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Les jours de monsieur Jean de Dieu s'écoulent sans grands rebondissements. Il travaille au Paradis de la Glace où, à la satisfaction générale, il fait office de responsable et d'inventeur de la spécialité de la maison, la fameuse glace Paradis qui fait les délices de la clientèle. Jean de Dieu veille à la stricte propreté des jeunes filles d'origine modeste qu'il emploie et leur rappelle sans cesse les règles d'hygiène très strictes pour ne pas mettre en péril la santé publique....
Il n'abuse jamais de son érotisme distingué pour aller au-delà d'une admiration caressante : il refuse les avances de Carmen, étudiante à l'université de la vie, qui le provoque avec le billet qu'elle dissimule dans ses bas. Seul l'érotisme teinté de mysticisme l'intéresse : "Les courbes graciles de tes seins se tendent vers le ciel, ils sont en quête de sainteté". Cette grâce aérienne s'accommode aussi de son contraste avec la merde et le sang très présents. Elle s'accommode aussi du commerce. Joao conseille ainsi habilement Judite sur la gestion des ruptures de stock pour augmenter les prix. Mais, sans fantaisie, le monde ne mérite pas d'être vécu : "C'est pas vous qui m'expulsez, c'est moi qui vous condamne à rester."
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présente
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La
comédie de Dieu de João César Monteiro
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