Le corps d'un partisan assassiné s'éloigne au fil de l'eau. C'est un extrait de Païsa de Roberto Rossellini. Martin Scorsese, devant un vieux poste de télévision, explique que c'est ainsi qu'il a découvert le cinéma italien. Il se souvient de sa famille, évoque son père. Extraits de Rome ville ouverte : l'arrestation de Francesco, la mort du prêtre, fusillé.
Scorsese parle de ses grands-parents qui n'ont
jamais réussit à s'intégrer à la société
américaine. Il est en plein air au-dessus d'Elizabeth street. Il parle
des villes où habitent ses grands-parents. Extrait d'un film où
l'on voit sa famille, la rue où vivaient ses grands-parents, son père
jouer de la mandoline.
Extrait de 1860 d'Alessandro Blasetti. Extrait de Païsa. Scorsese évoque
ce qu'il voyait enfant, des westerns avec Roy Rogers (Bells of Coronado, Twilight
in the Sierras) et Païsa
Dans son Voyage à travers le cinéma américain, Scorsese avait expliqué la puissance du cinéma américain par trois grandes qualités : raconter des histoires, maîtriser ses moyens d'expressions et raconter des histoires à la première personne.
Ici il ne semble pas prendre en compte ni la spécificité du cinéma italien ni la modernité des cinéastes, quatre principalement, qu'il défend : Roberto Rossellini, Luchino Visconti, Vittorio de Sica et Federico Fellini.
De plus, excluant les dernières uvres de ces metteurs en scène, il embaume des uvres déjà au panthéon du cinéma plus qu'il ne les explique.