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Les aventures de Tintin : Le secret de La Licorne

2011

(The adventures of Tintin : Secret of the Unicorn). Avec les voix de : Jamie Bell (Tintin), Andy Serkis (Capitaine Haddock), Daniel Craig (Rackham le Rouge), Simon Pegg (Inspecteur Thompson). 1h47.

Parce qu'il achète la maquette d'un bateau appelé la Licorne, Tintin, un jeune reporter, se retrouve entraîné dans une fantastique aventure à la recherche d'un fabuleux secret. En enquêtant sur une énigme vieille de plusieurs siècles, il contrarie les plans d'Ivan Ivanovitch Sakharine, un homme diabolique convaincu que Tintin a volé un trésor en rapport avec un pirate nommé Rackham le Rouge. Avec l'aide de Milou, son fidèle petit chien blanc, du capitaine Haddock, un vieux loup de mer au mauvais caractère, et de deux policiers maladroits, Dupond et Dupont, Tintin va parcourir la moitié de la planète, et essayer de se montrer plus malin et plus rapide que ses ennemis, tous lancés dans cette course au trésor à la recherche d'une épave engloutie qui semble receler la clé d'une immense fortune... et une redoutable malédiction.

De la haute mer aux sables des déserts d'Afrique, Tintin et ses amis vont affronter mille obstacles, risquer leur vie, et prouver que quand on est prêt à prendre tous les risques, rien ne peut vous arrêter...

La 3D magnifie les scènes à grand spectacle : l'abordage de La Licorne par Rackham le Rouge, fantasmagorie surgie en plein désert, ou la poursuite des trois parchemins dont s'est saisi le faucon de Sakharine ou bien encore la bataille de grues entre Haddock et Sakharine.

L'accumulation de péripéties contenues dans la bande dessinée donne toutefois au film un aspect hétérogène qui alterne séquences de film noir et séquences de film d'aventures sans se décider pour une tonalité particulière. Le film semble ainsi comme suspendu entre le passé du jeune héros, que l'on aimerait mieux connaitre, et jeu de piste, au final un peu frustrant.

A force d'accumuler des séquences où le seul enjeu est d'avancer vers la résolution d'une énigme dont la clé est sans cesse repousée, le film de Spielberg relève davantage de la série télévisée plaisante que du travail sur l'émotion que son meilleur cinéma avait su mettre en scène.

Jean-Luc Lacuve le 23/12/2011.

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