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Editeur : Lobster. Septembre 2010. 199 films, 15 heures de programmes sur six DVD. 54 € DVD1 : Films de 1896 à 1901. DVD2 : Films de 1902 à 1904. DVD3 : Films de 1904 à 1906. DVD4 : Films de 1907-1908. DVD5 : Films de 1909 à 1913. DVD6 : films retrouvés en 2009-2010. Suppléments :
Magnifique, inespéré et historique travail entrepris par les éditions Lobster animées par Serge Bromberg pour retrouver la formidable magie des films de Méliès aussi complets et aussi confortables à regarder que possible, au plus près de leur aspect des premiers jours.
Le coffret rassemble les 199 films de Méliès retrouvés à ce jour présentés, (pour les cinq premiers DVD) par ordre chonologiques. Il est l'aboutissement de 25 ans de recherches aux quatre coins du monde et de collaborations internationales pour récupérer toutes les copies accessibles, qu’elles soient complètes ou partielles, puisque après des centaines de projections, et des dizaines d’années d’oubli, elles ont pu être partiellement ou totalement détruites. Deux films, Le Magicien et La Danseuse Microscopique, tous deux de 1898, considérés comme perdus, sont présentés ici en première mondiale. Les films contenus dans ces DVD sont tirés des meilleurs éléments disponibles. Pour certains titres, il a été possible de trouver des sauvegardes effectuées directement à partir des négatifs d’origine, ce qui donne au film une netteté et une perfection proche de celle d’un film tourné aujourd’hui, alors que l’image a plus de 100 ans (Les merveilleuses cartes vivantes, Le Tripot clandestin, ou la fin du Palais des Mille et une Nuits). D’autres, malheureusement, n’ont pas eu cette chance, et ne restent visibles qu’avec une image médiocre (Tom whisky ou l’illusionniste toqué). Certains films n’existent plus que sous forme de fragments (Les Infortunes d’un Explorateur, 1900, Lully ou le violon brisé, 1908 ou Pour l’étoile S.V.P., 1908). Certains titres, qui n’étaient disponibles que dans des versions visuellement médiocres ou incomplètes sont aujourd’hui présentés dans des versions presque parfaites. Les films étaient tournés sur pellicule noir et blanc, la seule disponible à l’époque, mais les titres les plus prestigieux étaient également proposés en couleurs, coloriés à la main, image par image. Les versions couleur ont été favorisées complétés par des versions noir et blanc parfois (Le palais des mille et une nuits, 1905, Les Quatre Cents Farces du Diable, 1906). Jusqu’à 5 copies différentes ont été utilisées pour reconstruire certains films. Pour restaurer ces éléments d’origines si différentes, les dernière technologies photochimiques et numériques ont été utilisées ; mais les informations et les contrastes perdus le sont malheureusement à jamais. Grâce aux nouvelles technologies numériques, chaque film a été traité, stabilisé, les petites rayures et tâches légères ont été patiemment estompées, et les films ont ensuite été remis à leur cadence d’origine, afin d’éviter l’impression de film accéléré et grotesque qui n’existait absolument pas aux débuts du cinéma. Les textes du bonimenteur qui, à côté de l’écran, pendant la projection, lisait un texte expliquant ce que voyait le spectateur à l’image ont été repris ou réécrits à partir de catalogues existants. Le choix des musiques a également été guidé par le sosuci de ertser fidele à l'esprit de l'époque et joué sur un piano, un Photoplayer des années 1900. En mars 2010, Serge Bromberg et son équipe ont retrouvé 26 nouveaux films de Georges Méliès datant de 1896 à 1911 dont de nombreux en exclusivité mondiale : rassemblés dans un sixième DVD : Défense d'afficher, le manoir du diable, l'hallucination de l'alchimiste, sur les toits, bombardement d'une maison, Combat naval en Grèce, l'omnibus des toqués (ou Blancs et noirs), L'œuf du sorcier, éruptions volcanique à la Martinique, les aventures de Robinson Crusoé, La flemme merveilleuse, Un peu de feu s.v.p., les apparitions fugitives, le juif errant, détresse et charité, Le baquet de Mesmer, L'île de Calypso, Le dirigeable fantastique (ou Le cauchemar d'un inventeur), Robert Macaire et Bertrand, les rois des cambrioleurs, Deux cent milles sous les mers ou Le cauchemar du pêcheur, Le mariage de Victoire, Satan en prison, François 1er et Triboulet, Hydrothérapie fantastique, Papillon fantastique, Le vitrail diabolique
Le
Grand Méliès par Georges Franju (1953, 0h30)
Fondateur avec Langlois, Jean Mitry et Paul Auguste Harlé de la Cinémathèque Française en septembre 1936 et secrétaire exécutif de la Fédération Internationale des Archives du Film (F.I.A.F.) depuis 1938, il n'est guère étonnant que Franju se soit intéressé à Méliès. Mais bien plus que le pionnier du cinéma dont il analyse quelques trucages (L'homme à la tête de choux) et raconte la vie, c'est à l'amateur de fantastique que s'intéresse Franju. D'où la très belle partie consacrée au théâtre Robert Houdin ou celle de la première séance du cinématographe au grand café racontée en ombres chinoises. Franju passe autant de temps à décrire le baiser d'un couple saisi par la caméra qu'à filmer le dialogue historique entre Louis Lumière et Méliès.
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Lobster
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présente
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Méliès
premier magicien du cinéma
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