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1968
 
La Chinoise, Jean-Luc Godard,1967
Oser lutter, oser vaincre, Jean-Pierre Thorn,1968

En suivant Patrick Leboutte, responsable éditorial du DVD de 15 films sur Mai 68, on distinguera :

Principaux films
       
68, mon père et les clous Samuel Bigiaoui France 2019
La belle saison Catherine Corsini France 2015
Après mai Olivier Assayas France 2012
Nés en 68 Olivier Ducastel France 2008
Les amants réguliers Philippe Garrel France 2004
Innocents Bernardo Bertolluci France 2003
Reprise Herve Le Roux France 1996
Milou en mai Louis Malle France 1990
Mourir à trente ans Romain Goupil France 1982
Le dos au mur Jean-Pierre Thorn France 1980
Le fond de l'air est rouge Chris Marker France 1977
L’une chante, l’autre pas Agnès Varda France 1976
L'horloger de saint Paul Bertrand Tavernier France 1974
Avec le sang des autres Bruno Muel France 1974
L'an 01 Jacques Doillon France 1973
Coup pour coup Marin Karmitz France 1972
Classe de lutte Groupe Medvekine France 1969
La reprise du travail aux usines Wonder Jacques Willemont France 1968
Oser lutter, oser vaincre Jean-Pierre Thorn France 1968
Grands soirs et petits matins William Klein France 1968
Actua 1 Philippe Garrel France 1968
Nantes Sud Aviation Michel Andrieu France 1968
Cléon Alain Laguarda France 1968
La glu Edouard Hayem France 1968
Berlin 68-Rudi Dutschke Michel Andrieu France 1968
La Chinoise Jean-Luc Godard France 1967
A bientôt, j'espère Chris Marker France 1967
Le premier mai à Saint-Nazaire Marcel Trillat France 1967


Dans l’ouvrage Zanzibar ou les dandys de mai 68 de Sally Shafto, Jackie Raynal (réalisatrice et monteuse appartenant au groupe Zanzibar) explique : « En mai 68, nous avons considéré qu’il fallait nous organiser, non pas sur le modèle des partis politiques, mais précisément en tant que cinéastes, poètes, marginaux. Par exemple, avec Godard et Garrel, nous avons utilisé la Lancia grand sport décapotable d’Alain Jouffroy pour suivre les manifestations avec une caméra 35mm et, comme c’était une voiture de luxe, les C.R.S. qui attendait les manifestants nous laissaient passer. Le soir je montais à chaud les Ciné-tracts ainsi tournés. Malheureusement, les originaux ont été perdus lors d’une tournée en Italie. Sylvina et moi nous nous sommes déguisées en infirmières de la Croix-Rouge, nous avons peint une croix sur une voiture pour que les flics nous laissent passer et nous allions récupérer les blessés derrière leurs lignes. Mais les flics ont fini par s’apercevoir du subterfuge, ils nous ont arrêtées et c’est ainsi que j’ai passé la nuit à l’École Militaire, dans un centre de tri, dans une pièce pleine de femmes, et les flics venaient pisser sur nous. Barbet Schroeder et Jacques Baratier sont venus me chercher et, en sortant, j’ai vu qu’on tabassait des hommes dans la cour : un véritable État policier ! J’ai raconté ce que j’avais vu lors des premiers États Généraux du cinéma, à Maubert Mutualité. Un article est paru dès le lendemain dans France Soir, avec une grande photo de moi. Éric Rohmer m’a appelé à 7 heures 30 du matin pour me prévenir, « Partez vite, ils vont vous arrêter ». Il avait raison : je suis partie, et la concierge m’a dit plus tard que la police était venue. C’est aussi ce qui m’a motivée pour quitter la France. »

 

Chonologie des évènements

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