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Editeur : Wild Side Video, septembre 2009. Master restauré. V. O. avec sous-titres français. 1h32. 15€. suppléments :
Un flic sexagénaire limogé pour corruption, un chanteur noir criblé de dettes de jeu et un vétéran de la 2e Guerre Mondiale qui n'a jamais réussi à se réintégrer s'associent pour un braquage de banque. Mais la haine et le racisme vont faire déraper l'entreprise |
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Dans la lignée du Asphalt jungle de John Huston, le film s'intéresse plus à la psychologie des personnages qu'au "casse" proprement dit, qui arrive à la fin, ne dure que quelques minutes et dont la conclusion reflète l'attitude suicidaire des protagonistes. Complexes, ambigus, ils sont le produit de l'univers glacial et étouffant dans lequel ils sont forces d'évoluer. Admirablement interprété et photographié (une pellicule infrarouge a été utilisée pour obtenir une netteté d'image angoissante), bénéficiant d'une bande-son jazz due à John Lewis et d'une réalisation technique parfaite de Robert Wise (dont les œuvres ont cumulé dix-sept Oscars), Le coup de l'escalier est l'un des derniers films noirs de la grande époque. La génèse du film par Danièle Grivel et Roland
Lacourbe (0h26)
Danièle Grivel et Roland Lacourbe, auteurs d'un livre sur Robert Wise rappellent qu'il s'agit là d'un classique du cinéma de hold-up, de l'un des films préférés de Melville qui s'inspirera de l'attente précédant le cass pour ce même épisode dans Le deuxième souffle. L'histoire est apportée à Robert Wise par Harry Bellafonte, sensible au thème antiraciste, qui a acheté le droit du roman de William P. McGivern (1918-1982) par ailleurs auteur de Règlement de compte (Fritz Lang, 1953). Wise demande à Abraham Polonsky, alors balcklisté, d'écrire le scénario.
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présente
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Le
coup de l'escalier de Robert Wise
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