Il s'agit de la quatrième et dernière version du Cri de Munch. Elle est peinte sur carton posé un panneau rigide lui-même contre-collé sur un support en bois.
Cette version, moins célèbre que celle accrochée au Musée national, a toutefois acquis une réputation sulfureuse : Le Cri et La Madone avaient été dérobés le 22 août 2004 au musée Munch, en plein jour. Les deux tableaux du précurseur de l'expressionnisme ont été retrouvés le 31 août 2006, dans des circonstances toujours mystérieuses.
Désespoir
1892 |
Le cri
1893 Musée Munch |
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Anxiété
1894 |
Désespoir
1894 |
Le cri
1910 Musée Munch |
Le Munch Museet a profité de l'électrochoc du vol pour publier un livre qui décortique la tachnique et les restaurations subies par son Cri. Dans certaines parties, comme dans l'arrière-plan vert, le liant est assuré par un mélange d'huiles et de résine; dans d'autres zones, comme dans le rose du ciel, les experts ont trouvé des traces d'oeuf et donc le recours à la technique traditionnelle dite de tempera. Des traces de dessin ont été attestées sur la peinture, notamment sur le visage et la gorge du crieur. Au final, l'examen approfondi du tableau évoque des «formes composées de lignes», réalisées à partir d'un nombre restreint de pigments: ultramarine, bleu de Prusse, vert émeraude, jaune cadmium, rouge minium, vermillon, rouge carmin, blanc de zinc