La guerre d'Algérie est le sujet d'un débat télévisé. Au cours de celui-ci, le professeur de sociologie Paulet, ancien résistant, dénonce les méthodes du capitaine Caron tué au combat en 1957.
Sa veuve, Patricia, scandalisée par l'accusation d'un mari qu'elle n'a que peu connu, décide d'intenter un procès à Paulet. Son oncle, bâtonnier, refuse tout d'abord de plaider pour elle, puis accepte. Paulet est défendu par Maître Gillard. Les dix-neuf jours de commandement du capitaine Caron, sont passés au crible. Les anciens subordonnés de Caron se succèdent à la barre. On apprend que le capitaine n'est arrivé à la tête du bataillon que le lendemain de l'exécution d'un traître algérien, afin de rétablir l'ordre. Dix-huit jours donc et non dix-neuf! Caron n'est donc pas responsable.
A la suite d'une première offensive, trois fellaghas furent faits prisonniers. L'un d'eux fut exécuté. Mais ce ne fut que l'effet d'un quiproquo sur l'ordre: descendez-le. A nouveau, le doute plane sur le cas Caron. Paulet dénonce ensuite la disparition d'un villageois proche des fellaghas. Mais, là encore la culpabilité de Caron n'est pas prouvée. Le professeur sera condamné pour diffamation. Patricia aura sauvé "l'honneur du capitaine".
Avec : Jacques Perrin (Capitaine Caron), Nicole Garcia (Patricia Caron), Charles Denner (Avocat Gillard), Georges Wilson (Batonnier), Claude Jade (Avocate Valouin). 1h57.