Un professeur de lycée et son élève disparaissent mystérieusement pendant les vacances d’été. Avant de s’évaporer dans la nature, M. Yabe avait contacté Reijiro Hieda, archéologue aux méthodes excentriques, pour lui faire part d’une étrange découverte qu’il venait de faire. Le scientifique débarque alors dans le village et part à la recherche de son ami aux côtés du jeune Masao, le fils du professeur. Ensemble, l’improbable duo va découvrir que le lycée se trouve au-dessus d’un ancien tumulus qui pourrait bien être une porte souterraine de l’enfer…
Deux ans après la bombe cyberpunk Tetsuo (1989), le cinéaste Shin'ya Tsukamoto est de retour avec ce deuxième film adapté de l’œuvre du mangaka Daijiro Morohoshi. Relecture singulière et ludique du cinéma de fantômes japonais dont Jigoku (Nobuo Nakagawa, 1960) et Kwaidan (Masaki Kobayashi, 1964) sont de grands jalons, Hiruko the Goblin mêle terreur gore et humour surréaliste à grand renfort d’effets spéciaux inventifs. Le réalisateur, dont la majorité des films se passent en milieu urbain dépeint ici une nature magnifiée, presque contemplative, à la manière d’une épouvante pastorale. C'est un fantôme femme, une arraignée qui est au centre de l'intrigue. Elle exprime le désir et les angoisses du spectateur masculin.
Shochiku, qui distribue le film, voulait adapter Ghost hunter une série de manga de Daijiro Moroboshi et demande à Shin'ya Tsukamoto de l'adapter librement. Il dispose d'un budget important avec la dispositions des studios de la Toho qui avait accueilli le tournage de Godzilla. Son monstre ressemble à celui de The Thing. Il Préfère avoir des idées que de recourir aux images de synthèse des ordinateurs