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En 2122, Le Nostromo vogue vers la Terre. Ce vaisseau spatial affecté au fret de marchandises est commandé par cinq hommes et deux femmes, endormis pour les besoins du voyage. A mi-parcours, l'ordinateur pilotant le vaisseau les réveille : il vient de capter un signal de détresse en provenance d'une planète inhabitée du système de Zeta Reticuli.
Réveillés de leur biostase par
"Maman", l'ordinateur de bord, l'équipage apprend qu'il est
tenu par la société qui l'emploie d'enquêter sur toute
possibilité de vie extraterrestre. Ils atterrissent alors sur la petite
planète, endommageant leur vaisseau. Le capitaine Dallas, le second
officier Kane, et la pilote Lambert s'aventurent à pied vers la source
du signal alors que le lieutenant Ripley, l'officier scientifique Ash, et
les ingénieurs Brett et Parker restent dans le vaisseau pour guider
leurs coéquipiers et pour faire des réparations.
Dallas, Kane et Lambert découvrent que le signal provient d'une épave
de vaisseau extraterrestre. En l'explorant, ils tombent sur une créature
humanoïde fossilisée dont les côtes semblent avoir explosé
de l'intérieur. Pendant ce temps sur le Nostromo, l'ordinateur de bord
détermine que le signal est un message d'avertissement. Continuant
l'exploration du vaisseau extraterrestre, Kane se retrouve dans une grande
salle contenant une quantité importante d'ufs à l'enveloppe visqueuse. Sa curiosité le pousse à s'approcher de l'un d'eux, provoquant son ouverture et le jaillissement brutal du face-hugger (littéralement : « l'agrippeur de visage »), qui s'enroule autour de sa tête.
Ramenés d'urgence, Kane ,inconscient, et son assaillant sont introduits dans le Nostromo par Ash, l'officier scientifique, contrevenant ainsi à l'ordre du lieutenant Ripley qui, conformément au protocole, exigeait que son collègue soit placé en quarantaine. L'équipage s'ingénie en vain à détacher la créature du visage de Kane. Il découvre que la créature, un bestiau bizarre, croisement d'une main et d'une araignée terminé par une queue osseuse, maintient sa victime en vie, et que son sang est un acide très corrosif. Finalement, celle-ci meurt naturellement plusieurs heures plus tard et se détache de Kane qui se réveille péniblement mais apparemment en bonne santé. Avant de se remettre en état de biostase, l'équipage décide de se restaurer. Kane est soudainement pris de violents spasmes qui se terminent lorsqu'une créature, un xénomorphe,une sorte de reptile carnassier, déposé dans sa cage thoracique par le face-hugger, s'éjecte violemment de sa cage thoracique et parvient à s'échapper, laissant son hôte mort sous les regards médusés du reste de l'équipage.
L'équipage décide de retrouver
l'alien, fabriquant des détecteurs et des armes rustiques. Brett suit
le chat du vaisseau dans une grande salle où il est attaqué
par l'alien, désormais mué en taille impressionnante, qui s'échappe
en emportant son corps. Les astronautes réalisant qu'ils ont affaire
à une bête dangereuse, Dallas s'équipe d'un lance-flammes
et parcourt les conduits d'aération pour la tuer, mais il se fait prendre
également. Lambert insiste alors pour que l'équipage restant
s'échappe à bord de la navette, mais Ripley, désormais
l'officier supérieur, explique que la navette ne peut pas transporter
quatre personnes, mais seulement trois.
Ripley consulte l'ordinateur de bord et découvre que ses employeurs
ont ordonné à Ash de ramener la créature, et que la survie
de l'équipage est secondaire. Ash l'attaque et est finalement décapité
par Parker, révélant qu'Ash est un androïde. Avant d'être
incinéré par Parker, Ash, encore opérationnel, explique
qu'il admire la créature et prédit la mort de l'équipage.
Les trois membres restant préparent alors l'autodestruction du Nostromo
et leur fuite dans la navette. Mais Parker et Lambert se font tuer par la
créature.
Ripley initialise la séquence d'autodestruction et tente de fuir vers la navette avec le chat mais son passage est bloqué par l'alien. Elle retourne désespérée pour annuler la séquence mais il est trop tard. Elle décide de se rediriger vers la navette, où l'alien est visiblement parti. Elle décolle in extremis échappant à l'explosion du Nostromo. Se croyant sauvée et préparant sa biostase, Ripley découvre que l'alien se trouve également à bord de la navette. Elle met discrètement une combinaison spatiale et ouvre la porte de la navette, précipitant la créature dans l'Espace. Elle se met ensuite en biostase avec le chat pour le retour vers la Terre.
Avec Alien, le huitième passager (1979), Ridley Scott va donner naissance au troisième blockbuster du cinéma et à sa plus grande saga fantastique. Le fait que cette saga se passe dans le futur, de 2089 à 2379, ce qui en fait aussi une dystopie de science-fiction, importe en effet moins que les tensions, horrifiques, sexuelles et psychanalytiques qui entourent la présence du monstre, le xénomorphe, métamorphose finale de ses dérivés précédents : œufs, face-hugger et chest-burste. Alien, le huitième passager sera ainsi suivi de Aliens, le retour (James Cameron, 1986), Alien 3 (David Fincher, 1992) et Alien, la résurrection (Jean-Pierre Jeunet, 1997). Cette tétralogie féministe conduite par Sigourney Weaver, qui a pour sous-texte la maternité contrariée, sera suivie de deux préquels, de nouveau réalisés par Ridley Scott. Prometheus (2012) présente des événements survenus 29 ans avant Alien, le huitième passager alors que Alien: Covenant (2017), qui se déroule dix ans plus tard, prépare le thème de la frustration de l'enfantement : un robot, intelligence artificielle, calqué pourtant à l'image du David de Michel-Ange, choisit de remplacer les humains par la race des xenomorphes.
Genèse du troisième blockbuster du cinéma
Quand débute le tournage d'Alien en 1978, l'industrie hollywoodienne se remet tout juste d'un raz-de-marée dont elle ne tardera pas à prendre la pleine mesure. Cette tempête, c'est celle du blockbuster – littéralement, un film «qui fait exploser le quartier ». Emprunté au vocable militaire (à l'origine: une bombe utilisée sans ménagement lors de la Seconde Guerre mondiale), ce terme est entré dans le langage courant et désigne un type de production à fort caractère spectaculaire, censée justifier ses coûts de financement exorbitants par un profit rapide et maximal. À l'époque, le terme n'a pas encore la valeur générique qu'on lui connaît. Il est en fait employé pour illustrer la trajectoire économique et médiatique exceptionnelle de deux films : Les dents de la mer (Steven Spielberg, 1975) et La guerre des étoiles (George Lucas, 1977). "Dans l'espace, personne ne vous entend crier" prévient l'accroche publicitaire d'Alien. Car il s'agit bien de faire crier le public (comme dans Les dents de la mer) et de l'emporter dans l'espace (comme dans La guerre des étoiles).
C'est dans cette atmosphère mêlant opportunisme créatif et aubaine économique qu'émerge le projet Alien. Dans la foulée de La guerre des étoiles, la 20th Century Fox désire prestement mettre en chantier un second film situé dans l'espace. Or, le projet le plus abouti dont elle dispose est le script d'un obscur scénariste, Dan O'Bannon, qui a à son actif, un seul long métrage: Dark Star (John Carpenter). Son titre, Alien, se révèle aussi percutant qu'énigmatique, tandis que le pitch (un monstre intraitable décime un à un les occupants d'un vaisseau interstellaire) se situe idéalement à la confluence de toutes les énergies lucratives du moment. D'abord promis à un parcours classique et confidentiel de série B (le film a failli être chapeauté par Roger Corman, le spécialiste du fantastique à petit budget), ce «Jaws de l'espace» connaît donc du jour au lendemain une revalorisation majeure, la Fox faisant de sa finalisation un objectif prioritaire.
À l'origine, il y a donc le script d'O'Bannon, influencé par des auteurs de science-fiction moderne comme A. E. van Vogt (lequel intentera d'ailleurs un procès à la 20th Century Fox, qu'il gagnera) mais aussi par la littérature crépusculaire de H. P. Lovecraft, avec ses monstres antiques et hybrides émergeant des profondeurs du monde pour se substituer à l'homme. O'Bannon fait part d'une intrigue encore rudimentaire au producteur Ronald Shusett, qui lui soufflera alors cette piste narrative prodigieuse: le monstre doit s'introduire dans le vaisseau via le corps d'un hôte, à l'intérieur duquel il grandira avant de s'en échapper en lui explosant la poitrine. Les grandes lignes d'Alien sont définitivement posées. Mais malgré cette péripétie biologique originale, le scénario est encore jugé trop poussif, notamment par les futurs producteurs du film, Walter Hill et David Giler, qui vont dès lors se charger de le réécrire eux-mêmes, y ajoutant notamment les «personnages » d'Ash, l'androïde au jeu double, de Mother, l'Intelligence Artificielle embarquée, ainsi que l'existence d'un complexe militaro-industriel dont ils seraient les complices («la Compagnie»).
Lancé par la Fox avec une mise de départ confortable de 4 millions de dollars, Alien se cherche encore un chef d'orchestre. Des réalisateurs de prestige sont approchés : Robert Aldrich, Peter Yates, Jack Clayton. Mais personne n'en veut – certains par mépris pour ce « film de monstre idiot » (pour citer Clayton), d'autres convaincus qu'ils ne disposent pas du bagage technique pour conférer une crédibilité visuelle à l'histoire. La Fox et les producteurs d'Alien jetteront finalement leur dévolu sur Ridley Scott, après que ses Duellistes ont fait sensation à Cannes en 1977. Un choix de prime abord audacieux, voire risqué. Mais le Britannique, particulièrement à l'aise avec la technique, va rapidement montrer qu'il est de taille à relever le défi. Diligent et impliqué, Scott accouche en effet seul et en quelques mois d'un storyboard complet, dessiné en couleurs et annoté d'indications de mise en scène. Amèrement mis sur la touche, O'Bannon ne se laisse pas abattre et aura finalement voix au chapitre en constituant luimême l'équipe en charge de la conception visuelle du film (qu'il a rencontrée sur le projet abandonné Dune). D'un côté, Chris Foss et Ron Cobb, illustrateurs qui auront pour rôle d'imaginer dans le détail le Nostromo et son infrastructure; de l'autre, H. R. Giger, un plasticien dont les œuvres «biomécaniques » vont séduire Scott au point que celui-ci poussera la Fox à engager sur-le-champ cet artiste suisse pour le moins extravagant, qui concevra la totalité des éléments extraterrestres – et notamment la créature.
Ripley : un nom destiné à faire retour
Ridley Scott l'a confessé longtemps après la sortie du film : avide de noirceur, le réalisateur souhaitait originellement voir la créature triompher de la totalité de l'équipage du Nostromo – y compris Ripley. Une fin alternative imaginait ainsi le prédateur assassiner la dernière survivante durant son sommeil, avant que l'ordinateur de bord de la navette de secours n'annonce la destination programmée : la Terre. Une conclusion couperet qui aurait conféré une dimension prophétique au surnom donné à Ripley par ses collègues : Rip – pour « Requiescat in pace », locution plus connue dans sa version anglaise : « Rest in peace » (« Qu'il/elle repose en paix »). Mais l'histoire – et les producteurs de la Fox – en ont voulu autrement : non seulement Ripley survivra à l'alien, mais elle deviendra la protagoniste de trois autres films, dans lesquels elle fera de nouveau face à son ennemi juré. Un destin là encore auguré par son patronyme, puisque son nom est l'homophone de « replay » – qu'on peut traduire par « rejouer », « repasser », et qui renvoie aux tragédies répétées que le personnage devra affronter à chaque nouvel épisode.
Dans Aliens, le retour, réalisé par James Cameron en 1986, Ripley est ainsi retrouvée miraculeusement indemne dans sa capsule de sauvetage après un hypersommeil de plus de cinquante ans. À son réveil, elle apprend la pire des nouvelles : la disparition de sa fille, morte de vieillesse – alors qu'elle n'avait qu'une dizaine d'années au moment des événements du premier épisode. Une précision qui achèvera de sceller la destinée du personnage : une femme maudite, dont le statut de mère sera de film en film mis à l'épreuve par la créature. Au début d'Aliens, le retour, Ripley est victime d'un cauchemar récurrent : alitée, prise de violentes convulsions, elle observe la silhouette d'un alien émerger du fond de ses entrailles. Un rêve à la signification double, qui renvoie autant au traumatisme du chestburster auquel elle a assisté qu'à sa nouvelle réalité de mère déchue. À la fille qui habita naguère son ventre s'est substituée la menace perpétuelle d'un monstre, qui hante ses nuits avec la promesse de revenir. Ce second épisode fera dès lors de la reconquête de ce statut maternel son cheval de bataille, puisque Ripley retourne sur la planète inconnue (désormais habitée par quelques centaines de colons), où elle prend sous son aile une orpheline dont les parents ont été sauvagement tués par les aliens. Une reconquête d'autant plus symbolique qu'elle doit disputer cette enfant à une autre mère, la démesurée reine des Aliens, dans un duel qui voit Ripley s'affubler pour l'occasion d'une armature de métal mécanisée. Afin de sauver sa progéniture, l'humaine est dorénavant prête à devenir hybride, à se transformer elle-même en monstre.
La mutation ira crescendo, puisque dans le troisième épisode, réalisé par David Fincher, Ripley perd cette fille adoptive dans le crash de son vaisseau, avant de découvrir qu'elle a été fécondée à son insu par un alien. Son cauchemar, naguère allégorique, est devenu réalité – « Je fais partie de la famille » dira-t-elle ainsi, avec une pointe d'humour noir, à sa nemesis. Mais plutôt que de donner naissance au démon qui a ruiné son existence, elle préfère se sacrifier dans un bain de flammes. Malheureusement le sort est ironique, et privera « Rip » de pouvoir à jamais reposer en paix.
Dans le quatrième épisode, intitulé Alien, la résurrection et réalisé par Jean-Pierre Jeunet en 1997, des scientifiques malavisés clonent son organisme afin d'y extraire le parasite en gestation. Résultat de cette résurrection : le patrimoine génétique de Ripley a évolué et partage maintenant des similitudes avec celui de l'alien (en plus d'une force herculéenne, elle dispose du même sang corrosif que la créature). Inversement : l'alien est devenu vivipare, comme les mammifères, et son visage est dorénavant creusé par deux yeux, lui donnant l'apparence d'un humain difforme. Mais au-delà de ces correspondances physiques, c'est le destin même des deux ennemis qui semble avoir fusionné : le dernier enfant que Ripley pleurera sera ainsi cet alien qui, à la fin du film, la regarde comme une mère, et qu'elle laissera pourtant mourir malgré ses supplications. La boucle semble enfin bouclée.
Une femme dans un monde d'hommes
Il s'en fallut de peu que le personnage de Ripley ne soit pas une femme. Le scénario original d'O'Bannon avait spontanément prévu de faire reposer l'issue de cette lutte entre espèces sur les épaules d'un homme, tout en précisant que le sexe des différents membres de l'équipage était interchangeable. Alien, à ce titre, fit office de précurseur : ainsi, même longtemps après, rares sont les films à grand spectacle qui se risquent à faire d'une femme la colonne vertébrale de leurs aventures. Mais plusieurs éléments motivèrent ce choix audacieux : en plus de l'effet de surprise, cette féminisation du protagoniste permit au film d'acquérir une épaisseur dramatique supplémentaire, l'hostilité ne venant plus uniquement de l'alien mais du sexe opposé. Au fil du récit, Ripley ne doit pas ménager ses efforts pour imposer son autorité dans un environnement majoritairement masculin. Suite à la disparition de Dallas, la jeune femme doit par exemple taper du poing sur la table pour faire taire les rodomontades du technicien Parker, et s'affirmer comme la capitaine légitime du cargo. La suite de la saga mettra du reste constamment Ripley aux prises avec des communautés virilistes, tour à tour méprisantes et malveillantes : le monde militaire dans Aliens, le retour (elle y incorpore une mission de sauvetage menée par des bidasses à la gâchette facile), le milieu carcéral dans Alien 3 (on la retrouve échouée dans une prison monastique, où vivent en autarcie des criminels plus ou moins repentis).
Cette féminité contestée et inspirant la défiance, Ripley doit ainsi progressivement la dissimuler, en gommer les attributs – en atteste l'évolution capillaire que le personnage connaîtra durant les trois premiers films : cheveux longs dans le premier épisode, coupe à la garçonne dans le deuxième, boule à zéro dans le troisième. Si elle retrouve sa crinière brune dans Alien, la résurrection, c'est parce que cet épisode en forme de farce parodique joue délibérément la carte du contrepoint – certains commentateurs ont très justement noté la correspondance de la saga avec l'art de la tétralogie grecque, «où un drame satyrique fait face à trois tragédies » . Ripley n'y campe plus une femme méfiante, luttant avec courage et bon sens contre un ennemi hors du commun, mais une prêtresse cynique et désinvolte, qui observe avec ironie le spectacle de la bêtise humaine. La bassesse des hommes et, plus précisément, du masculin, l'a tellement épuisée qu'elle n'éprouve désormais plus aucune empathie à l'égard de ses anciens congénères. Elle se prend ainsi d'un trouble désir pour une femme-androïde jouée par Winona Ryder, qui deviendra sa protégée. De retour sur Terre, après des décennies de cauchemars et d'outrages, Ripley glissera dans l'oreille de sa confidente cette conclusion amère: «Je suis moi-même une étrangère ici. »
Ripley est la grande absente des deux derniers films adaptés de la franchise Alien. Et pour cause, les histoires de Prometheus et d'Alien: Covenant prennent place des dizaines d'années avant les aventures du premier épisode, et tentent de répondre à cette question: d'où viennent les aliens? Au cours de deux missions (l'une scientifique, l'autre de colonisation) financées par la Weyland Corporation (la fameuse Compagnie), on y apprendra que cette nemesis parfaite est le fruit de différentes tentatives de croisements génétiques plus ou moins accomplis, entrepris de son propre chef par David, le premier androïde fabriqué par le milliardaire Peter Weyland. Parce que l'homme a créé l'Intelligence Artificielle en oubliant de lui offrir un destin, celle-ci se venge en créant à son tour une forme de vie surpuissante, qui mettra en péril l'espèce humaine. D'une saga sur la maternité contrariée, on passe donc à une odyssée misanthrope sur la paternité frustrée. Une mutation des enjeux pour le moins étrange (comme si Scott avait finalement décidé de faire d'Ash son héros), qui permet par ailleurs au réalisateur de mettre à effet son fantasme originel: à la fin d'Alien: Covenant, la jeune Daniels Branson, copie conforme du personnage d'Ellen Ripley, sera ainsi assassinée dans sa capsule de biostase par David. Un meurtre symbolique qui dépasse largement le clin d'oeil, puisque cette succession de préquelles, que Scott continue de mener avec entrain (un nouvel épisode est d'ores et déjà en chantier), barre la route au lancement d'un cinquième volet prévu avec Sigourney Weaver. Ripley/David, la femme/le robot: plus que jamais, l'alien se plaît à attiser la lutte des sexes et des espèces
Sources :