Avec : les habitants de la ferme de Farrebique, leurs parents et leurs voisins. 1h40.
La vie quotidienne d'une famille de paysans de Goutrens (Aveyron), à
la limite méridionale du Massif Central, parmi lesquels : le grand-père,
maître de la ferme, la grand-mère, une brave femme silencieuse
; Roch, le fils aîné, aux idées un peu rétrogrades
; Berthe, sa femme; Henri, le fils cadet, ouvert aux idées modemes
; la tante Marie ; le père Fabre, un voisin, et sa fille la Fabrette
; enfin, les enfants, Raymondou, Simone, Maria, Yvetou.
Leur vie se déroule au rythme paisible des quatre saisons : l'automne, d'abord, temps des semailles et des projets. Berthe est enceinte, il est question de restaurer la maison et d'y installer l'électricité. Puis vient l'hiver, temps du repos et des longues soirées au coin du feu : le grand-père raconte à Raymondou l'histoire de Farrebique, "la ferme des chèvres". Le printemps est le temps de l'éveil : germination des plantes, naissance d'un cinquième enfant, Henri courtise sa voisine, la Fabrette. Vient l'été, temps des moissons. Le grand-père sent ses forces décliner Et c'est de nouveau l'automne, temps de la mort mais aussi du renouveau : on enterre le grand-père, la famille se réunit pour la succession, Henri et la Fabrette pensent à leur avenir, car "le printemps revient toujours".
Pendant
une année, de 1944 à 1945, Rouquier a partagé la vie
d'une famille paysanne, la sienne, à Goutrens, dans le Rouergue. Ses
souvenirs, il en tapisse le film, il en tisse ses personnages, magnifiquement
campés avec rien. Un film unique qui ne cesse d'étonner par
sa modernité, son originalité.
