Le rétable doit son nom de à son emplacement original, le Couvent de San Vincenzo d'Annalena, fondé par Annalena Malatesta. C'est la seconde Conversation sacrée de Fra Angelico. Elle partage de nombreux points communs avec la précédante, le retable de San Marco. Contrairement au retable de San Marco, cependant, il n'y a pas d'anges ici et la Vierge et l'enfant sont en la seule compagnie des saints Pierre Martyr, Cosmes Damian, Jean l'Evangéliste, Laurent et François. Bien qu'ils aient quittés à jamais leur archaïques panneaux individuels, il y en a encore un écho avec ces arcs dans le mur à l'arrière plan.
Le haut mur et sa corniche rose courent sur toute la largeur du rétable. Le monde naturel est maintenant confiné à l'herbe et aux fleurs tout à l'avant de l'image. Cet avant-plan est beaucoup moins profond que précédemment. La méthode de projection espace reste fondamentalement le même et repose sur les perspectiive rete encore partielle basé sur les marches du trône et la corniche. Commun aux deux retables, l'utilisation d'un rideau doré parallèle au plan du tableau.
La predelle du rétable n'a pas été exécutée par Fra Angelico.