Au tout début du XIXème siècle, deux familles rivales voient leurs enfants s'aimer d'un amour passionné. Pour conjurer le sort, Thérèse est promise en hâte à son cousin Balthazar mais elle préfère entrer au couvent. Simon tue le cousin et se livre à la justice. Son père, magistrat de la ville, refuse tout secours à son fils, coupable de s'être dressé contre lui et aimant la fille de son pire ennemi.
De leurs cellules, Thérèse et Simon s'écrivent. Condamné à mort, Simon voit sa peine commuée en déportation aux Indes et refuse toute autre grâce. Il embarque à Porto et adresse un dernier adieu à Thérèse qui, depuis le mirador du couvent, le voit partir avant de tomber morte dans les bras des religieuses qui la soutenaient.
Quelques jours après, Simon meurt à bord du navire. Il était depuis le début de ses malheurs accompagné par Mariana, la fille du maréchal-ferrant, Joao da Cruz. Celle-ci, qui n'a jamais quitté Simon et l'a aimé d'un amour sans espoir, se jette à la mer et meurt noyée en tenant embrassé son cadavre.