Pour la première fois, l'un des plus grands musées du monde dévoile ses coulisses à une équipe de cinéma : on accroche des tableaux, on réorganise des salles, les uvres se déplacent... Peu à peu, des personnages apparaissent, se multiplient, se croisent pour tisser les fils d'un récit. Des kilomètres de galeries souterraines, des réserves enfermant des milliers de tableaux, de sculptures et d'objets, des lieux interdits au public...
Faut-il tout mettre au risque que le visiteur fatigué dise qu'il y en a trop ou faire une sélection. Il a mis tous les poussin. Le Louvre c'est une grande œuvre que l'on consulte plusieurs fois, on y revient. Il vaut mieux que le menu, la carte, soit abondante et que l'on choisisse avec plusieurs visites. Si l'on fait un Louvre pour touristes alors la Vénus de Milo, la Joconde, Le Diamant, dit "Le Régent" suffisent. Tout le monde serait très content : les gens seraient ravis. Il y aurait moins d'effort intellectuel à faire, ils marcheraient moins. Mais il faut que l'on montre les collections
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Fin 1987, alors que les travaux du grand Louvre ont permis la nouvelle entrée par la Pyramide de verre et que l'accrochage des collections est repensé, Nicolas Philibert est appelé par le Service audiovisuel du Louvre pour une journée de tournage : les énormes cylindre des toiles de Charles le Brun, dans les réserves depuis la guerre, vont être déroulés pour êtres fixés sur des cadres en bois et accrochés.
Cette sortie des réserves promet d'être spectaculaire et Philibert décide de ne pas filmer le trajet des grands cylindre sen vidéo mais en super16. Les toiles se sont abimées et il faut les restaurer en partie. Philibert revient pendant une semaine sans demander d'autorisation de tournage puis une deuxième et troisième semaine sans que l'on s'inquiète de sa présence. Il trouve alors des producteurs et obtient l'accord du directeur du Louvre qu'il n'aurait sans doute pas obtenu s'il avait demandé plus tôt une autorisation de filmer les coulisses du musée. Le tournage durera cinq mois.
Philibert est un curieux, pas quelqu'un qui sait et cherche à inculquer un savoir. Il est attentif au côté mystérieux du musée parfois proche de Belphégor et aux choses drôles aussi. Ce n'est pas un film sur l'art, de l'ordre de la contemplation ou de la pédagogie. Les oeuvres ne sont pas filmées pour elles-mêmes mais comme objets ayant une taille et un poids qu'il faut transporter ou surveiller. Plaisir de la prise unique : une chose se passe en lien avec le travail du musée et il faut la saisir au moment où elle se passe, hors de question de recommencer.
Les détonations du couple des acousticiens sont un événement fortuit qui s'est déroulé lors du tournage. En revanche il y a mise en scène pour l'archéologue qui transporte un coquetier sur un parcours de deux kilomètres depuis son bureau jusqu'à la réserve. Le but est que ce parcourt apparaisse comme inversement proportionnelle à la taille de l'objet. Philibert a aussi demandé à l'archéologue de porter des talons pour renvoyer l'écho des sols différents, carrelage, ciment bois,
Il ya un jeu avec les gens, gardiens et conservateurs.