Prologue. Un carton : "Cher spectateur, ce film n'est pas un récit biographique de Sayat Nova, grand poète arménien du 18e siècle. Nous n'avons cherché qu'à évoquer par des moyens cinématographiques les images de cette poèsie dont le poète russe Brussov écrivait : "la poèsie lyrique moyenageuse arménienne est l'une des plsu remarquable victoires de l'esprit humain que l'histoire de l'humanité ait jamais connue"
"Je suis celui dont la vie et l'âme sont faites de tourments" dit off une voix sur des images du livre du poète alternat qvec des grenades perdnat leue jus, un poignads, des busisosns dépines, des posisosns hors de l'eau.
Chapitre premier : l'enfance du poète. Sayat Nova grandit dans l'amour des livres qu'il faut faire sécher quand la pluie d'orage les a abimer et dans la contemplation des tapis colorés, teints par son père et fabriqués par sa mère. " Il y a trois objets sacrés : aimer la plume, aimer l'écriture, aimer le livre " dira plus tard Sayat Nova (Cart Hoba). Sayat découver aussi els corps masculins et féminins dans les hamams.
Chapitre deuxième : la jeunesse du poète. L'enfant s'est effacé derrière l'adolescent qui cherche l'amour : "Le carmin de tes joues fait pâlir les roses. Tu es l'image du paradis. J'appelle à toi comme à un shah mais tu gardes le silence."
De l'enfance aux derniers instants du poète arménien Sayat Nova. La vie, l'amour, les angoisses spirituelles, la mort de cet artiste du XVIIIe siècle, évoquées au cours de douze chapitres, une série de tableaux vivants représentants les moments clés de la vie du poète.
Censuré à sa sortie par le régime soviétique pour son anticonformisme, Serge Daney avait déclaré : "Il fait partie de ces films (il y en a de moins en moins) qui ne ressemblent à rien. Paradjanov est de ceux (ils se font très rares) qui font comme si personne avant eux navait filmé. Heureux effet de "première fois" auquel on reconnaît le grand cinéma."