Une journaliste suit dans son enquête un policier lancé sur la piste d’un étrangleur qui en est à sa septième victime. Le tueur procède toujours de la même manière : il attaque quand il pleut, et laisse près de sa victime des indices et une lettre signée « Le Juge » où il explique qu’il est investi d’une mission pour détruire le Mal. Le policier en arrive à être obsédé par son enquête.
Grâce aux indices et aux nombreux renseignements recueillis sur « Le Juge », il fait faire un mannequin à sa ressemblance, le photographie et distribue les clichés. Le mannequin est en quelque sorte le contraire d’un portrait-robot car seuls les traits du visage manquent. A l’aide des photos, le policier obtient des témoignages significatifs de la part d’un libraire et d’une serveuse de bar. Il guette le tueur et réussit à le capturer au terme d’une poursuite dans une usine à gaz. Il met ainsi les menottes au « Juge », un vieillard triste et rabougri qui ne lui oppose aucune résistance. Mais des fuites provenant des canalisations et provoquées par la fusillade le font brusquement penser à la pluie. Alors il devient fou et, au cours d’une lutte féroce avec le policier, fait une chute mortelle.
Portrait robot avec la connaissance de la couleur de ses cheveux, de sa taille, de son poids (mégots empreintes des souliers). Il en vient l'idée à Harry Grant lorsqu'il dit qu'il donnerait une année de salaire pour voir le visage du juge et que Collins lui suggère que les morceaux s'assembleront comme dans un puzzle. Il donne les instruction au dessinateur : 1,82 mètres, 88 kilos, un complet bleu. D'après le dessin, il fait faire un mannequin du "juge" pour donner des photos à tous les agents pour un signalement bien plus précis qu'habituellement.