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All the Vermeers in New York

1990

Avec : Emmanuelle Chaulet (Anna), Stephen Lack (Mark), Katie Garner (Nicole), Grace Phillips (Felicity), Laurel Lee Kiefer (Ariel Ainsworth) Gracie Mansion (La galièriste), Gordon Joseph Weiss (Gordon) Roger Ruffin (Max). 1h27.

Anna, une actrice française, est approchée par le courtier financier Mark dans la salle Vermeer d'une galerie new-yorkaise. Cependant, la romance ne s'ensuit pas.

Le film est totalement improvisé alors que son apparence formaliste et l’apparente exactitude de son propos, de ses images et de sa structure, semble avoir été hautement calculé. Mais selon Jon Jost "Il n’y a jamais eu un mot de dialogue sur papier, ni même une ébauche structurelle comme j’en avais normalement eu dans mes précédents travaux improvisés. À l'exception d'une conception visuellement claire du dernier plan du film, auquel tout devait arriver d'une manière ou d'une autre, des entretiens de Mark avec les agents de change, tout est le résultat d'un hasard soigneusement orchestré.

Jon Jost retient un des éclats de la grande myhologie proustienne : le petit pan de mur jaune et la mort de Bergotte. Il reprend le texte de la mort de Bergotte, lu en français puis en anglais, avec un autre personnage qui meurt devant un autre tableau de Vermeer.

Lindsay Law, de American Playhouse, accepte un scénario très vague « Il s’agira de la bourse, du monde des arts, de New York et de Vermeer » et donne la maigre somme de 240 000 $. Le tournage est en 35 mm pour la première fois, sans éclairage et les acteurs réunis et le calendrier fixé, un ensemble de caméras sont loués pour un mois. Certains endroits où tourner avaient été prévus : un loft, la galerie de Gracie et, selon les besoins, le WTC, le Met... L'équipe était composée du réalisateur, d'un assistant caméra, d'un preneur de son, de John Murphy et d'un assistant général.

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