Le 9 novembre 1989 a lieu la chute du Mur de Berlin. Tout le monde est envahi par l'euphorie de la réunification des deux Allemagnes. Hermann Simon et Clarissa Lichtblau se retrouvent après une longue période et redécouvrent l'amour qu'ils avaient eu autrefois l'un pour l'autre, ils partent pour le Hunsrück.
La maison Günderrode, qui surplombe la vallée du Rhin et que Hermann et Clarissa restaurent avec passion, est le point autour duquel s'articule cette chronique. Chacun se trouve confronté aux changements qui touchent la mobilité, les télécommunications, le travail, les modes de vie... et tous rêvent des nouvelles possibilités que la nouvelle Allemagne peut leur offrir.
1. Das glücklichste Volk der Welt (Le peuple le plus heureux du monde)- 1989
2.Die Weltmeister (Les champions du monde)- 1990
3.Die Russen kommen (L'arrivée des Russes) - 1992-1993
4.Allen geht's gut (Tout le monde va bien)- 1995
5.Die Erben (Les héritiers)- 1997
6.Abschied von Schabbach (Adieux de Schabbach)- 1999-2000
Plus que chronique d'une époque c'est plutôt d'un tournant d'époque, comme l'indique le titre original (Chronik einer Zeitenwende). Ce troisième et dernier volet, plus court et ramassé que les précédents (dix heures et cinquante-huit minutes, six parties), commence le soir de la chute du mur de Berlin et se termine dix ans plus tard, sur le réveillon du 31 décembre 1999.
Edgar Reitz y observe les à-coups de la réunification des deux Allemagnes depuis… le Hunsrück, où Hermann Simon, désormais chef d'orchestre mondialement réputé, vient de revenir avec son amour de jeunesse, la soprano Clarissa. Non loin de Schabbach, les deux musiciens font (re)construire une maison à partir d'une ruine classée, avec l'aide d'ouvriers spécialisés venus de l'ex-RDA.
L'euphorie des premiers temps est de courte durée, et la trilogie se referme sur une note amère, la fille d'Hermann commençant le nouveau millénaire sans aucune perspective un tant soit peu réconfortante ou constructive.
Diffusée par ARD en décembre 2004, Heimat 3 fut la dernière occasion de prendre des nouvelles des Simon, Edgar Reitz ayant par la suite préféré s'intéresser à leurs ancêtres plutôt qu'aux petits-enfants d'Hermann..