Accueil Fonctionnement Mise en scène Réalisateurs Histoires du cinéma Ethétique Les genres Les thèmes Palmarès Beaux-arts

Kismet

1955

Howard Keel (Le poète), Ann Blyth (Marsinah), Dolores Gray (Lalume), Vic Damone (Le calife), Monty Woolley (Omar), Sebastian Cabot (le vizir), Jay C. Flippen (Jawan), Mike Mazurki (L'inspecteur), Jack Elam (Hassan-Ben). 1h53.

Dans le vieux Bagdad, un poète pauvre (Howard Keel) est enlevé et emmené dans la tente du désert de Jawan (Jay C. Flippen), un vieux voleur, après avoir été pris pour un homme qui a maudit Jawan quinze ans auparavant. À cause de la malédiction, le fils bien-aimé de Jawan a été kidnappé et Jawan aspire à le retrouver avant de mourir. Le poète demande cent pièces d'or pour inverser la malédiction ; Jawan accepte et retourne à Bagdad pour chercher son fils.

A Bagdad, la fille du poète, Marsinah (Ann Blyth) rencontre et tombe amoureuse du jeune calife (Vic Damone), qui voyage incognito. Ils conviennent de se revoir cette nuit-là.

Le poète est arrêté lorsqu'il commence à dépenser ses cent pièces d'or parce que son sac à main porte l'insigne d'une famille riche qui a été volée. À la cour du vizir (Sebastian Cabot), il se défend contre l'accusation de vol mais maudit également le vizir. Jawan, amené devant le vizir pour une autre accusation, confirme avec colère l'histoire du poète et remarque ensuite une amulette familière autour du cou du vizir. De cette façon, Jawan découvre son fils perdu depuis longtemps.

Le calife annonce qu'il prévoit de prendre une épouse cette nuit-là, ce qui gêne le vizir, qui a un prêt dont il a grandement besoin pour persuader le calife d'épouser une princesse d'Ababu. Le vizir, craignant que la malédiction du poète n'ait quelque chose à voir avec cela, propose de faire du poète un (émir) s'il annule la malédiction. Le poète accepte avec joie, et lorsque le vizir le laisse seul avec sa femme préférée Lalume (Dolores Gray), les deux réalisent qu'ils ont des tempéraments similaires.

Le poète orchestre un plan élaboré pour « renverser la malédiction » qui lui permet de s'échapper du palais ; il retrouve Marsinah et la convainc qu'il sera tué s'ils ne fuient pas Bagdad. Malgré les protestations de Marsinah (elle veut attendre son rendez-vous et voir le cortège nuptial du calife), ils s'enfuient. La rumeur se répand que la fiancée du calife n'était pas là lorsque celui-ci est venu la réclamer. Comme le « renversement de la malédiction » semble avoir fonctionné, le poète quitte Marsinah et retourne au palais.

Le poète dit à Lalume qu'il s'inquiète pour Marsinah, et Lalume lui suggère de venir vivre dans le palais. Marsinah arrive et avoue qu'elle est tombée amoureuse mais qu'elle ne connaît pas le nom de son bien-aimé. Lalume cache Marsinah dans le harem pour sa propre protection, mais là, le calife la voit et croit qu'elle est l'épouse du vizir. Lorsque le vizir félicite en privé le poète d'avoir amené le véritable amour du calife dans son propre harem, le poète réalise que le calife est le bien-aimé de Marsinah.

Lors d'une cérémonie prévue pour choisir une nouvelle épouse, le poète trompe le vizir et le noie (presque) devant le calife et la foule. Le poète est condamné à mort, mais Lalume sauve la situation car Marsinah se révèle être la fille du poète et la victime des manigances du vizir. Le calife condamne le vizir à mort et le poète à l'exil. Le poète accepte, mais demande à emmener avec lui Lalume, qui sera bientôt veuve. Ainsi, le poète épouse Lalume et le calife épouse Marsinah, le tout en l'espace d'une seule journée.

Le terme turc désignant la prédestination en Islam est ici utilisé à des fins burlesque :un poète mendiant et roublard se fait passer pour un magicien et finit par croire à ses propres pouvoirs à force d'avoir vu se réaliser ses malédictions et bénédictions lancées à tort et à travers pour se sortir de mauvaises postures...

Retour