La question des immigrés, esquissée dès les films de mai 68, va prendre une place grandissante dans le cinéma militant qui suivit, encore amplifiée par la circulaire du 23 février 1972, dite Marcellin-Fontanet, interdisant "la régularisation de tout étranger entré sur le territoire sans autorisation de travail et sans attestation de logement".
En 1973, dans l’église de Ménilmontant, 56 travailleurs tunisiens entament une grève de la faim, première de ce type en France. Cinélutte filme leur combat.
Monté par Jean-Denis Bonin. Grève d'immigrés des ouvriers de Margoline sans papiers 80 salariés chauffeurs, filmer en trois jours, matériel et pellicule étant prêts. Deux parties plus profond, plus juste et plus fort. Document monté en plusieurs éléments. Réappropraition du corps séparé par la visite médicale ça ne raccorde pas devenir mécanique au service du pouvoir. Danse et grève de la faim mettre en panne mettre en mouvement. 68-75 plus d'énergie pour montrer le film reste dans les cartons des Film d'ici jusqu'en 2005 où un jeune réalisateur l'exhume pour un projet de film. Le film est ensuite montré à Lussas par Comolli.