|
|
Editeur : Wild Side Video, 2006. 3h05 minutes | Nouveau master restauré - 2.35, 16/9e comp. 4/3 - Noir & Blanc Langues : Japonais Mono | Sous-titres : Français Bonus :
|
|
Après trois films sur les samouraïs et deux "thrillers", Kurosawa se replonge dans le monde des bas-fonds, qu'il avait déjà abordé dans Les bas-fonds et sur lequel il reviendra dans son film suivant Dodeskaden (1970). Deux thèmes s'entrelacent au cours du film : la lutte contre la misère physique et morale (présentées comme indissociables) et le parcours initiatique de Yasumoto le jeune médeci. Akira Kurosawa romp la linéarité de ce parcours initiatique, de l'opposition forcenée à l'admiration sans bornes, par des récits et des histoires poignantes concernant des personnages annexes : la magnifique histoire de Sahachi, qui convoque tous ses amis sur son lit de mort pour leur conter sa douloureuse vie amoureuse, l'amitié entre la jeune enfant sauvage Otoyo et un jeune voleur de huit ans, Chobo. Barberousse est un personange complexe à la fois samouraï justicier (prêt à combattre - avec succès - une dizaine de voyous), un homme prêt à tout pour financer sa clinique (corruption, chantage...) qu'un homme avec une étonnante capacité d'écoute et de compassion.
C'est donc sur ce film que prend fin une collaboration de 17 ans entre les deux hommes les plus antinomiques et les plus complémentaires du cinéma japonais: l'exhubérant mais désespérement bon Toshiro Mifune et le réservé mais tyrannique Akira Kurosawa. Plus jamais les deux hommes ne retravailleront ensemble... |
présente
|
||
Barberousse
de Akira Kurosawa
|