 |
 |
Lors d’une journée
particulièrement chargée, Sandra, gérante d’un fast-food d’une banlieue de
l’Ohio reçoit l’appel d’un policier accusant l’une de ses employés d’avoir
volé un client. Le croyant sur parole, Sandra place Becky sous surveillance,
entrant ainsi dans une situation qui va bientôt tous les dépasser...
 |
 |
Sandra croit
peut-être n'avoir pas eu d'autre choix mais nous jamais. On comprend
tout de suite qu'il s'agit d'un canular et le réalisateur finit par
abandonner d'essayer de nous y faire croire au bout de 30 minutes. On est
donc immédiatement en surplomb du personnage qu'on ne peut juger que
pitoyablement, longuement et péniblement pris au piège. Il en
est de même pour tous ceux qui se succèdent dans la pièce,
tous odieusement mis en scène dans leurs actes odieux. Un film de dispositif
contestable -qui joue uniquement sur le voyeurisme- dont il ne sort rien d'autre
que ce que le réalisateur y a mis au départ : bien peu de chose
–par exemple ces plans inutilement abstraits du début ou ceux
sur le commissaire fumant en voiture.
