La 50e cérémonie des César du cinéma, organisée par l'Académie des arts et techniques du cinéma, s'est déroulée à Paris, à l'Olympia, le 28 février 2025, pour récompenser les films sortis en France en 2024.

Le choix du meilleur film étranger était difficile; auraient pu aussi être au moins nommés, selon l'ordre décroissant de mes 30 films préférés sortis en 2024 : Septembre sans attendre (Jonas Trueba), May December (Todd Haynes), Walk up (Hong Sang-soo), Jeunesse (Le printemps) (Wang Bing), Le mal n'existe pas (Ryusuke Hamaguchi), All we imagine as light (Payal Kapadia), Eureka (Lisandro Alonso), In water (Hong Sang-soo), Grand tour (Miguel Gomes), Noël à Miller's point (Tyler Taormina), Universal theory (Timm Kröger), L'ombre du feu (Shinya Tsukamoto), Le déserteur (Dani Rosenberg), Chroniques chinoises (Lou Ye), Megalopolis (Francis Ford Coppola), Maxxxine (Ti West), Riddle of fire (Weston Razooli), Trap (M. Night Shyamalan).

Pour la France, les nommés sont trop peu nombreux. Ont ainsi été privés de toute chance de récompenses : Une famille (Christine Angot), Le deuxième acte (Quentin Dupieux), L'homme d'argile (Anaïs Tellenne), Marcello mio (Christophe Honoré), Daaaaaali ! (Quentin Dupieux), Averroès & Rosa Parks (Nicolas Philibert), La machine à écrire et autres sources de tracas  (Nicolas Philibert).

Difficile pour moi de comprendre la pluie de récompenses pour Emilia Pérez qui ne tient aucune de ses promesses initiales : une rédemption après changement de genre ou la révolution sociale promise au début par l'avocate. Après une scène finale d'action bâclée, le final religieux s'inscrit dans la lignée réactionnaire du propos.

 

Meilleur film : Emilia Pérez de Jacques Audiard

Meilleure réalisation: Jacques Audiard pour Emilia Pérez

Meilleure actrice : Hafsia Herzi dans Borgo

Meilleure acteur : Karim Leklou dans Le roman de Jim


Meilleure actrice dans un second rôle : Nina Meurisse dans L'histoire de Souleymane


Meilleur acteur dans un second rôle : Alain Chabat dans L'amour ouf

Meilleure révélation féminine : Maïwène Barthelemy dans Vingt Dieux

Meilleure révélation masculine : Abou Sangaré dans L'histoire de Souleymane

Meilleur film étranger : La zone d'intérêt de Jonathan Glazer


Meilleur premier film : Vingt Dieux de Louise Courvoisier

Meilleur film d’animation : Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau de Gints Zilbalodis

Meilleur film documentaire : La ferme des Bertrand de Gilles Perret

Meilleur scénario original : Boris Lojkine et Delphine Agut pour L'histoire de Souleymane

Meilleure adaptation : Jacques Audiard pour Emilia Pérez

Meilleure musique originale : Camille et Clément Ducol pour Emilia Pérez

Meilleur son : Erwan Kerzanet, Aymeric Devoldère, Cyril Holtz et Niels Barletta pour Emilia Pérez

Meilleure photo : Paul Guilhaume pour Emilia Pérez

Meilleur montage : Xavier Sirven pour L'histoire de Souleymane

Meilleurs costumes : Thierry Delettre pour Le comte de Monte-Cristo

Meilleurs décors : Stéphane Taillasson pour Le comte de Monte-Cristo

Meilleurs effets visuels :Cédric Fayolle pour Emilia Pérez

Meilleur court-métrage d’animation : Beurk ! de Loïc Espuche

Meilleur court-métrage documentaire :Les Fiancées du sud d'Elena López Riera

Meilleur court-métrage de fiction :L'Homme qui ne se taisait pas de Nebojša Slijepčević

César des lycéens

Récompenses multiples :

Grands perdants :

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