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Suppléments pour chaque DVD :
L'immortelle (1963). Avec : Jacques Doniol-Valcroze (N., l'homme), Françoise Brion (L., la femme), Guido Celano (M, l'étranger), Sezer Sezin (une femme turque), Ulvi Uraz (un marchand), Catherine Robbe-Grillet . 1h35. Peu après son arrivée à Istanbul, N, un jeune professeur, rencontre L., une séduisante jeune femme qui devient son guide... et sa maîtresse, tout en refusant d'en dire plus sur son identité. Le mystère s'épaissit un peu plus le jour où L. disparaît. N décide de partir à sa recherche... Trans-Europ-Express (1967). Avec : Jean-Louis Trintignant (Elias), Marie-France Pisier (Eva) Nadine Verdier (la bonne de l'hôtel), Christian Barbier (Lorentz), Charles Millot (Franck). 1h45. Gare du Nord. Trois personnes montent dans un Trans-Europ-Express à destination d’Anvers. Pendant le trajet, elles imaginent un film qui commence dans ce train. Un trafiquant subalterne surnommé Elias a pris en charge une valise à double fond qui doit lui permettre de rapporter de la cocaïne... L'homme qui ment (1968). Avec : Jean-Louis Trintignant (Boris / Jean), Sylvie Breal (Maria), Dominique Prado (Lisa), Sylvie Turbova (Sylvia). 1h35. Dans une région agitée par des guerres récentes, un homme que personne ne connaît arrive à pied. Il s’arrête dans une auberge, écoutant les conversations qui commentent une affaire locale : le retour attendu d’un certain Jean Robin. L’étranger retrouve la demeure de ce héros mystérieux, une grande maison frappée d’abandon... L'éden et après (1970). Avec : Catherine Jourdan (Violette), Lorraine Rainer (Marie-Eve), Sylvain Corthay (Jean-Pierre), Richard Leduc (Marc-Antoine). 1h38. Violette fait partie d’une bande d’étudiants qui a l’habitude de se réunir dans un café appelé L’Éden. Ils y imaginent des projets libres, inventant des saynètes de jeu et de fantaisie. Un soir arrive un certain Duchemin de dix ans leur aîné, qui devient rapidement le metteur en scène... N. a pris les dés... (1971). On retrouve dans ce téléfilm les éléments de "l'Eden et après", mais dans un nouveau montage, si bien que l'histoire est totalement différente. Glissements progressifs du plaisir (1974). Avec : Anicee Alvina (Alice), Olga Georges-Picot (Nora), Jean-Louis Trintignant, Michael Lonsdale. 1h46. Une jeune fille est suspectée du meurtre de son amie, une femme plus âgée avec laquelle elle entretenait une relation pervertie. Placée dans une maison de redressement tenue par des religieuses, elle reçoit la visite d’un magistrat, d’un pasteur, ainsi que d’une jeune avocate
Préfaces de Catherine Robbe-Grillet.
L'immortelle : le scenario précède celui de L'année dernière, en 1960 automne repérage Istanbul septembre décembre mais circonstances politique empêche le tournage. Marienbad présenté à Venise en 1961. L'immortelle est tourné en 62 du 28 mai au 29 juillet, Catherine Saraillant. Glissements progressifs du plaisir : La nudité en lutte ouverte contre les institutions, la police, l'église, la justice représentées par des hommes. Alain Robbe-Grillet, s'inspire de La sorcière de Michelet Le jeu avec le feu Des personnages écrivent et projettent leurs fantasme, le trio de trans-europe express, Georges dans le jeu avec le feu, La Gradiva. L'imaginaire qui travaille. L'Opéra Favart, le foyer de scène théâtralisée Entretien avec Alain Robbe-Grillet par Frédéric
Taddeï (31' à 34')
L'immortelle : Antonioni, Buñuel, Godard sont les cinéastes préférés d'Alain Robbe-Grillet. Il décline d'abord l'idée de faire un film. Il très célèbre mais n'a pas de lecteurs : ses livres se vendent très mal. c'est acceptable pour un livre mais difficile pour un film. Samy Alfon veut tourner à Istanbul car un financier belge y voit le moyen de sortir de l'argent. Robbe-Grillet accepte alors volontiers : c'est à Istanbul qu'il a rencontré sa femme, Catherine. C'ets l'histoire d'un homme qui tombe amoureux d'une femme qui n'existe pas. Elle est morte. Etat du monde où tout ne s'explique pas. Françoise Brion l'aide à incarner des choses que le roman laisse opaque : une femme peut être désignée par le fait qu'elle a les cheveux noirs. Au cinéma, la solitude de l'écrivain est une erreur, c'est ce que lui fait comprendre le film. Il doit partir de la réalité des acteurs, du soleil, de la pluie et des technicines ; les événements ne sont pas choisis par la nature. Jacques Doniol-Valcroze tient la posture de narrateur, un peu en dehors de l'histoire. Alain Robbe-Grillet s'insurge contre les raccords dans le mouvement : si, dans une scène, on prend un personnage en mouvement on doit le retrouver en mouvement dans une autre. Le jeu avec le feu : Robbe-Grillet n'est pas obsédé par l'air du temps et n'a pas eu envie de tourner un film pornographique. Le porno est obsédé par la baise : une bite en gros plan qui entre dans un con en gros plan. Tout le film est orienté vers la baise. Il y très peu de perversion dans les films pornos. S'intéresse à la représentation. Intention d'un film avec l'inceste, le jeu avec le feu. Trouvère de Verdi, la sorcière jette son enfant dans les flammes. Il aurait préféré opéra incestuosa Valet au gilet rayé film et le château font penser à un film pornographique, bourgeois où on voit l'argent. Sylvia Kristel est la femme Hugo Klaus son ami romancier. Elle avait tourné Emmanuelle, que Robbe-grillet a vu mais le film n'est alors pas sorti. Y joue également Christine Boisson. L'opéra salle Favart ventre du récit : une maison qui grossit de l'intérieur. Taddeï y voit un père qui veut protéger sa fille contre l'homme qui l'enlèvera. Robbe-Grillet dit avoir pensé à Patricia Hearst : elle fait croire à son enlèvement pour détruire son père et partir avec l'homme qui l'aime. Double des personnages existants et jeu sur le chiffre trois. Trois musiques : Le trouvère, une marche militaire allemande, Erika, et une chanson brésilienne; trois femmes, Carolina, la sorcière et Erika ; trois animaux, cheval, chien et chat.
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Editeur
: Carlotta-Films. Novembre 2013. Nouveaux masters restaurés.
9DVD DVD1 : 
Neuf
des dix films réalisés par Alain Robbe-Grillet, le pape du Nouveau Roman.
À la fois auteur et cinéaste, Alain Robbe-Grillet réinterprète la grammaire
cinématographique et met en scène un univers sadomasochiste, hanté par
le mystère et les faux-semblants. Proche de l’onirisme de Jean Cocteau
ou de David Lynch, ces huit récits cinématographiques réunissent certains
des plus grands acteurs français (Jean-Louis Trintignant, Marie-France
Pisier, Philippe Noiret ou encore Arielle Dombasle). Disponible pour
la première fois en Coffret Collector 9 DVD, redécouvrez une œuvre fantasmatique
et sulfureuse, aussi fascinante que troublante, toute entière livrée
aux puissances du cinéma.
