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Le journal d'Anne Frank

1959

Thème : La Shoah

(The Diary of Anne Frank). Avec : Millie Perkins (Anne Frank), Joseph Schildkraut (Otto Frank), Shelley Winters (Petronella Van Daan), Richard Beymer (Peter Van Daan), Gusti Huber (Edith Frank),Lou Jacobi (Hans Van Daan), Diane Baker (Margot Frank), Douglas Spencer (Kraler), Dodie Heath (Miep). 3h00.

Amsterdam. Afin d'échapper à la Gestapo, un groupe de juifs hollandais trouve refuge dans le grenier de Mr Kraler. Sa secrétaire, Miep, les ravitaille chaque jour. Le 9 juillet 1942, Anne Frank, alors âgée de 13 ans, pénètre pour la première fois dans cette cachette où vit déjà une famille. Afin de l'aider à supporter cette terrible épreuve, son père lui offre un gros cahier qui va devenir son journal intime. Elle décrit ceux qui l'entourent, son père, sa mère, sa soeur Margot, les Van Daan, qui ne cessent de se disputer et surtout leur fils Peter. Le jour, ils n'ont pas le droit de bouger afin de ne pas éveiller les soupçons. Ils ne vivent que le soir. Grâce à un petit poste, don de Mr Kraler, ils peuvent suivre l'évolution de la guerre. Anne nous fait part de ses craintes, de ses espoirs... Les mois passent Anne est devenue une jeune fille. Elle se rapproche de Peter. L'amour naît entre eux. L'annonce du débarquement allié les transporte de joie. Hélas, peu après, tous seront arrêtés par la Gestapo, sur dénonciation et conduits dans un camp de concentration. Seul Otto Frank survivra. Il reviendra dans ce grenier où il trouvera, jeté dans un coin, le journal de sa petite fille Anne.

Le livre s'est alors déjà vendu à des millions d'exemplaires dans le monde et le film est adapté d'une pièce à succès de Broodway.

Anne Franck n'est pas décrite comme juive. Elle est la victime universelle des nazis. Le film raconte surtout la vie d'une jeune fille qui devient adulte plus qu'il ne s'interroge sur les conditions de sa mort.

Le public ne semble pas encore près à voir ce qui arrive à Anne Franck après son arrestation. Stevens prévient qu'il ne veut pas s'aventurer dans des zones trop pénibles. Il ne montre qu'allusivement un camp de concentration dans la séquence du rêve.

Le final off "Je continue à penser malgré tout que les hommes sont foncièrement bons", typiquement américain ne peut être une conclusion acceptable.

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