Mark, cinéaste, envoie depuis Berlin une lettre filmée à Sandra, peintre qui vit à Paris. Dans ce film, Mark évoque sa rencontre avec Sandra. Derrière l'objectif d'une caméra, il montre son voyage à Berlin ; il raconte leur voyage à Rome, tous deux à la recherche de leurs origines juives. Sandra est de plus en plus gênée par le filmage obsédant de Mark : elle aimerait vivre leur histoire d'amour, leur exil, sans le regard de la caméra...
Toi, moi, Rome et Berlin. La rencontre depuis notre premier regard jusqu'à la neige qui tombe. Le voyage à Berlin, le réveillon à Rome et la fin. Une histoire d'amour et de ville avec ce qu'il faut de musique, d'accident, d'espoir, de tristesse et d'oubli mais je ne sais pas faire ça. Depuis que je film, c'est dans les bris, les éclats, les morceaux, les fragments que j'ai eu parfois le sentiment de retrouver mes traces, un semblant de vérité. C'est comme ça une : rue de Rome me conduit à une place de Berlin. L'image d'une fenêtre me ramène à ton visage quelques mois plus tôt à Paris et ton visage à ton visage encore. Place saint Sulpice, elle lit Les liaisons dangereuses
Puisque l'histoire a été filmée, puisqu'elle a été même reconstituée. Peut-être pourra-t-elle encore avoir lieu.
Jean-Luc Lacuve le 30/06/2008
Avec : Françoise Michaud (Sandra), Joseph Morder (Mark), Erich Gockel (Wilhelm), Valerio Villalba (Romano), Luca Mochi (L'invité). 1h32.