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Editeur : Carlotta-Films, avril 2013. Nouveau master restauré, version originale, sous-titres français. 17 € Suppléments :
Boston, au début des années 1960. Deux femmes sont retrouvées étranglées à leur domicile à quelques jours d’intervalle. Au cours des deux années suivantes, plus d’une dizaine d’autres femmes sont assassinées dans des circonstances similaires, distillant un sentiment d’insécurité et une paranoïa sans précédent dans toute la ville. John S. Bottomly est désigné pour prendre l’affaire en main… Entre 1962 et 1964, treize femmes sont assassinées à Boston. Le film date de 1968 et s'appuie sur un roman de Gerold Frank car, à cette époque, tous les mystères de l'affaire ne sont pas éclaircis. DeSalvo, déclaré fou, n'a jamais été jugé et il n'y avait pas assez de preuves contre lui. Il n'était peut-être pas un tueur isolé. Il s'était peut-être d'abord contenté de coucher avec des femmes qu'il excitait en prenant leurs mesures avec un mètre souple s'inspirant ainsi d'une série télévisée. Il menait une double vie dont l'une, tout à fait normale, marié à une allemande et père de deux enfants. Victime d'un dédoublement de la personnalité, fou schizophrène, il est interné à vie et sera assassiné quelques années plus tard en prison. Peu de choses sont modifiées par rapport à al réalité connue : Albert DeSalvo travaillait dans une entreprise de caoutchouc. Ici, il répare des chaudières. John S. Bottomly était bien adjoint au procureur du Massachussetts et il a bien utilisé, sans cuccès, un medium nommé Hurkos. Tony Curtis porte un faux nez pour casser son image de jeune premier. Pas de violence pendant la première heure, où le film s'attache à montrer les conséquences sur la population de la présence d'un serial killer. Albert DeSalvo apparait lors des funérailles de Kennedy. Les images, flash-mentaux rapides, sont inspirée par le Hiroshima mon amour d'Alain Resnais. Fleischer à la révélation du split screen, lors de l'exposition universelle de Montréal en 1967. C'est la première présentation publique du système IMAX où sont assemblées des images de formats différents dans un même cadre. Les caches sur la caméra sont exécutés à partir des croquis dessinés par Fred Harpman. Deux ou trois caméras filmaient à la fois pour deux ou trois écrans. Le directeur de la photographie, Richard H. Kline s'attache à faire suivre l'image la plus importante par la lumière ou la couleur. Les studios auraient empêché d'aller trop loin : "De l'audace mais en toute discrétion". Utilisation de la caméra portable Arriflex dont il faut étouffer le bruit du moteur mais qui apporte une grande fluidité du mouvement.
L’écran schizophrène (21', Robert
Fischer, 2013)
William Friedkin revient sur les faits réels qui ont inspiré L’Étrangleur de Boston : entre 1962 et 1964, 13 femmes sont assassinées à Boston. Le film date de 1968 et s'appuie sur le roman de Gerold Frank. Peu de choses sont modifiées : Albert DeSalvo travaillait dans une entreprise de caoutchouc. Ici il répare des chaudières. John S. Bottomly était bien adjoint au procureur du Massachussetts et il a bien utilisé, sans cuccès, un medium nommé Hurkos. Mais, en 1968, on ne sait pas grand chose. DeSalvo, déclaré fou, n'a jamais été jugé et il n'y avait pas assez de preuves contre lui. Il n'était peut-être pas isolé. Il s'était peut-être d'abord contenté de coucher avec des femmes qu'il excitait en prenant leurs mesures avec un mètre souple s'inspirant ainsi d'une série télévisée. Il menait une double vie dont l'une, tout à fait normale, marié à une allemande et père de deux enfants. Il est victime d'un dédoublement de la personnalité. Fou schizophrène, il est interné à vie et sera tué quelques années plus tard en prison. Fleischer à la révélation du split screen, lors de l'exposition universelle de Montréal en 1967. C'est la première présentation publique du système IMAX où sont assemblées des images d'un format différent dans un même cadre. Pas de violence pendant la première heure, les conséquences sur la population de la présence d'un serial killer. Albert DeSalvo apparait lors des funérailles de Kennedy. Les images flash-mentaux rapides sont isnpiré par Resnais dans Nuit et brouillard et Hiroshima mon amour. Ce sont des image subliminale qui surgissent de l'imagination.
Faux nez, vrai tueur (30', Robert Fischer, 2013)
Retour sur le tournage du film avec les témoignages de l’actrice Sally Kellerman (sans intérêt) de Mark Fleischer, fils de Richard Fleischer, sur sa place du film dans l’oeuvre de Richard Fleischer, du chef-opérateur Richard H. Kline sur la technique avant-gardiste du split-screen. Curtis porte un faux nez pour casser son image de beau jeune premier. Utilisation de la caméra portable Arriflex. Il faut étouffer le bruit du moteur mais apporte une grande fluidité du mouvement. Les caches sur la caméra sont exécutés à partir des croquis dessinés par Fred Harpman. Deux ou trois caméras filmaient à la fois pour deux ou trois écrans. Richard H. Kline s'attache à faire suivre l'image la plus importante par la lumière ou la couleur. Les studios auraient empêché d'aller top loin : "De l'audace mais en toute discrétion". Décor blanc surréaliste de l'interrogatoire dans la clinique obtenu par de la mousseline blanche à la place des murs. la scène est éclairée au travers mais la mise au point est difficile : de nombreux flous.
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présente
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L'étrangleur
de Boston de Richard Fleisher
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