Tronant dans un ciel azur profond et entouré par des anneaux
concentriques de chérubins et d'anges, le Christ, assis sur un
banc de nuages lumineux, juge le monde.
Deux rangées de saints et de prophètes aux expressions variées, identifiés par leurs attributs distinctifs, et revêtus de manteaux aux couleurs éclatantes sont assis sur les nuages. Ils demandent d'interceder pour les humais auprès du Christ par l'intermédiare de saint Jean Baptiste et de la Vierge.
Une longue rangée de tombes conduit à l'horizon lointain, coupant la vallée en dessous. À la droite du Christ, les bienheureux s'agenouillent en adoration, leurs visages radieux tournés vers l'amour de Dieu. Les angent dansent en cercle dans la végétation verdoyante du Paradis. Les rayons d'or du flux lumineux à travers les portes ouvertes de la Cité de Dieu et illuminer les robes blanches de l'entrée de Béni chercher.
À la gauche du Christ, les démons avec des fourches entraînent les damnés à l'agonie vers la bouche d'un enfer montagneux. Les horribles tourments qui les attendent sont dépeints par des cercles de flammes où les pécheurs, nus, certains étranglés avec des serpents souffrent pour leurs fautes passées.
L'abondance de personnages (270 en tout), l'évocation nuancée de leurs émotions, la perspective de la rangée de tombes révèlent une grande maîtrise de la narration et de l'espace jusqu'à la sans précédent chez Fra Angelico.