Metteur en scène de talent, mais dépensier, arrogant et autoritaire, John Wilson engage le jeune Pele Verrill pour réécrire le scénario de son prochain film, qui doit se tourner en Afrique. Les premiers contacts ont lieu à Londres avec l'assistante de Wilson, Miss Wilding, le producteur Paul Landers et les vedettes : Kay Gibson et Phil Duncan, qu'accompagne sa jeune épouse. Wilson explique à Verrill qu'il n'a accepté ce tournage qu'afin de pouvoir chasser l'éléphant.
A leur arrivée à Entebbe, ils sont accueillis par Ralph Lockhart le directeur de production nommé par Landers afin de veiller au grain. Peu à peu, Wilson apparaît à Verrill comme un être ambigu, à la fois généreux (il remet à sa place une touriste, Margaret Mac Gregor, qui tenait des propos antisémites) et violent (il se bat avec Harry, le patron raciste de l'hôtel). Il a aussi un goût prononcé pour les blagues cruelles : il emmène Verrill dans un petit avion piloté par le casse-cou Hodkins et terrifie Lockhart en lui faisant tester, à proximité des rapides, le bateau délabré qui doit figurer dans le film.
Mais tout cela ne lui fait pas perdre de vue son obsession : tuer un éléphant. Sous prétexte de repérages, il explore les lieux de chasse avec le pisteur Kivu, qu'il respecte et apprécie. Lorsque le tournage, retardé par cinq jours de pluies diluviennes, est enfin prêt à commencer, il s'absente brusquement parce qu'on lui a signalé un troupeau. Par malheur, alors qu'il a renoncé à l'abattre, l'éléphant qu'il visait charge et tue Kivu. Wilson rejoint l'équipe. Tandis qu'il dit "moteur ", les tam-tams scandent inlassablement "chasseur blanc, coeur noir".