Maya Memsaab

Maya est une enfant unique vivant avec son père dans une immense maison depuis que sa mère est morte. Son journalintime est son seul compagnon jusqu'à ce que le Dr Das soit appelé pour soiner la jambe luxée de son père. Le médecin, un homme simple et sûr, voit rn Maya une jeune femme dynamique et distinguée et la demande en mariage. Alors que le médecin s'occupe de ses patients, Maya ne peut soulager son ennui et sa solitude, même après la naissance de leur fille.

Un jour, sa belle-mère emmène la famille à un rassemblement religieux qui est perturbé par un homme poursuivi par une bande de meurtriers qui le décapitent. Maya hurle d'horreur lorsque la tête décapitée s'envole et la frappe au visage, l'éclaboussant de sang. Elle tombe dans un évanouissement et, comme son mari le raconte aux détectives, elle ne sera plus jamais tout à fait la même. Maya développe-t-elle une double personnalité à partir de cet incident ou est-ce que cela durcit sa vision de la vie? Ses rêves, ses désirs, sa liberté d'esprit et sa liberté illimitée, la mènent dans avanetures amoureuses avec Rudra, un homme d'âge moyen, et Lalit, un jeune homme. Elle mesure comme son mari est terne et ennuyeux. Lalaji, un marchand rusé, incite Maya à faire des achats extravagants à crédit. Il encourage Maya à prendre en charge la gestion de ses affaires ménagères en fournissant les papiers pour la signature de son mari. Lorsque Lalaji vient récupérer son argent, Maya est incapable de le rembourser et ceux auxquelle elle demande de l'aide ne veulent pas ou ne peuvent pas l'aider. Sa maison est mise aux enchères. Cherchant désespérément une solution, elle boit un élixir fait uniquement pour les purs de cœur, que le pharmacien avait volé à un guérisseur ambulant. Maya s'y brûle et en meurt. La ville est déconcerté alors que deux détectives se demandent qui ou quoi a vraiment tué Maya.

Le film est réalisé et produit par Ketan Mehta, époux de Deepa Sahi. L’histoire est racontée en flashes-back comme une reconstruction de la vie de Maya (signifiant «illusion»).

Coproduction indo-européenne, le film est formellement et thématiquement ambitieux, adaptant Flaubert tout en revisitant un éventail de genres cinématographiques et télévisuels indiens qui façonnent les fantasmes de Maya.