1961, l'Italie célèbre sa prosperité en érigeant la plus haute tour du pays. En parallèle, un groupe de jeunes spéléologues décident eux, d'en explorer la grotte la plus profonde. À 700 mètres sous-terre, ils passent inaperçus pour les habitants alentours, mais pas pour l’ermite de la région. Ils tissent avec lui des liens d'un genre particulier. Les chroniques d'Il Buco retracent les découvertes et parcours au sein d'un monde inconnu, celui des profondeurs, où se mêlent nature et mystère.
Comme dans Le quattro volte, le précédent film documentaire de Michelangelo Frammartino sur un village de Calabre, celui-ci est porté par une image lyrique et des sons aussi peu nombreux que précis, principalement les cris du bouvier. Le film reste ainsi envoûtant mais finit un peu par lasser dans son montage parallèle entre la mort du vieux bouvier et l'exploration d'une des grottes les plus profondes du monde : 683 mètres.