Accueil Partie beaux-arts Histoire de l'art Les peintres Les musées Les expositions Thèmes picturaux

Yaël et Sisra

1620

Yaël et Sisra
Artemisia Gentileschi, 1625-30
Huile sur toile, 93 × 128 cm
Budapest, musée des beaux-arts.

Yabin, roi de Canaan, opprime Israël depuis vingt ans grâce à ses chars de combat. Débora, seule femme parmi la succession des juges d'Israël, demande à Barac de lever une armée et prophétise qu'il vaincra l'armée commandée par le jeune Sisra mais que ce sera une femme qui tuera Sisra en personne.

Barac s'exécute et défait l'armée cananéenne sur le mont Thabor. Sisra réussit à s'enfuir à pied et pense trouver refuge chez ses anciens alliés. En effet, Yaël, la femme d'Haber le Kénite, l'accueille dans sa tente. Elle le cache sous une couverture. Elle lui offre à boire du lait car il a soif. Il lui demande de se tenir à l'entrée de la tente pour écarter ceux qui seraient à sa recherche. Sisra, accablé de fatigue, s'endort rapidement. Brisant les règles de l'hospitalité, Yaël profite de son sommeil pour le tuer en utilisant un piquet de sa tente qu'elle lui plante dans la tête à l'aide d'un marteau.

À l'arrivée de Barac, Yaël vient à sa rencontre et lui montre le corps sans vie de Sisra. Débora, qui accompagne Barac, chante alors un cantique  qui exalte le geste de Yaël au lieu de le condamner. Elle déclare que la mort de Sisra est juste, car il n'a pas adoré le vrai Dieu

Source : chapitre 4 du livre des Juges