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Ariel
Taisto
doit quitter la mine où il a toujours été employé.
Elle ferme. Le contremaître, avant de se suicider dans les toilettes,
lui donne la clé de sa grosse voiture américaine.
Taisto retire tout son argent et décide de se rendre à Helsinki. Après un long voyage dans le froid et sous la pluie, il n'arrive pas à fermer le toit ouvrant de la voiture, il se fait dérober son portefeuille par deux malfrats qui l'avait repéré commandant un sandwich.
Taisto cherche du travail sur le port comme manutentionnaire. Il fait la connaissance de Irmeli, qui cumule les travails (ouvrière dans une usine de découpe de viande, femme de ménage, auxiliaire de police) pour subvenir aux besoins de son jeune fils et le loger confortablement. Entre eux, le coup de foudre est immédiat. Taisto ne peut retrouver son emploi de manutentionnaire car ses patrons sont arrêtes par la police. Ses démarches dans les usines environnantes ne donnent rien et les annonces de l'agence pour l'emploi sont rares. Néanmoins, il emmène Irmeli et son fils, grand lecteur de bandes dessinées pour un week-end amoureux au bord de l'eau.
Alors qu'il
déjeune, Taisto voit surgir devant lui, le malfrat qui lui avait dérobé
son argent lors de son arrivée à Helsinki. Ayant réussi
à prendre le couteau de son adversaire, c'est lui qui se fait arrêter
par la police et condamné à un an de prison. Irmeli accepte
sa promesse de mariage mais voit que les provocations des gardiens risquent
de doubler sa peine de prison. Sur la suggestion de son fils, elle lui fait
parvenir un gâteau et un livre avec une lime cachée non dans
le gâteau mais dans le livre.
Taisto, qui s'est lié d'amitié avec son codétenu Mikkonen, s'évade avec lui. Pour trouver un passeport, ils ont besoin d'argent et les gangsters contactés leur proposent de faire un casse pour s'enfuir. Le coup réussit mais les gangsters veulent tout l'argent et abattent Mikkonen. Taisto les tue, et accompagné de Irmeli et son fils, embarque pour le Mexique à bord du cargo Ariel.
Deuxième
volet de la « trilogie ouvrière », entre Ombres
au paradis et La fille aux alumettes,
Ariel mêle subtilement peinture du monde du travail, romance et histoire
criminelle.
Un burlesque léger (la maison qui s'écroule, le gamin au pistolet, l'unique annonce de l'agence pour l'emploi, le toit ouvrant) n'affecte jamais les tons de drame ou de film noir qui dominent.
Le cargo Ariel est comme un rêve trop beau : "Au-delà de l'arc-en-ciel, il est un pays de rêve, je me souviens de la chanson du pays de conte de fées..."
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Editeur : Pyramide video. Juin 2008. |
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