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Conducteur de locomotive, Andrea rentre chez lui pour fêter Noël.
En route, il s'attarde au café alors que Sandrino, son plus jeune fils
venu le chercher à la gare, rentre seul à la maison où
sa soeur Giulia, enceinte de Renato, qu'elle a épousé malgré
elle, est sur le point d'accoucher. Le bébé meurt à la
naissance. Bouleversé par le suicide d'un désespéré
se jetant sous les rails du train qu'il conduit, Andrea ne voit pas le disque
rouge indiquant l'arrêt immédiat. De peu, il évite la
catastrophe. Un médecin lui recommande de cesser de boire.
Muté au transport des marchandises pour conduire une vieille locomotive à vapeur, il voit son salaire diminuer et demande au syndicat de le soutenir. Marcello, son fils aîné, est au chômage et vit d'affaires louches. Mais Andrea l'ignore.
Un jour, le petit Sandrino brise les vitres d'une voiture où il a surpris Giulia en compagnie d'un ancien amant. Convoqué au commissariat, Andrea apprend la vérité. Dans un moment de colère, il chasse Giulia et repousse sa femme. Marcello prend leur défense et en vient aux mains avec son père qui, aussitôt, quitte la maison.
Soumis à des horaires de travail infernaux, les cheminots se mettent en grève. Andrea refuse d'y prendre part, sombre dans le désespoir et passe son temps à se saouler. Ses collègues le traitent de "jaune". Sandrino le cherche de café en café et l'aide à retrouver ses amis qui l'accueillent à bras ouverts. Fou de joie, Andrea chante avec eux mais est soudain victime d'un malaise. Trois mois plus tard, presque rétabli, il se réconcilie avec Marcello. Ses amis fêtent Noël avec lui. Giulia promet, elle aussi, de venir. Andrea, qui a retrouvé l'estime des siens, meurt heureux en jouant un air de guitare.
C'est désormais Marcello qui accompagne Sandrino à l'école.
Le
thème d'un cheminot profondément humain mais dont le sens moral
est mis à mal par les compromissions que ses enfants doivent accepter
avec la vie aurait pu faire l'objet d'un traitement néoréaliste
plus puissant. Les passages ou Andréa se croit condamné à
une solitude terrible sont contrebalancés par le regard toujours aimant
de son fils, Sandrino avec lequel s'identifie le spectateur.
C'est finalement la volonté réconciliatrice de Germi qui aboutit à un drame psychologique émouvant mais un peu convenu.
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Editeur : Carlotta-Films, Février 2010. Nouveau master restauré, version originale, sous-titres français. |
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