Marie reprend l'expression douloureuse de la Pietà et Marie-Madelaine, belle blonde vénitienne se penche vigoureusement vers le christ mort. Impressionnant jeu de diagonales venant se concentrer en un nœud sur le corps du christ alors que les bordures du cadre, dépouillées, sont laissées dans l'ombre. Il s'agit peut-être de reprendre le précepte de saint Ignace en forçant le spectateur à entrer dans l'intensité du tableau pour laisser ensuite se répandre l'émotion.