Cette version du Cri n'avait été montrée que très brièvement à la National Gallery à Washington il y a des dizaines d'années. Le pastel, réalisé en 1895 était la seule des quatre versions hors lithographie du Cri encore détenue par un particulier.
Désespoir
1892 |
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Anxiété
1894 |
Désespoir
1894 |
Le cri
1895 collection privée |
Le tableau appartenait depuis soixante-dix ans à la famille Olsen ; Petter Olsen la tenant de son père Thomas, voisin, ami puis protecteur de Munch. Elle a la particularité d'inclure, inscrit en lettres rouges sur son cadre de bois clair, le texte ayant inspiré cette uvre, parmi les plus connues au monde.
cette version est devenue subitement célèbre le mercredi 2 mai 2012 adjugée au prix de 119,92 millions de dollars (91 millions d'euros) chez Sotheby's à New York, devenant alors l'uvre d'art la plus chère jamais vendue aux enchères (elle sera détrôné dès 2013).
La vente dans la salle comble de la maison Sotheby's n'a duré que douze minutes, les enchères grimpant parfois de plus de 10 millions de dollars en une minute. Dans une ambiance électrique, sept acheteurs se sont âprement disputé cette uvre-phare, qui avait été estimée à 80 millions de dollars.
La vente s'est terminée sous des applaudissements nourris alors que le commissaire-priseur Tobias Meyer annonçait "un record mondial". Aucun détail n'a été donné sur l'acheteur, au centre de nombreuses discussions après la vente, mais le vendeur, l'homme d'affaires norvégien Petter Olsen, s'est dit "très content" d'être devenu l'homme d'un tel record, lors d'une brève conférence de presse.