Mains criminelles

Diseur de bonne aventure, Jaime Karin gagne sa vie en promettant l'amour à ses clientes sur la foi de sa boule de cristal. Quand Carla, sa complice dans un salon de beauté, lui révèle qu'une richissime veuve, Ada Cisneros de Romano, n'a pas hésité à assassiner son mari pour s’approprier sa fortune, Karin imagine de faire chanter la meurtrière.

En l'intimidant ainsi que son complice Léon, le neveu de son mari, il parvient à lui extorquer une première grosse somme. Cela ne plaît pas à Carla qui tente de l'arrêter dans un jeu dangereux. Karin tombe dans le piège de Carla qui le flatte et lui fait croire qu'elle a besoin de lui pour supprimer son complice. Elle les envoie tous les deux s'entretuer dans une maison abandonnée. Karin en sort vivant mais désormais à la merci du chantage de Ada.

Pour obtenir l'héritage de son mari, les avocats exigent la signature du neveu. Ada oblige Karin a déterrer le corps de Léon pour le jeter dans un terrain abandonné.

Ada parvient à détourner les soupçons mais Karin est appelé à identifier un corps, croyant qu'il s'agit de celui de Léon, il avoue tout. En fait c'est le corps de Carla qu'il finit par reconnaitre. La jeune femme s'est suicidée le sachant perdu avec Ada.

Après un prologue sur les dangers de la science quand elle invente la bombe atomique, l'astrologie défendue par Karin apparaît bon enfant. Comme dans La déesse agenouillée, le héros masculin est pris entre la sage et aimante femme blonde et la sensuelle et vénéneuse femme brune mais sur un mode un peu convenu.