Du 23 au 27 janvier 2008
LE PALMARÈS :
GRAND PRIX Longs Métrages :
L'ORPHELINAT (El Orfanato) de Juan Antonio
Bayona.
PRIX DU JURY ex-aequo :
REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza
TEETH de Mitchell Lichtenstein
PRIX DE LA CRITIQUE :
DIARY OF THE DEAD de George A. Romero
PRIX DU JURY JEUNES de la région Lorraine :
REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza
PRIX DU PUBLIC - L'Est Républicain & La Liberté
de l'Est :
REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza
PRIX DU JURY SCI FI - SCI FI JURY PRIZE
L'ORPHELINAT (El Orfanato) de Juan Antonio
Bayona
GRAND PRIX Courts Métrages :
DANS LEUR PEAU de Arnaud Malherbe
PRIX DU MEILLEUR INÉDIT VIDEO :
DETOUR MORTEL 2 de Joe Lynch
Pour sa quinzième édition, le Festival du Film Fantastique a développé une thématique sur les métamorphoses de la réalité et rendu hommage au cinéma fantastique espagnol. Deux soirées spéciales étaient organisées : l'une sur les grands maîtres du genre, l'autre en partenariat avec la chaîne Sci-Fi.
( voir aussi : Gérardmer 2007)
Par notre correspondant, Jonathan Cardenas
Tout le monde est unanime...L'édition du festival de Gérardmer 2008 aura été d'une grande qualité, supérieure à celle de 2007, mi figue mi raisin Un jury de très grande qualité Une sélection de haute volée, une ambiance magnifique et un temps idéal (un peu froid quand même ), Cette année aura été marqué par le succès La majeure partie de la sélection étant vraiment de bonne facture, le choix du palmarès fut rude autant du coté des spectateurs que chez les professionnels
Cette édition aura définitivement mis en avant le cinéma
espagnol
Déjà mis en avant par un hommage. La victoire
de REC et de L'orphelinat montre
un peu plus que l'avenir du cinéma fantastique pourrait être
du coté de la plaine Ibérique qui depuis quelques années
se montre presque aussi dynamique que le continent asiatique. Cinq prix récoltés
pour ces deux films sur six
tout est dit !!!
L'orphelinat aura conquis le jury et le public pour
sa poésie, sa beauté
alors que REC aura
été un des seuls films du festival vraiment "flippant",
voire traumatisant.
On regrettera peut être simplement que le film, Le roi de la montagne soit reparti bredouille . Ce survival auteuriste mérite vraiment le coup d'il et il ne sera pas étonnant de revoir le nom de Lopez-Gallego dans pas longtemps sur un autre projet plus important.
Aparecidos aurai mérité quelque chose, mais il était hors compétition On devrait en entendre parler lors de sa sortie cinéma de part le sujet douloureux qu'il aborde
On l'a compris, le cinéma espagnol à de beaux jours devant eux Alors que le cinéma anglais et le cinéma allemand recommence à reprendre du poil de la bête, on s'inquiète du développement du cinéma français de ce coté là.. Et ce n'est pas avec des films comme Frontières que l'on va remonter la pente bien au contraire.
Au rayon déception, on aurait peut être plus attendu d'un film
comme Teeth, qui malgré son prix du jury (partagé
avec Rec), n'aura pas convaincu tout le monde
Une
comédie horrifique réussi mais qui survole ses thèmes
sans les assumer pleinement
Dommage.
Un film comme The Broken, bien qu'une merveilleuse relecture de Body Snatchers aurai peut être convaincu plus de monde s'il n'avait pas dégagé un coté très prétentieux.
On notera enfin avec beaucoup de plaisir la
confirmation du retour de Georges A.Romero avec peut être, le film le
plus réussi avec son premier (La nuit des Morts vivants), Diary
Of the Dead, qui mérite pleinement son prix de la critique.
A noter le prix de l'inédit vidéo, attribué à l'efficace, Détour Mortel 2 même si End Of The Line l'aurait mérité tout autant.
Mercredi 23 Janvier :
C'est un évènement devenu pour de nombreux fan français de cinéma, une tradition à perpétuer tous les ans, mieux même . un pèlerinage Eh oui !! Le festival du film fantastique a réouvert ces portes ce 23 janvier.
Evénement qui plus est, encore plus important
cette année car cela fait 15 ans que le festival à posé
ses valises dans cette ville des Vosges
Pour fêter cette anniversaire
dignement, toute l'organisation du festival s'est plié en quatre pour
composer une sélection et un jury à la hauteur de leurs ambitions
Le
thème de cette année ? La métamorphoses du corps et des
esprits
Le jury ? Pratiquement que des cinéastes du genre (Stuart
"Réanimator " Gordon, Jake "Evil Aliens" West,
Takashi "The Grudge" Shimizu, Ruggero "Cannibal Holocaust "
Deodato, Neil " The Descent " et bien d'autres encore
La sélection .qui fait en tout cas très envie et qui espérons sera supérieur à celle mi figue mi raisin de l'année dernière Et comme dirait Stuart Gordon pour ouvrir le festival " let the bloodbath begins !! ! (Que le bain de sang commence pour les non anglophones .)
1er film et premier sourire
.même si ce fut une soirée placée
sous le signe du noir et de la négativité. La séance
d'ouverture a peine fini
Le film d'ouverture nous est présente,
et pas n'importe lequel, un des films les plus mystérieux et attendu
de 2008 :
Cloverfield.
Quoi ? Vous ne voyez pas ? Depuis quelques temps, une bande annonce envahit les salles de cinémas. Son pitch ? New York .Un soir comme tout les autres pour la population aisée et bien tranquille de Manhattan Rob Hawkins part pour au Japon définitivement pour son travail Un fête d'adieu est alors organisé à son insu et le tout filmé en caméra Dv par son meilleur ami Hud La fête bat son plein, les messages d'adieux devant la caméra aussi, quand soudain, un tremblement de terre énorme vient déranger les habitants de cette immeuble..Tout en panique, tout le monde va voir sur le toit pour voir l'étendue des dégâts Seulement, ce n'est pas un simple tremblement de terre, à l'origine de tout cela, mais une " chose " encore non identifié semant la terreur dans New York
La bande annonce donnait très envie et c'était justement la chose qui faisait peur. Ce film mystère était donc attendu au tournant pour son avant première européenne au festival. Alors, Gros Buzz ou Grosse Surprise ? Quoi qu'on pense de J.J Abrams ( la série Lost, le dernier Mission Impossible..). Ce monsieur vient de donner un sérieux coup de poussière au film catastrophe ou encore au films de monstres.
Cloverfield fut une véritable surprise. Bien qu'un enième
film post 11 septembre 2001, il se différencie car tout porte à
croire qu'il est fait justement pour exorciser ce traumatisme du 11 septembre
2001.
Cette bête étrange sans pitié, rodant dans les rues de New York, est l'exact pendant américain de son vieil ami Japonais, Godzilla Toute la série des Godzilla fut réalisé au Japon, juste après les attentats à la bombe H à Nagasaki et Hiroshima Cloverfield remplie exactement le postulat mis en place Une Grosse créature débarque dans une des villes les plus importantes du mondes et détruit tout ce qui est devant lui (La statue de la liberté n'échappera pas à la règle ) C'est donc un Godzilla Bis qui nous est montré Matt Reeves se permet même un clin d'il en envoyant Rob Hawkins .au Japon.
Bien plus qu'un simple divertissement, Cloverfield rempli parfaitement sa
tache de montrer un New York meurtri par ce que se passe. C'est un chef d'uvre
de négativité. Dès le début du générique,
nous pouvons supposer que personne ne s'en sortira et que finalement, c'est
normal
Il n'y a aucune pitié pour le spectateur qui voit certains
des personnages principaux à qui il a commencé à s'attacher
partir en moins de dix minutes du film
Par une extrême justesse dans la réalisation et dans le montage, Cloverfield épate par sa maitrise de l'histoire Tout le film est filmé en caméra DV , les personnages très rapidement présentés, le spectateur est pris en otage par les survivants cherchant à s'échapper littéralement de l'apocalypse Nous sommes complètement à leur place et cela est vrai que pour certaine personnes, cela peut être frustrant car nous sommes remués pendant 85 minutes du début à la fin..Pas une minute pour respirer
Nous assistons durant tout le film à la descente au enfer de New York et de ses habitants le tout, sans concessions ni pitié. Véritable réponse au film de monstre coréen de l'année 2006, The Host, Cloverfield se révèle être un très grand film et peut prétendre déjà à une récompense pour ce festival
Stuck (hors compétition)
Deuxième et dernier film de cette soirée d'ouverture décidemment placé sous le signe du noir avec le tout dernier Bébé de Stuart Gordon, Stuck. Film écumant tous les festivals, du monde entier, il avait reçu à assez bon acceuil à Cannes, étant présent pour le marché du film.
Petit film indépendant coproduit par Mena " merican Beauty" Suvari en partie, elle-même interprète principal du film, Stuck raconte l'histoire d'une infirmière en pleine ascension sociale qui renverse lors d'une soirée un peu trop " escatzié " un homme traversant son chemin...La seul chose qu'il faut précisé et qui fait que ce film est bien un film de Stuart Gordon et que cet homme (Stephen Rea ) reste coincé dans le pare brise de la voiture Evanoui et sous le choc, Mena Suvari, ramène sa voiture dans son garage (avec l'homme coincé a l'intérieur) par peur de s'attirer des ennuis.
Apparemment basée sur une histoire vrai,
Stuck marque vraiment le retour au premier plan de Stuart Gordon, qui s'était
égarée pendant quelques années en faisant de la série
B qui ressemblé au final
.à de la série Z
Stuck reste un film très agréable à voir et montre les
deux grands talents du réalisateur, à savoir, mélanger
l'horreur avec l'humour
ce film est d'une noirceur totale sous toute
les coutures, mais aussi dispose d'une grosse dose d'humour noir à
ne pas négliger
On est horrifié par l'histoire, mais on
rigole aussi beaucoup
Ce qui doit faire plaisir à maitre Gordon
Et
même si le film parait bien long, on en sort vraiment ravie
Car
voir un film violent, outrancier, très marrant, très noir et
qui tient debout du début jusqu'à la fin
cela fait du bien
Monsieur
Gordon : Bravo ! Une très bonne série B, qui espérons
le bénéficiera d'une sortie cinéma bientôt
Jeudi 24 Janvier
Apres une première soirée très
noire, nous commençons une nouvelle journée par une matinée
espagnole
En effet le festival à décidé cette année
de rendre un hommage bien mérité au cinéma fantastique
espagnol, longtemps boudé, mais revenu en grâce depuis quelque
années grâce à des réalisateurs comme Alejandro
Amenabar, Jaume Balaguero ou encore Alex de la Iglesia
Premier film espagnol à être projette ? Un des chefs d'uvres
de Luis Bunuel
L'ange exterminateur
Film de 1962, l'histoire est celle d'un notable fortuné qui organise
une soirée mondaine chez lui
Beaucoup d'invités sont présents
Néanmoins, plusieurs événements étranges se produisent
.Tous
les serveurs s'en vont précipitamment et à la fin de la soirée,
les invités se rendent comptent qu'il ne peuvent pas quitter les lieux
comme bloqués par un chose étrange..Ils décident tous
de dormir sur place...Le lendemain
Tous le monde constatent qu'il n'est
toujours pas possible de sortir
S'en suit un huit clos étouffant
ont personne ne sortirait indemne
Véritable critique de la bourgeoisie, Luis Bunuel arrive avec son film,
à faire du fantastique et de l'étrange
.sans utilisé
le moindre artifice
(à part la séquence de la main vivante,
véritable ancêtre de la main de la famille Adams
). Il crée
un huit- clos étouffant sans que l'on sache vraiment pourquoi ces gens
était bloqué
Doté aussi d'une grande dimension érotique
aussi, (ce qui n'est pas étonnant chez Bunuel, me direz vous..) L'ange
exterminateur ne vieillit pas d'une ride et c'est cela qui fait de ce film
un chef d'uvre
.
La Résidence
Autre hommage au cinéma espagnol, La Résidence est le fruit
d'un des plus grands réalisateur de son pays de l'époque (et
encore aujourd'hui d'ailleurs
), Narciso Ibanez Serrador
Ce réalisateur
à uvre pendant de longue année à faire développer
le cinéma espagnol et à aussi travaillé longtemps pour
la télévision
Toujours est-il qu'il soit normal de lui
rendre aujourd'hui un hommage bien mérité, tant il aura influencé
bon nombre des ces camarades espagnols réalisateurs
La résidence est un chef d'uvre
Il faut déjà
l'annoncer
Avoir un accueil triomphant à la fin de la séance
pour un film qui vient d'être visionner en anglais sous titré
espagnol alors qu'on nous avait annoncé le contraire...c'est une épreuve
de force réussi ! Ce film n'a pas pris une seule ride une seule seconde,
bien qu'il fut réalisé en 1969
Tout fonctionne à
merveille, L'histoire : une nouvelle élève arrive au pensionnat
de jeunes filles dirigés par une directrice tyrannique, mademoiseille
Fourneau. Cette directrice cache néanmoins, son fils à qui elle
interdit tout contact vers l'extérieur et vers les pensionnaires
Quelque
temps après, plusieurs filles disparaissent
La Résidence illumine par sa maitrise, certes classique mais très bien tenue de la réalisation ce film renvoie à l'univers d'Edgar Poe, en passant par le baroque, sans oublier certain films de Mario Bava et évidemment le mythe de Frankenstein Disposant aussi d'une forte dimension érotique allant même jusqu'à aller vers la dimension lesbienne, La Résidence est d'un beauté farouche (malgré la copie médiocre du film..) , les acteurs sont totalement bluffant pour l'époque avec une Lili Palmer en institutrice sadique ou encore son fils John Moulder-Brown en petit garçon bien gentil au premier abords mais qui se révélera beaucoup plus perfide par la suite..Un film a voir et à revoir donc
L'après-midi commence avec le deuxième film de la compétition :
Epitaph des freres Jung : (en compétition)
" Quoi ?!! Encore une fille aux cheveux longs qui revient d'entres
les enfers se venger
?!! " Néanmoins, Epitaph, se révèle
avoir une ambition différente que celle du simple film de fantômes..
Maintenant trop d'ambitions peut gâcher un film et c'est ce qui ce passe
ici
Sur le papier, Epitaph raconte plusieurs histoires de fantômes d'un
hôpital en Corée durant les années 40
Un étudiant
en médecine tombant amoureux d'une fille qui s'est suicide pour un
homme en se jetant dans un lac glacée
Une petite fille traumatisé
par l'accident qu'elle vient de subir avec ses parents ou encore une professeur
qui s'aperçoit que sa femme n'a pas d'ombre
Tout cela est très attirant, c'est vrai
Mais le film se révèlent
très rapidement pour le spectateur très difficile à suivre
de part sa structure disloqué de l'histoire et entre les personnages
eux même si bien même que des fois, on peut se demander si les
réalisateurs ne se sont pas eux aussi perdu dans leur film
Il y a beaucoup de bonnes chose à retenir de cette uvre très
personnelle des frères Jung, avec par exemple, une maitrise parfaite
du cadre et de plans qui deviennent de véritables tableaux. Certaines
scènes sont très bien réalisés comme celle du
couple ayant un enfant
Le travail sur le son est très bien fait
ici
Autant dire qu'il y a un vrai travail sur l'ambiance, sur la mise
en scène et que cela, on ne peut pas le négliger..Il est vrai
que l'horreur n'est pas que de l'intensité et de la quantité
d'hémoglobine, mais aussi à une véritable ambiance et
surtout à une certaine qualité
Cependant, bien qu'il y
ait un gros travail pour remettre en question les fondamentaux de la peur
et de la surprise
Tout cela retombe de plus belle à cause d'une
incompréhension globale du film
Ce film souffre, je pense, de la même incompréhension que le
film de Kiyoshi Kurosawa projeté l'année dernière à
Gérardmer, Sakebi, et qui avait bénéficié d'un
acceuil très mitigé aussi..Espérons que ce film trouvent
grâce aux yeux d'un public lors d'un sa sortie cinéma, chose
qu'il n'a pas pu trouver ici pour un public de festivaliers
Troisième film de la compétition, Teeth se révèle
être la première déception du festival...
Un synopsis faisant penser étrangement au film de David Cronenberg,
Rage, et une réputation d'une comédie horrifique à tout
épreuve, Teeth donnait très envie
Dawn ? Une lycéenne
sans histoire et qui refoule constamment ses pulsions sexuels somme toutefois
normal pour son âge
Pour s'en convaincre, elle va jusqu'à
milité dans un groupe prônant la chasteté jusqu'au mariage
Devenant
au fur et a mesure le gourou de ce groupe, elle ne tarde pas à s'attirer
de plus en plus adeptes et d'admirateurs, dont fait parti
Tobey dont
elle tombera amoureuse
Malheureusement, elle s'apercevra qu'elle n'est
pas tout à fait normal dans son corps et qu'elle possède une
particularité très spécial au niveau de son vagin
Des
dents !!!
Ce film ne fait qu'effleurer les thèmes qu'il veut aborder, à
savoir la société puritaine des Etats unis et le débat
actuelle dans ce pays sur la campagne active du gouvernement visant à
discréditer toutes les théories de Darwin sur l'évolution
du corps. Les deux tours nucléaires juste derrières la maison
de Dawn ne sont pas creusés du tout
Pollution ? Environnement
? On n'en saura pas plus
C'est là le gros défaut du film, soit il assume son coté
film d'horreur avec beaucoup de sous thèmes en y allant jusqu'au
Soit
il fait un film de pure comédie sans s'occuper d'autres thèmes
derrière
Ce film aurai pu être un peu plus creusé
que ça, bien qu'il y est de choses très positives comme le statut
de Dawn qui est en quelque sorte une " justicière " avec
son vagin denté, une sérial killeuse
qui se venge des hommes
qui ont essayé de profiter d'elle
Mais bon, l'histoire aurait
eu le mérite d'être plus creusé et on reste, en tout cas,
sur notre " faim "
.
Le roi de la montagne (compétition)
Le Pitch ? Quim, la trentaine part sur la route pour aller récupérer
son ex-amie, Sofia. Sur la route, il s'arrête dans une station service
où il fait la rencontre de Béa, jeune fille d'une vingtaine
qui ne perd pas de temps de profiter de la libido de Quim pour lui soutirer
son porte feuille
S'apercevant de la supercherie, Quim part à sa recherche et la suit
dans une foret non loin de la route
Perdu, il cherche son chemin en voiture
au milieu des bois, quand soudain il est la cible de tirs en provenance de
la montagne. Tentant d'échapper aux tirs venus de nulle part, il retrouve
Bea, à qui il arrive le même cauchemar. N'ayant pas le choix
l'un et l'autre, ils décident de rester ensemble et de tenter de quitter
cette foret qui leur est hostile
Premier des trois films espagnols en compétition, Le Roi de La Montagne
à tout pour obtenir un prix à ce festival... Deux personnages,
Une foret : voici le simple postulat du troisième film du réalisateur
ibérique, Gonzalo Lopez Gallego
Le Roi de La Montagne est un
véritable surprise dans ce festival
En partant d'une histoire
simple, le réalisateur nous embarque dans un survival étouffant
au milieu d'une foret mystérieuse qu'il guette le moindre faux pas
des deux protagonistes
On ne peut s'empêcher de penser à
un film comme Délivrance
Car au final, le véritable ennemi
présent ici ( même si on verra plus tard dans le film, le vrai
visage de ces coup de feux
), c'est l'inconnu
Quim et Bea se méfient
de l'un et de l'autre, tout en se méfiant aussi de cette foret qui
les entoure
Une solitude, d'anxiété et surtout une grande
impuissance s'empare des deux protagonistes
Pourquoi ces coups de feux
? Qu'ont-ils faits pour mériter d'être des proies sans défense
?
La réponse sera très originale
Une réalisation
simpliste et naturaliste rajoutent à ce film une valeur authentique
à l'histoire
Simpliste et original à la fois car la deuxième
partie du film, consacrée a la course poursuite entres les deux jeunes
sérials killers et les deux protagonistes, nous avons une réalisations
très " jeux vidéo " ou nous somme a la place des deux
tueurs rechargeant les armes afin de
.gagner des points pour le tuerie
!!! Alors quoi ? La violence est-elle lié aux jeux vidéo qui
inonde de plus en plus la tête de nos gamins ?? Ce n'est pas si simpliste
que cela je pense
le film montre peut être plus simplement le manque
d'amour, d'affection de plus en plus criant dans notre société
actuelle où individualisme prime de plus en plus
il n'y a qu'à
voir la scène où Quim laisse Bea en toute seule pour s'en convaincre
Espérons
que le Jury tiendra compte de ce film
.
Dernier film de la soirée et un des plus attendus depuis deux ans au
moins
Frontières de Xavier Gens
Frontières (hors compétition)
Dans une époque très proche de la notre, l'extrême droite
sur est le point de prendre le pouvoir en France
Evidemment, le pays
est au bord du chaos avec une confrontation directe entre le pouvoir, l'autorité
et le peuple
Dans le même temps, une bande de jeunes banlieusards
parisiens commentent un braquage qui tournent mal
Ayant dépassé
leurs " frontières " avec ce braquage, la seule solution
pour eux est de partir d'ici et de passer la " frontière ",
direction les Pays Bas et Amsterdam
Malheureusement pour eux (vraiment
?), ils rencontrent sur leur route un hôtel dirigés par une étrange
famille qui ne tardera pas longtemps à montrer leur vrai visage, celle
de la pure violence pour un seul objectif, la race pure
.
Frontières est un film qui avant même d'avoir été
diffusé faisait déjà parlé de lui
Attendu
par de nombreux fans à Gérardmer 2007, il ne débarquera
finalement que cette année après d'importantes difficultés
pour sortir le film
Pour quels raisons ? Il n'y a qu'a voir l'affiche
du film pour s'en convaincre
Xavier Gens est connu pour ses penchant
vers l'extreme violence et le gore
Son deuxième film, Hitman
a subit d'important remontage car la première version était
beaucoup trop violente pour les producteurs américains
Un film comme Frontières est très difficile à critiquer
car
après 108 minutes (!!!) de film, le constat est clair : C'est un film
difficile à supporter...Violence à outrance, certaines scènes
qui sont difficiles a supporter, il faut avoir le cur bien accroché
pour tenir les 108 minutes
Néanmoins, ce qu'on peut apprécier
chez Xavier Gens, c'est qu'il est arrivé faire " son " film
Il
est allée au bout de son idée et rien que pour cela. On peut
lui dire bravo
Cependant, bien que Gens ai " réussi "
à faire le film qu'il voulait, et que la plupart de ses fans sont "
subjugués " par le résultat, le constat est là..Il
n'y a rien dans ce film, sinon, de la violence pure et gratuite...L'histoire
ne tient pas debout avec des dialogues, qui eux s'écroulent complètement
après que les comédiens les ont sorti sans grande conviction
Y'a-t-il eu une direction d'acteur ou était-ce uniquement de l'improvisation
? Sans vouloir, plomber l'ambiance, le réponse serait plutôt
vers le deuxième choix
Il est vrai que il n'y a que très
peu de films comme cela qui sorte en France depuis très longtemps...
Il est vrai que ca fait du bien de voir de temps en temps de voir des films
comme ce type pour se " reposer " la tête et ne penser à
plus rien d'autres
Mais bon, comme tout il y a des limites a tout
Il
y a une violence et une horreur qui sont très bien retranscrites dans
ce film, mais on n'aurait aimé avoir peur avec les personnages et malheureusement,
c'est le contraire, on rigole au début, mais à la fin, on souffle
car même si c'est de l'action qu'on est venu chercher ici, la priorité
pour un film est que l'histoire et le jeu d'acteur doit un minimum tenir debout.
Or ici, on est bien en delà des espérances
Dommage
Une fin de soirée un peu frustrante donc, car finir sur un film qu'apparemment
tout le monde aime (aux yeux du public de la salle en tout cas
) mais
, qu'on n'arrive pas à apprécier (même en se forçant
)
cela frustre...Qu'importe, demain, d'autres films arrivent
Vendredi 25 Janvier :
Steel Trap (inédits vidéo)
Après la projection, il n'y aurait
qu'une chose a dire et cela est méchant, mais bon
" Circulez,
Il n'y a rien à voir !! "
L'histoire ? Une grande ville des Etats Unis
Une nouvelle année
vient de commencer
Lors d'une soirée dans n grand building, Quelques
personnes reçoivent sur leur portables un sms, leur disant de monter
de quelques étages de plus pour une autre soirée de qualité
supérieur
Se rendant tous à l'étage en question,
ils s'aperçoivent tous vite que cette soirée n'est au fait qu'un
prétexte pour un serial killer pressé de les tuer un par un
par un jeu de piste assez sanglant
Steel Trap est un purge qui ne procure
aucun plaisir à voir
Si on à vu Saw, Carrie, ou encore
à degré moindre Scream, Steel Trap ne vous étonnera pas
Pire
même, il vous endormira
Pour une berceuse, on n'aurait pu mieux
rêver
Sisters (en compétition)
En enquêtant sur le passé trouble du docteur Philip Lacan, Grace, une journaliste opiniâtre, est témoin d’un meurtre commis par une femme. La coupable est-elle Angélique, l’ex-épouse du docteur, ou bien sa soeur jumelle ? Décidée à découvrir la vérité, Grace va mettre à jour le plus horrible et le plus dangereux des secrets...
Grand admirateur de l'original, Douglas Buck y fait quelques clins d'oeil. Ainsi le corps du jeune docteur n'est pas caché dans un canapé pliant -que la police ouvre- mais dans la grosse télévision d'Angelique.
Mais Buck transforme surtout le film noir de De Palma, centré sur l'héroïne meurtrière en film fantastique où le traumatisme suggéré de Grâce la rapproche bien plus que dans l'original de la meurtrière....
Joshua (compétition) :
Joshua est le fruit d'un amour inconditionnel entre Brad et Abby, couple
modèle typique vivant dans le quartier très huppé de
Manhattan
Agé de 9ans, Joshua présente d'importantes dispositions
d'un enfant bien plus mature
Cependant tout son épanouissement
auprès de sa famille se retrouve tout a coup remis en question par
l'apparition d'une petite sur
Lily..Sa jalousie et sa vraie personnalité
enfouie depuis trop longtemps à l'intérieur de lui ne va pas
tarder à surgir et semer le désordre et le chaos au sein de
tout sa famille
Que dire de ce film
..Joshua est très dérangeant par le
physique du jeune homme qui ne peut que renvoyer à Damien dans le film
La Malédiction. C'est enfant est avant tout un très grand manipulateur
capable du pire pour arriver à ses fins ( comme tuer sa grand-mère,
rendre folle sa mère ou encore mettre en prison son père pour
vivre
avec son oncle
) Joshua bénéficie d'une mise
en scène très ample, très fluide, le tout accompagné
par une musique au piano que joue continuellement Joshua
c'est un film
très lourd, dérengant, malsain et surtout abominablement cruel
Mais
bon
La grande question à se poser ici est justement
: Que
fait -il à Gérardmer ???
Car au final : Qu'y a-t-il de fantastique dans ce film ? Absolument rien
Nous
avons juste un enfant qui supporte mal sa mise à l'écart temporaire
au profit du bébé et qui devient fou au point de se " séparer
" de toute sa famille
On peut effectivement parler de " métamorphose
" de l'esprit mais pas vraiment de fantastique
ni d'horreur et d'épouvante..erreur
de casting donc
Mais un film très malsain et dérangeant
n'est pas à déplaire du tout
The Broken (Compétition)
Gina McVey est un médecin plein d'avenir dans un très grand
hôpital Londonien..Tout lui réussi : Vie sentimental, vie professionnel
et vie de famille
Arrive l'anniversaire de son père, où
le miroir du salon tombe en de milliers de morceaux
Lorsque Gina évoque
les 7 ans de malheur promis par la superstition, personne ne rit
Et c'est
là que commence d'étranges phénomènes : elle à
l'impression de voir son double non seulement à son travail mais aussi
dans une rue où son double passe devant elle avec sa propre voiture
Pour
voir ce qu'il en est elle décide de la suivre jusqu'à son appartement
Deuxième film du réalisateur de Cashback, The Broken est plus
un thriller psychologique qu'autre chose
Conscient que l'idée
de l'horreur est bien plus effrayante que l'horreur elle-même, Sean
Ellis propose une mise en scène très minimaliste, fluide, silencieuse
et joue autant avec les codes du genres qu'avec notre esprit.
Sean Ellis
ne montre rien, en tout cas, très peu. Il n'apporte pas de solution
et ne répond qu'a très peu de question du film
Qu'importe,
ce n'est pas le premier objectif du film
The Broken joue sur le possible,
la suggestion et montre une peur de l'inconnue qu'on ne peut maitriser
Le film peut faire penser à une uvre comme Ne vous Retournez
pas, mais c'est surtout une formidable relecture de façon moderne du
film de Don Siegel, Body Snatchers. Alors que dans Invasion, on attendait
une formidable relecture du film de Siegel c'est dans celui d'Ellis qu'on
retrouve cette relecture, somme toutefois aussi négative que la version
de Kaufmann. La dernière scène du film est un véritable
clin d'il à la fin du remake de Philipp Kaufmann
Les Acteurs
sont tout aussi bluffant que leur doubles..Un film qui mérite un prix
du jury, mais tellement de films sont bons cette années que le choix
s'annonce difficile
Dans une grande ville d'Espagne, Angéla est une journaliste pour une télévision locale. Accompagné de son caméraman Pablo, ils réalisent tous les deux des reportages pour une émission de la nuit sur justement le quotidien de ceux qui travaillent la nuit Programme de ce soir ? Le quotidien des pompiers de Madrid Le début du reportage est très calme, ennuyeux La nuit est calme aucune urgence Tout d'un coup, l'alarme sonne dans toute la caserne C'est parti pour un escapade au sein d'une maison en plein centre ville où une vielle femme pousserait des cris atroces...Sur place, c'est une toute autre réalité qui nous est proposé Non seulement la vielle femme pousse des cris atroces, mais elle est couverte de la tête au pied de sang et s'est mise à attaquer un policier en lui arrachant un bout de la gorge Panique à bord tout le monde essaie de sortir de l'immeuble..Mais le problème est que tout est bloqué par la police dehors Aucune sortie n'est possible Les journalistes accompagnés des quelques résidents de l'immeuble ainsi qu'un policier et d'une pompier se retrouvent coincé au sein d'un immeuble qui leur est de plus en plus inquiétant, surtout que quelques instants plus tars, la vielle femme abattu dans son appartement, disparait de nouveau
A 90 pour cent, ce film devrait recevoir le prix du public, tant il aura reçu un accueil triomphant ponctué par une petite standing ovation du public pendant cinq, ce qui est rare à Gérardmer Attention âmes sensibles, il faudra s'abstenir d'aller voir ce film Encore une fois basées sur le même principe que le Projet Blair Witch, REC est filmé à la façon d'un reportage télévisé en caméra Dv L'histoire est dans la lignés des plus pures films d'horreur des années 70 (ceux de Romero par n'en citer qu'un .). Rec est une expérience terrifiante à faire, car c'est du " live " c'est du direct, interprété qui plus est par des acteurs inconnus, mais de façon tellement magistrale que l'on ne peut s'empêcher de rentrer encore plus dans le film Nous vivons cela en direct avec l'équipe de Télévision..Nous voyons l'horreur ce dérouler devant nous et nous la subissons...Rec renvoie aussi surtout au modèle de téléréalité qui fleurissent de plus en plus dans le paysage médiatique mondial Dénonciation de le recherche insensée du scoop, du sentationel, mais ici, à quel prix..D'ailleurs la dernière phrase ironique du film résumé tout a fiat le propos du film " Jure moi Pablo, Jure moi que tu filmes tout ?!! " Ne t'inquiète pas Angéla, Nous avons tout vu .
Shrooms (hors compétition)
Les ingrédients ? Des lycéens américains en vacances en Irlande. Une bonne dose de champignons hallucinogènes. Ajoutez à cela deux affreux boogeymans pourchassant les lycéens complètement stones Le tout saupoudrés par un twist largement prévisibles dès le début du film et vous obtiendrez Shrooms, de Paddy Breathnach.
Transition difficile après la vision de REC pour passer à un film comme Shrooms tant la film est d'une médiocrité tant au niveau de l'histoire qu'au niveau des acteurs Shrooms ressemble plus à une série B diffusés eu deuxième partie de soirée sur M6 qu'un véritable film prévu pour une sortie cinéma Tout est téléphonés de A jusqu'à Z Aucune surprise..Aucun suspense n'est de mise On rigole, oui on rigole mais pas pour les bonnes raisons
Samedi 26 janvier :
Avant dernier jour d'un festival très en couleur ou même le temps
nous refroidit le cur, l'ambiance et le public est là pour réchauffer
tout cela
Diary of The Dead (Compétition)
Des étudiants en cinéma tournent dans une foret près
de Philadelphie un film d'horreur quand à la radio, ils entendent d'inquiètantes
informations selon lesquelles plusieurs morts dans tout le pays et partout
dans le monde reviennent à la vie..Ensembles, ils décident d'aller
au plus prés des incidents en questions pour etre temoins des massacres,
et du chaos pour montrer ce qui se passent vraiment et laisser un témoignage
de cette nuit qui aura tout changé
le film qui nous est diffusés
est donc le film de cette équipe réalisé par l'un d'entre
eux, Jason Creed, La Mort de la Mort
Assurément l'un des films les plus personnels d'un des papa de l'horreur
moderne...Georges A.Romero
Alors que tout le monde s'attendait à
un énième film de zombie du réalisateur, Diary Of the
Dead se révèle être un excellent film d'horreur
.sans
prise de tête
trés bien réalisé
Le point
fort de ce film est qu'il n'est en tout point redondant par rapport à
tout les autres films du réalisateur
Chaque film possède
ses thèmes selon l'époque
Romero s'acharne à nous
rappeler les maux de notre époque qui ont évolués avec
nous
c'est-à-dire le pouvoir de plus en plus puissant de la désinformation,
de la manipulation de l'information autant de part les gouvernement, mais
aussi et surtout par les médias et la presse..Tout est contrôlé,
manipulés et cela ne s'arrange pas avec l'évolution de plus
en plus forte d'internet
Les films de Romero parviennent au fils des années à garder
toutes leurs thèmes, tous leurs messages tout en ayant une bonne dose
d'horreur et de divertissement, indispensable à ses films
Nous
voyons le messages au final de ce film qui fait étrangement penser
aussi à son tout premier film, le jour des morts vivants, " Au
fond, méritions nous vraiment de vivre ? " Probablement pas
Les
zombie sont de retour pour ne rappeler les bonnes choses et Romero aussi ,
qui signe la un de ses films les plus réussi de toute sa carrière
Aparécidos (hors compétition)
Malena et Pablo sont deux espagnols qui vont en Argentine, pour se rendre
au chevet de leur père mourant
Pourtant il ne l'ont jamais connu
et ne connaissent ni sa vie , ni ce qu'il à put faire il y a bien longtemps
,
leur mère divorcé, n'ayant jamais voulu parler de cela
Afin
de se retrouver et de chercher ses racines disparus, il décident de
prendre la voiture de leur père et d'aller vers l'ancienne maison de
leur parents en Argentine..Sur le chemin, Pablo découvre un journal
intime détaillant plusieurs crimes atroces commis il y a une vingtaines
d'années
Intrigués, Pablo décide de s'arrêter
dans un motel où ses atrocités on eu lieu
Là, le
frère et la sur entendent des bruits étranges de la même
manières décrites dans le journal..Suivant la traces de ces
disparus, ils ne se doutent pas qu'il vont découvrir, l'horrible vérité
à propose de leur père et de sa vie d'avant
Malheureusement
pour eux, quand on rentre dans le passé, il n'est jamais facile d'en
sortir
Aparécidos est peut être le film le plus émouvant du festival
Car
cela parle d'un sujet réel, c'est-à-dire des mystérieuse
disparitions de centaines de milliers de familles argentine et chiliennes
qui ont pour la plupart tuées et dont on n'a jamais retrouvés
les corps
Adapter un sujet aussi grave et lourd que cela sur le mode
d'un film d'horreur et d'épouvante était très ambitieux
de la part du réalisateur, Paco Cabezas
Mais c'est réussi
Le
film bénéficie d'une scénario impeccable où se
côtoient deux clans à la recherche de la même chose au
final
la vérité. Les disparus sollicitent Malena et Pablo
afin de montrer leur destin funeste et qu'il y ait enfin quelqu'un pour voir
la vérité
La frère et la sur sont aussi à
la recherche d'une vérité qui pourrait leur permet de vivre
leur épanouissement jusque là empêcher par un père
dont il ne connaissait pas grand-chose.. ;La fin est grandiose et d'une beauté
hallucinante
Espérons une sortie cinéma pour bientôt
et un succès pour un film qui lé mérite complètement
L'orphelinat (en compétition)
Laura à passé ses plus belles années d'enfance dans un orphelinat en compagnie de 5 autres camarades de son époque Malheureusement pour elle, Laura quitte ses amis pour être adopté Trente ans plus tard, elle revient sur sa terre d'enfance avec son mari et son fils de sept ans, Simon, pou reprendre l'orphelinat afin d'accueillir des enfants adoptés alors que le jour de l'ouverture de l'orphelinat arrive, Laura s'aperçoit ne tourne pas rond de cette maison..De plus son, fils déclare qu'il s'est trouvé un nouvel ami, Tomàs, mais qui ne peut plus grandir Le jour de l'ouverture, Simon disparait .Laura est convaincu, que Tomàs, son ami imaginaire la enlevé
Encore un des films qui était le plus attendu à Gérardmer par les fans Vendu comme un film de pure épouvante, L'orphelinat, premier film de Juan Antonio Bayona se révèle plutôt être un merveilleux conte sur l'amour que l'on peut porter a autrui Il est clair que l'on sent la patte de Del Toro( producteur du film) derrière cette histoire. Nous sommes littéralement bercé par cette histoire d'une femme cherchant à donner de l'amour a son fils adopté et qui fera tout pour le retrouver, mettant en balance sa propre vie Un film vraiment à part dans la sélection, car c'est vraiment un conte fantastique dans la ligne d'un Peter Pan où finalement le rêve n'est peut être pas simplement qu'un vulgaire monde imaginaire
Pronostics de Jonathan Cardenas :
Prix du meilleur inédit vidéo : End of The line.
Grand prix du meilleur court métrage : Absence
Prix du Jury Sci fi : Rec
Prix du Jury Jeunes : Cloverfield
Prix de la Critique : The broken, REC, ou Cloverfield
Prix du Public : REC
Prix du Jury : Le roi de la Montagne ou The Broken
Grand prix : REC
LES FILMS EN COMPÉTITION :
Dans le cadre de cette édition-anniversaire, le Festival tient à rendre hommage à une cinématographie riche et en plein renouveau : celle de l’Espagne, à travers le genre fantastique. Les films suivants seront projetés :
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