Robert Wiene |
||
(1873–1938) | ||
41 films | ||
3 | ||
Formé au théâtre, il réalise avec Le cabinet du docteur Caligari (1920) le film-manifeste du cinéma expressionniste allemand. Par la suite, il met en scène d'autres films empreints de la même étrangeté, comme Raskolnikov (1923) ou Les Mains d'Orlac (1924).
À l'avènement du Troisième Reich, Robert Wienne quitte l'Allemagne pour la Hongrie, puis la Grande Bretagne et enfin la France. Atteint d'un cancer, il ne peut terminer son dernier film, Ultimatum : c'est un autre réalisateur exilé, Robert Siodmak, qui l'achèvera.
Filmographie :
Courts-métrages:
1913 : Die Waffen der Jugend
1915 : Er rechts, sie links
1916 : Die Räuberbraut, Der wandernde Blumentopf
1917 : Der Liebesbrief der Königin, Der standhafte Benjamin,Veilchen Nr. 4.
1919 : Ein gefährliches Spiel
Longs-métrages :
1914 |
Arme Eva |
1915 | Die Konservenbraut |
1932 | Der springende Hirsch oder Die Diebe von Günstersburg |
1916 | Der Mann im Spiegel |
1916 | Das Leben ein Traum |
1916 | Der Sekretär der Königin |
1916 | Das wandernde Licht |
1916 | Lehmanns Brautfahrt |
1916 | Frau Eva |
1917 | Furcht |
1918 |
Gräfin Küchenfee |
1919 | Der verführte Heilige |
1919 | Der Umweg zur Ehe |
1920 | Le cabinet du docteur Caligari |
Avec : Werner Krauss (Dr Caligari), Conrad Veidt (Cesare), Lil Dagover (Jane Olsen), Friedrich Feher (Francis, le narrateur), Hans Heinrich von Twardowski (Alan) (1703 mètres). Deux hommes sont assis sur le banc d'un parc, à la tombée du jour. Le plus jeune, Francis, raconte à l'autre son histoire. Cela a commencé dans l'ambiance bigarrée de la foire d'Holstenwall. Parmi les attractions, un docteur aux allures inquiétantes, Caligari, exhibant dans sa roulotte un somnambule diseur de bonne aventure, Cesare. Leur venue coïncide avec des morts mystérieuses. Alan, un ami de Franz, est l'une des premières victimes, puis c'est au tour de Jane, une jeune femme dont Franz est épris. Elle est enlevée en pleine nuit et sauvée par miracle. |
|
1920 | Die drei Tänze der Mary Wilford |
1920 | Genuine |
1920 | Die Nacht der Königin Isabeau |
1921 | Die Rache einer Frau |
1921 | Das Spiel mit dem Feuer |
1922 | Die höllische Macht |
1923 |
Raskolnikoff |
1923 | Der Puppenmacher von Kiang-Ning |
1923 | I.N.R.I. |
1924 | Les mains d'Orlac |
(Orlacs Hände). du roman éponyme de Maurice Renard. Avec : Conrad Veidt (Orlac), Alexandra Sorina (Yvonne Orlac), Fritz Kortner (Nera), Carmen Cartellieri (Regine), Fritz Strassny (Orlac père), Paul Askonas (le serviteur), Hans Homma (Dr. Serral). 1h32. La trame demeure inchangée : Le grand pianiste Stéphen Orlac est victime d'un accident de chemin de fer, qui le blesse gravement à la tête et le prive de ses mains. Le docteur Cerral lui greffe celles d'un assassin fraîchement guillotiné. Dès lors, Orlac se demande s'il n’a pas hérité de penchants criminels que veulent perpétuer ses nouvelles mains. Il souffre de plus en plus d'hallucinations, et s'enfonce dans la dépression. Les mystères se multiplient autour d'Orlac, et ses angoisses le poussent à douter de son corps, de ses mains. Et sorti de l’ombre d’Eusebio Nera, l’homme aux gants, ancien adjoint du docteur est la mal démasqué, et la bonne d’Orlac, maîtresse de Nera, en le dénonçant résoudra le crime et tout mystère se dissipe, certes logiquement, mais trop brusquement, pour ne laisser place qu’à une histoire de maître chanteur. Dommage que l’assassin Vasseur ne soit pas un véritable fantôme inquiétant, mais juste un innocent guillotiné. Cela permet de « rendre les mains pures » et autorise Paul Orlac certainement à rejouer, débarrassé de la culpabilité et de l’angoisse d’être le prolongement d’un assassin. le père reclus dans sa haine, la femme rédemptrice par son amour, la bonne asservie au mal, le docteur imbu de sa science, la figure persécutrice du mal Ainsi la catastrophe ferroviaire de Montgeron du train ramenant de Marseille vers Paris la grande star du piano, Paul Orlac, est prétexte à un merveilleux ballet de torches et de flambeaux et de créatures affolées comme fantômes hagards. La dernière nuit à l’hôpital avec l’apparition d’un « fantôme » persécuteur, avec une main immense et une lettre lui révélant la greffe de « mains de meurtriers », est hallucinante. |
|
1925 | Pension Groonen |
1925 | Le chevalier à la rose |
1926 | La duchesse de les folies |
1927 | Die Geliebte |
1927 | Der Gardeoffizier |
1927 | Die berühmte Frau |
1928 |
Die große Abenteuerin |
1928 | Die Frau auf der Folter |
1928 | Leontines Ehemänner |
1928 | Unfug der Liebe |
1930 | Der Andere |
1931 | Der Liebesexpreß |
1931 | Panik in Chicago |
1933 | Polizeiakte 909 |
1933 | Le procureur Hallers |
1934 | Une nuit à Venise |
1938 | Ultimatum |
|
|