Editeur : MK2. Juin 2009. Durée du film : 1h55. Format : 1.85. Version Originale Stéréo - Sous-titres : Français.

suppléments :

• Un livret de 20 pages : Le journal de tournage de Filippo Trojano, acteur d’Abbas Kiarostami

Quelque part en Autriche, un train part pour Rome, emportant les rêves, les doutes et les regrets de ses passagers. Un voyage initiatique au cours duquel un homme se prendra à rêver d’un amour impossible, la veuve aigrie d’un général touchera du doigt la fragilité des relations humaines, et trois jeunes en route pour un match de football apprendront que la vie n’est pas toujours aussi facile qu’elle paraît.

Le film d'Ermano Olmi trompe l'attente du spectateur en lui laissant imaginer un attenta bien réel qui pourrait être amorcé par une bombe contenue dans le thermos rouge vif des immigrés. Il dégonfle cette baudruche au profit d'une vague histoire d'amour très niaise et d'une attention aux émigrés allant de soi et emphatiquement mise en scène.

La partie centrale de Kiarostami est la plus intéressante opposant un monde moderne fait de bruit d'ordre et violence au monde ancien ou tous les jeunes du village se réunissaient sur la place publique pour des relations amoureuses ou amicales moins froides que celles qui se règlent aujourd'hui sur les téléphones portables

Le film de Ken Loach qui donne son sens au titre est une analyse psychologique fine et réjouissante avec trois jeunes acteurs formidables, notamment Martin Compston, révélé dans Sweet Sixteen .