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Carton : "Fiction documentaire sur des occasions de porter un Jugement
à propos de la façon de faire des films". Sont montrés des extraits
de films de cinéma ou de télévision, des reportages et des séquences d’actualités
de les mots "VRAI" et "FAUX" , "BONUS", "MALUS" viennent
en surimpression au bas de l’image. Malus à l’agressivité des actuels joueurs
de tennis, Claire Chazal, à des scènes de films de Tarantino, Suleiman, Verhoeven,
Gitai, DeMille… Bonus à Dreyer, Cocteau, Rossellini plusieurs fois, Artaud,
Peter Watkins, Chaplin…
"Je
prélève, je mets en rapport, et je juge" pourrait dire Godard à
propos de ce film constitué d'images diverses. Ces images sont porteuses
d'un "bonus" ou d'un "malus" incrusté. Mais l'image
est jugée vis à vis de grands thèmes historiques - Les Dieux,
Histoire, Torture, Liberté, Enfance, Politique, Terreur, Miracle, Beauté,
Existence, Pauvreté, Défaite, Eros, Reportage, Matière, Analogie, Certitude
(aveugle), Patrie (ordure), Douceur (fatalité), Victoire (mort) -et non pas
pour la valeur du film en lui-même qui est juste ou non, bon ou non, en fonction
de la succession de ses seules images. S'il semble ainsi s'en prendre à
un plan de Chantal Ackerman son jugelmnetse tarnsforme "peu à peu en
un art de l’analogie, de l’attention, de la douceur et peut-être même en un
art d’aimer".