Paris 1870. Alors que la guerre se poursuit et fait des ravages, la capitale vit dans l'illusion de la victoire, et on s'y amuse dans une folle gaîté.
"La Nouvelle Babylone", grand magasin de nouveautés, est en pleine expansion. Les affaires marchent bien pour le propriétaire qui courtise Louise, l'une de ses vendeuses. Il lui offre une entrée pour un "dancing" chic, elle s'y rend tout heureuse et fait la connaissance de Jean, un jeune soldat, frais et naïf. Ils discutent passionnément et font des projets d'avenir au milieu des couples tourbillonnants.
Soudain, la nouvelle éclate : l'armée française est battue, c'est l'invasion. L'armée allemande se rapproche d'un Paris misérable et affamé : le gouvernement capitule. Un groupe d'hommes et de femmes refusent cette capitulation, c'est la naissance de la Commune que Louise va suivre avec enthousiasme.
Le gouvernement réagit et envoie contre les communards l'armée régulière, les Versaillais dont Jean fait partie par ignorance politique. Louise, le coeur brisé, lutte sur les barricades.
Le quarante-neuvième jour, la Commune succombe, la rébellion est matée de façon atroce. Le jour du massacre des communards, Jean, le soldat, escorte Louise jusqu'au lieu de la fusillade et creuse la tombe de sa bien-aimée. La boue et le sang se mélangent sous la pluie. Tracée par la main d'un mourant, on peut lire sur un mur : "Vive la Commune".