Retenu par ses camarades qui ne veulent pas qu'il ruine sa carrière, John " Lucky " Garnett, danseur dans une troupe théâtrale, ne se présente pas à la mairie le jour de son mariage avec Margaret Watson. Le père de Margaret, fou de rage, prévient Lucky qu'il n'acceptera pas de le recevoir avant que ce dernier ne possède un substantiel compte en banque.
Lucky quitte le théâtre et, en compagnie de son copain "Pop", part pour New York où il espère faire fortune grâce à sa chance au jeu. Dès le premier jour, il rencontre Penny Carrol, un professeur de danse. Il la suit jusqu'à l'école, prétextant qu'il veut prendre des cours. Mr. Gordon, le directeur, furieux de voir la façon dont Penny traite son client, la renvoie. Pour se racheter Lucky demande à Gordon de les regarder danser. Leur numéro séduit le directeur qui les fait passer dans un célèbre night-club.
Les deux partenaires ne tardent pas à tomber amoureux l'un de l'autre. Mais Lucky n'ose pas avouer qu'il est toujours fiancé à Margaret. Quand Penny l'apprend, elle accepte par dépit, les propositions de mariage du chef d'orchestre Ricardo Romero. Margaret rompt les fiançailles. Libre enfin, Lucky peut épouser Penny qui d'ailleurs ne demandait que ça.
En 1936, avec Swing Time, Fred Astaire et Ginger Rogers se retrouvent ensemble pour la sixième fois de leur carrière. C'est toujours Pandro S. Berman qui produit mais, à la réalisation, on remplace Mark Sandrich par le tout jeune George Stevens. Ce dernier donnera d'ailleurs à son père Landers, le rôle du juge Watson, le "père de la mariée".
Ce sixième long métrage du couple sera encore un triomphe bien qu'un peu en deçà des précédents, ce qui incitera les producteurs à remplacer, pour Une demoiselle en détresse, Ginger Rogers par Joan Fontaine. Cette dernière se révèlera piètre vedette de comédies musicales, ce qui amènera Ginger Rogers à revenir aux côtés de Fred l'année suivante pour L'entreprenant Monsieur Petrov réunis de nouveau par Mark Sandrich..
Très belle chanson qui remportera d'ailleurs l'Oscar The Way you Look Tonight au cours de laquelle le visage de Ginger Rogers, les cheveux mouillés, est d'une beauté extraordinaire. A noter aussi, le très drôle A Fine Romance chanté dans des décors enneigés.
Dans le très long et très beau Bojangles of Harlem Fred Astaire, grimé et dégingandé, en hommage au danseur noir Bill Bojangle Robinson, danse devant trois ombres géantes le représentant.
Triste et émouvante chanson-danse Never Gonna Dance qui marque la séparation temporaire des amants au cours duquel Lucky déclare à Penny qu'il ne dansera plus jamais si ce n'est pas avec elle. Ce numéro presque en un seul plan (très léger raccord en haut vers la toute fin, presque imperceptible) nécessita pas moins de 48 prises.
En revanche, la chanson titre The Waltz in Swing Time est constitué d'un unique plan de danse de trois minutes. Elle se révèle toutefois loin d'être la plus belle mélodie qu'ait composé Jerome Kern.
Les répétions du film comme celles de tous les films d'Astaire durèrent huit à dix semaines.
Pick Yourself Up
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The Way you Look Tonight
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Waltz in Swing Time
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A Fine Romance
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Bojangles of Harlem
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Never Gonna Dance
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Editeur : Montparnasse , Format 4/3 - Son et mono- VO/VOST - N&B - PAL - Zone 2 - 83 min |
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aussi disponible dans le coffret 5DVD : Top Hat, En suivant la flotte, L'entreprenant M. Petrov, Sur les ailes de la Danse, Amanda. |