho, une séance spéciale de Soleil vert de Richard Fleischer, film d’anticipation de 1973 dans lequel les hommes ont épuisé les ressources naturelles en 2022…
Centenaire Gérard Philipe. Un hommage en présence d’Anne-Marie Philipe sera rendu à cette figure du théâtre et du cinéma avec le documentaire Gérard Philipe, le dernier hiver du Cid de Patrick Jeudy adapté du livre de Jérôme Garcin, en leur présence, et la copie restaurée de Monsieur Ripois de René Clément.
Dalida et le cinéma. Dalida, icône adulée de la chanson française, a commencé sa carrière par le cinéma. Elle disparait après le tournage du Sixème jour de Youssef Chahine. Visite à cette partie plus méconnue de son parcours, en présence de son frère et producteur Orlando
Jean-Luc Lacuve, le 26 octobre 2022