Une colonne de l'armée américaine escortant un important convoi de fonds est attaquée par des Cheyennes. La bataille vire au massacre : les militaires sont impitoyablement exterminés. Seuls survivent un jeune soldat fraîchement incorporé, Honus Gent, et Cresta Maribel Lee, enlevée depuis deux ans par les Cheyennes, relâchée par le chef de la tribu qui l'avait prise pour femme, dans le but de rejoindre son fiancé, un officier d'état-major.
Le couple décide de rejoindre Fort Reunion, mais pour cela il doit traverser une contrée sauvage et hostile. Honus Gent s'avère peu expérimenté et malhabile, tandis que la jeune femme lui enseigne le savoir qu'elle tient des Indiens et lui explique sans succès que l'attaque du convoi militaire relevait d'un acte de défense contre les attaques systématiques dont les Cheyennes sont victimes depuis au moins deux ans, son arrivée dans la tribu ; de surcroît les Indiens avaient besoin de l'or convoyé pour acheter des armes. Au terme de leurs péripéties, Honus Gent découvre le bien-fondé des propos de Cresta : le massacre indicible du village indien où avait vécu Cresta avec son mari cheyenne par l'armée américaine.
Le film renvoie à l'histoire du massacre de Sand Creek, un paisible village Cheyenne du Colorado, le 29 novembre 1864, par une unité de volontaires de la Cavalerie du Colorado, comprenant 900 hommes. Les indiens levèrent un drapeau blanc et un drapeau américain. La cavalerie attaqua néanmoins, massacrant sept cents indiens - dont plus de 350 femmes et enfants. Plus de cent scalps indiens furent pris, des corps furent démembrés et il y eu de nombreux viols.