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Suppléments sur DVD3 :
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Filmer le vent : Pour
le mistral (1965) et Une
histoire de vent (1988)
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Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, Ivens est à nouveau "mobilisé" sur tous les fronts de l'actualité. Il filme en Australie la grève de solidarité des dockers qui refusent d'embarquer du matériel de guerre hollandais à destination de l'Indonésie en lutte pour son indépendance (LIndonésie appelle). Il est ensuite appelé à fixer sur pellicule les premiers pas dans le socialisme des jeunes démocraties populaires, de la République Populaire Chinoise de Mao Tse Toung, du gouvernement de Salvador Allende (Le train de la victoire). Partout où il passe, en Afrique, en Amérique Latine, à Cuba, au Viet-Nam, Joris Ivens multiplie les conférences sur le cinéma, les cours sur les techniques de la caméra, du son, sur le montage, formant des dizaines de cinéastes, de techniciens. Les films d'Ivens ont été montrés à des millions de spectateurs, principalement dans les pays socialistes. En France, par contre, beaucoup furent interdits et peu sortirent commercialement. Le 17ème parallèle et Comment Yukong déplaça les montagnes furent pratiquement les seuls, avec La Seine a rencontré Paris et Une histoire de vent.à connaître une audience "officielle". Ce cinéaste, tout au long du demi-siècle d'une carrière qui se confond avec l'Histoire contemporaine dont il s'est voulu le témoin engagé, a travaillé avec quelques-uns des plus grands réalisateurs et artistes de ce temps : les musiciens Hanns Eisler et Dimitri Chostakovitch, les écrivains et poètes : John Dos Passos, Ernest Hemingway, Berthold Brecht, Jacques Prévert, Vladimir Pozner. Joris Ivens est mort le 28 juin 1989.
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présente
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Joris Ivens
volume 2
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