Nina est ballerine au sein du très prestigieux New York City Ballet. Sa vie, comme celle de toutes ses consurs, est entièrement vouée à la danse. Lorsque Thomas Leroy, le directeur artistique de la troupe décide de son nouveau spectacle, Le Lac des cygnes, il décide aussi de remplacer sa danseuse étoile, Beth Mcintyre, un peu top âgée pour séduire le public.
Thomas Leroy souhaite une version dépoussiérée du classique Lac des cygnes. Son innovation majeure consiste à faire interpréter par une seule et même danseuse le cygne blanc et le cygne noir. Le cygne blanc est la métamorphose, imposée par un sorcier, à la pure jeune fille qui ne pourra s'en délivrer qu'en trouvant l'amour. Le cygne noir, est la métamorphose d'une jeune fille lascive et rusée qui captera finalement l'amour du prince et conduira le cygne blanc à la mort.
Leroy sélectionne un certain nombre de danseuses pour les auditions dont Nina qui se sait parfaite pour le rôle du cygne blanc, innocente et gracieuse, mais manquant de charisme et de sensualité pour interpréter le cygne noir. Sa mère, Erica, elle-même ancienne danseuse, veille jalousement sur la carrière de sa fille. Lorsque celle-ci se blesse un ongle en répétant, elle la soigne. Lorsqu'elle constate qu'elle se griffe le dos jusqu'au sang, elle lui coupe les ongles.
Lors de l'audition, Nina trébuche lors de l'entrée dans la salle de Lily, une nouvelle venue de Californie, étonnante de décontraction même si sa technique est loin d'être parfaite. Leroy est très impressionné par Lily dansant le cygne noir. De retour chez elle, Nina croit qu'elle n'obtiendra jamais le rôle. Sa mère l'encourage à persévérer et, le lendemain, Nina obtient une entrevue avec Leroy. Celui-ci lui reproche sa froideur et lui dit qu'il a déjà confié le rôle à une autre danseuse, Veronica. Leroy est déçu de sa résignation et tente de l'embrasse. Elle le mord. Effondrée, Nina félicite Veronica alors que la distribution va être affichée. Veronica revient furieuse, ayant constaté que le rôle de la reine des cygnes est confié à Nina. Bouleversé et surprise, Nina s'enferme dans les toilettes pour appeler sa mère et lui annoncer la bonne nouvelle.
Le soir quand elle rentre, la maison est vide. Nina croit entendre des pleurs. Sa mère était seulement partie chercher un gâteau à la crème de fraise. Nina voudrait refuser mais accepte finalement pour ne pas fâcher sa mère. Leroy annonce en grandes pompes aux donateurs du ballet que si Beth va quitter la troupe, ils doivent néanmoins se réjouir car la jeune Nina est maintenant la nouvelle soliste étoile. Beth se saoule. Nina raccompagne Leroy chez lui qui, voyant qu'elle est toujours vierge, lui demande d'apprendre au moins à se masturber. Nina s'y résout mais en est empêchée par la vision, réelle ou supposée, de sa mère veillant sur elle dans son fauteuil. Lors de la répétition, la troupe apprend que Beth est à l'hôpital, les deux jambes brisées. Nina qui l'a toujours admirée compatit d'autant plus qu'elle se sent maintenant celle que l'on va chercher à supplanter.
Nina supporte en effet de plus en plus mal Lily qui danse mieux qu'elle le cygne noir. Elle le lui dit un soir de solitude et le regrette aussitôt le lendemain en apprenant que Leroy a été mis au courant de ses plaintes. Ses obsessions de sang et d'automutilation se font de plus en plus répétées. Le soir Lily vient lui rendre visite et lui demander pardon de son indiscrétion. Sa mère lui claque la porte au nez ce qui irrite Nina qui suit Lily dans une boite de nuit. Lily lui propose bientôt alcool et ecstasy. Affolée ne sachant bientôt plus ce qu'elle fait Nina s'enfuit de la boite de nuit. Elle est rattrapée par Lily. Les deux jeunes filles rentrent ensemble la nuit chez la mère de Nina, excédée. Nina lui referme violemment et à plusieurs reprises la porte sur la main et s'empresse de faire l'amour à Lily sur son lit de jeune fille. Sa peau se couvre de chair de poule et Lily lui apparaît vite comme un double d'elle-même.
Le matin Nina se réveille très tard ; sa mère l'ayant sciemment laissé dormir. Elle arrive en retard à la répétition pour constater que Lily a pris sa place. Ce n'était pourtant que pour une répétition et Lily s'esclaffe quand elle comprend que Nina a fantasmé une relation sexuelle avec elle. Le soir de la générale, Nina rend visite à Beth et lui rend les affaires qu'elle lui avait volées. Folle de rage Beth se mutile avec une lime. Nina affolée rentre chez elle totalement bouleversée. Sa mère prévient que sa fille n'assistera pas à la générale mais Nina dans un sursaut atteint la salle de spectacle juste à temps et convainc Leroy de lui donner le rôle qu'il avait déjà abandonné à Lily.
Nina est décidée. Le premier acte est pourtant catastrophique.
Nina chute sur scène avant d'être relevée, in extremis
par son partenaire qu'elle accusera de la faute car elle le sait amant de
Lily. Dans sa loge, elle reçoit la visite de Lily qui ne lui ménage
pas ses sarcasmes. La poussant contre la vitre elle l'assomme puis la tue
d'un éclat de verre. Elle se sent alors métamorphosée
en cygne noir et triomphe dans cette partie qu'elle redoutait tant. Rentrée
dansa loge, elle constate qu'elle a fantasmé la mort de Lily. C'est
elle qui s'est blessée d'un éclat de verre. Le troisième
acte est aussi un triomphe. Nina peut s'abandonner à la chute du cygne
blanc vers la mort en tombant sur le matelas disposé à cet effet.
Elle le fait d'autant plus bravement qu'elle s'est blessée bien plus
gravement qu'elle ne 'avait cru. Elle agonise en se disant satisfaite de s'être
tuée afin d'être parfaite.
Darren Aronofsky ne lésine pas sur traumatismes dont il accable son héroïne : névrose narcissique, paranoïa et schizophrénie vont se conjuguer pour amener Nina à l'autodestruction dans une apothéose en forme de réalisation du rêve de sa vie. Entre la séquence initiale, danse mi-rêvée mi-cauchemardée et le spectacle final, deux des moments de bravoure du film, s'intercalent donc la progression vers la folie et la description du milieu de la danse, réalité désespérante, où règnent rivalité, solitude et cynisme.
Une réalité simplifiée qui joue de la perversité
du spectateur
La dimension réaliste du film est assurément la moins réussie. Le New York city ballet présente une caricature des relations dans un corps de ballet. La concurrence y existe certainement mais elle est exacerbée par le fait, qu'ici, une seule chorégraphie est au programme de la troupe avec une seule danseuse étoile élue. Il suffit de voir La danse - Le ballet de l'Opéra de Paris (Frederick Wiseman, 2009) pour comprendre les potentiels, tous différents, des danseurs étoiles qui ont chacun leur chance en fonction des chorégraphies proposées au cours de la saison.
Leroy, d'origine française par son nom et son interprète principal, est un incorrigible charmeur sans état d'âme (appelant chacune de ses étoiles ma petite princesse) Il ne renouvelle pas beaucoup la tradition du personnage méphistophélien qu'était Boris Lermontov dans Les chaussons rouges (Michael Powell, 1948). Il est surtout trop monolithique par rapport à ce que l'on attend sans doute aujourd'hui d'un dirigeant d'une prestigieuse institution. L"innovation" qu'il est censé apporter : une même interprète pour les rôles d'Odette et Odile, le cygne blanc et le cygne noir, est intégrée depuis bien longtemps. En 2010, sa chorégraphie est donc singulièrement, selon ses propres termes, poussièreuse.
La mère de la danseuse fait l'objet d'une même simplification. Elle a transféré ses ambitions sur sa fille et la confine dans sa chambre d'enfant toute rose et pleine de peluches. Pourtant la mère aime sa fille (gâteau à la crème), est attentionnée (la soigne) et lucide quant à la fragilité de sa fille. Elle sait qu'une pression trop forte peut la détruire. Elle la protège ainsi en ne la réveillant pas après la soirée alcoolisée ni le soir de la générale.
Ce faisant elle devient un personnage peu sympathique car le spectateur porte en lui la même perversité que Leroy et veut amener Nina vers le spectacle. Il rejette aussi la censure de la mère qui perturbe l'érotique séquence de masturbation et empêcherait, si elle le pouvait et si elle était réelle, la relation sexuelle avec Lily.
En faisant en sorte qu'aucun des personnages périphériques, Leroy, Lily, Beth et Erica ne soient développés, Aronofsky recentre l'intérêt sur Nina. Même économie de moyens dans le nombre réduit de lieux. Le New York city ballet (avec sa salle de répétition, ses toilettes, les loges et la scène) la maison et les trajets entre les deux constituent l'essentiel du film. Ne font exceptions que la réception chez le donateur, l'hôpital de Beth, et la soirée au restaurant avec Lily.
De la fragilité narcissique à la schizophrénie
Ce n'est pas parce qu'elle est contrainte d'interpréter un double rôle que Nina devient schizophrène. Cette pathologie psychiatrique n'a en effet que peu à voir avec la double personnalité mais avec la coupure du moi avec la réalité. Danser un rôle pour lequel elle n'est pas faite exacerbe en revanche la fragilité narcissique de Nina et la conduit alors à se couper du réel et à verser dans la schizophrénie : démangeaison, automutilation, hallucinations deviennent de plus en plus graves et généralisées.
Nina surinvestit dans le contrôle de soi, la perfection technique des gestes et des rythmes au détriment des influences de la vie extérieure. Elle a ainsi développé une névrose où plus rien n'existe en dehors de ce besoin de perfection qu'elle s'est imposée.
La névrose narcissique de Nina se matérialise d'abord par le fait qu'elle ne voit plus que des doubles d'elle-même (dans le métro le matin, sur le pont un soir). Un soir, lorsqu'elle répète, elle a l'impression de voir une autre elle-même dans le miroir, ce qui après tout serait bien normal, si celle-ci ne quittait la pièce, la laissant seule avec elle-même. En poussant peut-être un peu, on dira que si elle se gratte le dos, c'est pour faire sortir quelque chose qui la démange. Mais elle a beau gratter jusqu'au sang rien ne sort, ou alors à la fin, sous une forme hallucinée, le duvet du canard.
Les hallucinations sonores, les larmes de sa mère, renvoient aussi à une mauvaise perception de la réalité. Sentant qu'elle n'arrive pas à atteindre son objectif, elle croit que sa mère en pleure de tristesse car elle a tout sacrifié à sa fille. Même erreur de jugement dans le comportement paranoïaque qui se matérialise dans sa crainte que Lily ne lui vole "son moment". Certes elle sait qu'elle vieillit. Elle a vingt cinq ans et n'a jamais obtenu de grands rôles. Elle atteindra bientôt les 28 ans, âge où sa mère a dû renoncer à sa carrière. Mais elle va s'imaginer aussi qu'elle finira comme Beth si quelqu'un lui vole son rôle. L'épisode sanglant de la mutilation de la danseuse déchue avec la lime renvoie à la même impossibilité de souffrir dans un vrai rapport à l'autre mais d'imaginer que l'on ne peut que tout ramener à soi, y compris la souffrance. En niant le rapport au monde, la souffrance est ramenée sur son propre corps.
Les danseuses sont habituellement ravies de pouvoir exprimer une double personnalité dans le double rôle d'Odile et d'Odette, du cygne blanc et du cygne noir. Pour Nina, sortir de son rôle de cygne blanc comme sortir de sa boite à bonbon rose de sa chambre (elle-même image d'une danseuse sur le plateau de la boite à musique) ne peut conduire qu'a l'automutilation qui prend, ici, la forme d'un délire de transformation en cygne. C'est d'abord l'effet chair de poule qui a lieu lorsque Nina fantasme la scène d'amour puis de meurtre avec Lily. Nina extrait ensuite un duvet noir de sa peau meurtrie. Elle ira jusqu'à se fantasmer recouverte de plumes noires lors du spectacle.
Un spectacle quand même
La danse initiale avec le sorcier, Von Rothbart, exprime le pressentiment
d'une volonté de métamorphose. Comme le sorcier transforme les
jeunes filles en cygne, Nina sent la nécessité pour réussir
de se métamorphiser en autre chose qu'elle-même. C'est cette
même métamorphose qu'elle appelle silencieusement en contemplant
la statue ressemblant à Von Rothbart chez le donateur.
Le spectacle final vaut par la préparation de chacun de ses actes qui
fait peser un suspens de nature différente. Dans le premier, on craint
pour Nina, l'effondrement technique. Il y a bien une petite chute, finalement
sans conséquence. Dans le second acte, le triomphe se superpose à
notre crainte qu'il ne se réalise qu'au prix du meurtre de Lily. Dans
le troisième acte, nous savons que le cygne blanc perd de ses forces
et va vers la mort, pressentant le même trajet pour son interprète.
Jean-Luc Lacuve le 14/02/2011. (voir analyse de Jessy Ducreux)
Le lac des cygnes (source Wikipedia) : Le jeune prince Siegfried fête sa majorité. Sa mère lui annonce que le jour suivant, au cours d'un grand bal pour son anniversaire, il devra choisir une épouse. Vexé de ne pouvoir choisir celle-ci par amour, il se rend durant la nuit dans la forêt. C'est alors qu'il voit passer une nuée de cygnes. Une fois les cygnes parvenus près d'un lac, il épaule son arbalète, s'apprêtant à tirer, mais il s'arrête aussitôt ; devant lui se tient une belle femme vêtue de plumes de cygne blanches. Enamourés, ils dansent et Siegfried apprend que la jeune femme est en fait Odette.
Un terrible sorcier, Von Rothbart, la captura et lui jeta un sort ; le jour, elle serait transformée en cygne et la nuit, elle redeviendrait femme. D'autres jeunes femmes et jeunes filles apparaissent et rejoignent Odette, près du Lac des Cygnes, lac formé par les larmes de ses parents lorsqu'elle fut enlevée par Von Rothbart. Ayant appris son histoire, le prince Siegfried, fou amoureux d'elle, ressent alors beaucoup de pitié pour elle. Il commence à lui déclarer son amour - ce qui rend le sort de plus en plus impuissant. Von Rothbart apparaît. Siegfried menace de le tuer mais Odette intervient ; si Von Rothbart meurt avant que le sort ne soit brisé, le sort sera irréversible. Le seul moyen de briser le sort est que le prince épouse Odette.
Le lendemain, au bal, à la suite des candidates fiancées, survient le sorcier Rothbart, avec sa fille Odile, vêtue de noir (le cygne noir), qui est le sosie d'Odette. Abusé par la ressemblance, Siegfried danse avec elle, lui déclare son amour et annonce à la cour qu'il compte l'épouser. Au moment où vont être célébrées les noces, la véritable Odette apparaît. Horrifié et conscient de sa méprise, Siegfried court vers le lac des cygnes.
Siegfried ayant déclaré son amour à Odile, il a condamné, sans le savoir, Odette à demeurer un cygne pour toujours. Réalisant que ce sont ses derniers instants en tant qu'humain, elle se suicide en se jetant dans les eaux du lac. Le prince se jette lui aussi dans le lac. Cet acte d'amour et de sacrifice détruit Von Rothbart et ses pouvoirs et les amants s'élèvent au paradis en une apothéose.
(Il existe des fins alternatives. Deux sont plus sobres : Siegfried court au lac et supplie Odette de lui pardonner. Il la prend dans ses bras mais elle meurt. Les eaux du lac montent et les engloutissent. Ou bien : Odette s'envole sous la forme d'un cygne et Siegfried est abandonné dans le chagrin et la douleur lorsque le rideau tombe. Dans une fin très happy 'amour véritable d'Odette et de Siegfried vainc Von Rothbart, le prince lui coupe une aile et il meurt).
Ses interprétations (source Wikipedia) : Le Lac des cygnes est le premier ballet dont la musique fut créée par un compositeur symphonique. Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, on confiait habituellement la partition à des compositeurs connus et spécialisés dans la musique de ballet : ils créaient de nombreuses mélodies, claires, enjouées, rythmées, en vogue pour le ballet. Le compositeur ne collabore pas directement avec le chorégraphe pressenti, Julius Reisinger. Ce dernier, maître de ballet traditionaliste, se trouve dépassé par les ambitions de la musique de Tchaïkovski. Il triture la partition, coupant ici, arrangeant là, si bien que lors de la création, le 4 mars 1877 au Théâtre Impérial Bolchoï, l'œuvre, sans être un échec cuisant comme certains historiens du ballet l'ont prétendu, est une « déconvenue humiliante » (Tchaïkovski).
Tchaïkovski ne vivra pas assez longtemps pour voir la version qu'il a composée, dansée sur toutes les scènes du monde. Le 12 mars 1894, seul le deuxième acte est représenté au Théâtre Impérial Mariinski à la mémoire du compositeur décédé le 6 novembre 1893. Cette réalisation est confiée à Ivanov, deuxième maître de ballet et adjoint du célèbre Petipa. Ce dernier remarque immédiatement les possibilités inhérentes à la partition de Tchaïkovski et persuade le Théâtre Mariinski de Saint Pétersbourg de monter une production intégrale du ballet dont il se chargerait de la chorégraphie en partenariat avec Ivanov. Petipa se charge de chorégraphier le premier et le troisième acte, laissant à Ivanov les deuxième et quatrième qui se déroulent sur les bords du lac des cygnes. Cette version est présentée au public pour la première fois le 15 janvier 1895.
Vladimir Pavlovitch Burmeister realise en 1953 au théâtre Stanislavski et Nemirovitch-Dantchenko de Moscou une version qui reprent l'ordre des numéros tels que publiés dans la partition originale de Tchaïkovski. Burmeister simplifie la dramaturgie du livret et rajoute un prologue qui présente la transformation de la princesse Odette en cygne par le magicien Rotbarth. Cela le conduit, après la victoire finale du prince Siegfried sur Rotbarth à l'issue d'une lutte sans merci, à montrer le retour d'Odette à sa forme première. Plus rien ne fait alors obstacle à la fin heureuse du ballet bien que la version de 1895 ne faisait qu'esquisser la réunion des deux amants dans une apothéose finale. On lui repprochera pourtant de s'être plié à l'idéologie d'Etat et d'avoir produit une version "politiquement correcte" pour le régime soviétique.
En 1964, Rudolf Noureev propose une nouvelle chorégraphie en collaboration avec Margot Fonteyn. En 1984, il fait une relecture du Lac des cygnes à caractère psychanalytique pour le Ballet de l'Opéra de Paris. Siegfried aime les lectures romantiques et pour échapper au mariage sans amour que veulent lui imposer sa mère et son précepteur il se réfugie dans un monde imaginaire. La fin n'est pas le triomphe du mal, mais la quête sans cesse renouvelée d'une perfection jamais atteinte.
En 1976, John Neumeier crée un ballet inspiré par la vie de Louis II de Bavière et qui met en abyme le Lac des cygnes. En 1995, Matthew Bourne crée sa version du Lac des cygnes et bouscule la tradition avec sa troupe d'hommes-cygnes.