Rouch s'adresse à deux enfants dans la nuit pour leur raconter l'histoire de leurs pères et de leurs grands-pères : l'histoire de la chasse du lion à l'arc.
Cette histoire commence sur la rive Gourma du Niger en remontant vers le nord dans la brousse qui est plus loin que loin, "le pays de nulle part". Après, Benkilaré, Téké et Yatakala, il n'y a plus de village, seulement des bergers nomades peuls. Les Peuls estiment que le lion est nécessaire au troupeau, et ils savent identifier chaque lion à ses traces. Mais quand un lion exagère, quand il a mangé trop de bufs, il faut le supprimer, parce que c'est un lion tueur. Les chasseurs Songhaï sont une caste héréditaire, eux seuls ont le droit de tuer le lion. Les bergers ne peuvent que lui lancer des pierres pour le faire fuir.
Les chasseurs préparent le matériel pour traquer le lion, " L'Américain " et ses deux femelles. Ce sont d'abord des pièges à mâchoires qui sont disposé dans la brousse pour immobiliser l'une des pates du lion. Tahirou, le chef des chasseurs, enduit de poison boto les flèches. Si la flèche lancée de loin dans l'animal alors il meurt. C'est d'abord un petit lion qui est tué. Tahirou demande au petit lion de pardonner aux chasseurs et de mourir le plus vite possible.
Les Peuls informent les chasseurs qu'un lion a sa patte pris dans un piège. Wangari le touche d'une flèche. Le poison Boto fait vomir l'animal et il meurt. C'était l'une des lionnes de l'Américain. Tahirou procède aux rites magiques pour libérer l'âme de la lionne.
Les bergers appellent pour un second lion. Mais cette fois les bergers se sont approchés trop près et le la lionne charge avec son piège. Rouch s'arrête de tourner mais le magnétophone continue d'enregistrer. Le blessé est Diogona, le berger dont la vache avait été attaquée quelques jours plus tôt. Damouré soigne le berger blessé derrière une couverture. Diogona est honteux d'avoir été la victime du lion. Il doit apaiser la colère de la brousse. La chasse s'arrête car il y a eut accident d'homme. C'est le retour triomphal au village de Yatakala
Tourné à la frontière du Niger et du Mali, au, au pays du désert et de la brousse, où vivent les Gaos, chasseurs de lion à l'arc. Sept missions ethnographiques du CNRS et de l'IFAN. Le film, commencé en 1958, est terminé en 1965. Lion D'Or Mostra de Venise 1965.