Cette œuvre illustre une des nombreuses guérisons de malades accomplies par le Christ.nIci il s'agit de la guérison d'un malade à la piscine de Jérusalem, un jour de sabbat. Jean 5, v. 1-8
Autour du bassin, un grand nombre d'hommes et de femmes à demi nus attendent le bouillonnement de l'eau. Ils sont prêts à s'y jeter dès qu'elle sera agitée par l'Ange du Seigneur pour être guéris, comme il est dit dans l'Evangile :
“Or il est à Jérusalem, près de la porte des Brebis, une piscine appelée en hébreu Bézatha, qui a cinq portiques.
Sous ceux-ci gisaient une multitude de malades, d'aveugles, de boiteux, de perclus qui attendaient le bouillonnement de l'eau.”
Au premier plan, un homme emporte dans ses bras une sorte de matelas roulé. Il s'agit du paralytique que personne n'aidait à se jeter en premier dans l'eau, afin qu'il puisse guérir lui aussi. Jésus a remarqué sa détresse et lui a dit :
“Lève-toi! Emporte ton grabat et marche.”
Et voici qu'il s'empresse de faire ce que Jésus lui demande.
Derrière cet homme, des femmes. Allongée sur les genoux de sa mère qui sollicite l'aide du Christ, une jeune malade souffre terriblement. Il se penche vers elles, plein de douceur et de bienveillance, et la jeune femme sera guérie !
Tout ceci se déroule à l'ombre d'une treille qui apporte du naturel et de la sérénité à la scène présente. Mais juste derrière le portique, au fond du tableau, on aperçoit un groupe d'hommes qui observent Jésus : il s'agit des Juifs qui témoigneront contre lui en disant qu'il a transgressé les interdits du Sabbat, qui doit être un jour de repos absolu. Ce miracle, accompli un jour de Sabbat, fera partie des chefs d'accusation de l'impiété de Jésus, pour le condamner à mort.